Les Inuit possèdent une tradition ancestrale toujours bien vivante qui consiste à transmettre les histoires et les légendes d’une génération à une autre en faisant appel à l’imagerie visuelle et au récit. Depuis les années 1940, l’Office national du film du Canada s’emploie, avec les communautés et les créatrices et créateurs inuits, à témoigner de toutes les facettes de la vie dans l’Arctique. Ensemble, ils ont produit la plus vaste collection au monde de films conçus par des Inuit, réalisés par des cinéastes inuits ou non et portant sur les Inuit. Ces documentaires et ces animations constituent un compte rendu …
Les Inuit possèdent une tradition ancestrale toujours bien vivante qui consiste à transmettre les histoires et les légendes d’une génération à une autre en faisant appel à l’imagerie visuelle et au récit. Depuis les années 1940, l’Office national du film du Canada s’emploie, avec les communautés et les créatrices et créateurs inuits, à témoigner de toutes les facettes de la vie dans l’Arctique. Ensemble, ils ont produit la plus vaste collection au monde de films conçus par des Inuit, réalisés par des cinéastes inuits ou non et portant sur les Inuit. Ces documentaires et ces animations constituent un compte rendu audiovisuel unique de leur quotidien. Toute la population canadienne, en particulier les Inuit eux-mêmes, se doit de partager et de célébrer ce patrimoine.
L’ONF, en collaboration avec la Direction des relations avec les Inuit du ministère des Affaires autochtones et du Nord Canada, le gouvernement du Nunavut et son ministère de l’Éducation, et avec le soutien des organisations inuites, vous propose une sélection tirée de cette riche collection, qui représente les quatre régions du territoire inuit (Nunatsiavut, Nunavik, Nunavut et Inuvialuit), et dont certains films sont en inuktitut.
Découvrez un portrait saisissant de l’expérience inuite passée et actuelle dans ces documentaires et courts métrages d’animation.
Procurez-vous Unikkausivut : transmettre nos histoires,un coffret DVD de 24 films en inuktitut, en français et en anglais.
Une ressource pédagogique est disponible en français et en anglais ainsi qu’en quatre dialectes inuktituts du Nunavut (syllabique), du Nunavik (syllabique), du Nunatsiavut et de l'Inuvialuit. Merci à la Direction des relations avec les Inuit d’Affaires autochtones et du Nord du Canada pour leur soutien.
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Les films de cette sélection comprennent :
L'artisanat esquimau
Vistas - InukShop
Esquimaux
Debout sur leur terre
Chroniques de notre terre natale - Nippaq
La rencontre
Sur le dos de la Grande-Baleine
L'ours renifleur
Le mariage du hibou : une légende eskimo
Uranium
Pour ne pas perdre le Nord
Ce pays
Nunavut Animation Lab Qalupalik (Inuktitut Version)
Mon village au Nunavik (Version Inuktitut)
Inuuvunga, I am Inuk, I am Alive (Inuktitut version)
Labo d'animation du Nunavut : Qalupalik
À l'affût du phoque sur la glace printanière - 1re partie
Qallunaat! Pourquoi les blancs sont drôles
Les derniers jours d'Okak
Lumaaq : une légende eskimo
Le mariage du hibou : une légende eskimo
Sans adresse
Au pays des jours sans fin
Nunavut Animation Lab Lumaajuuq (Inuktitut Version)
Nunavut Animation Lab: The Bear Facts (Version Inuktitut)
Nunavut Animation Lab: I Am But a Little Woman (Inuktitut Version)
Chroniques de notre terre natale - Flux et reflux
Le hibou et le lemming : une légende eskimo
Le hibou et le corbeau : une légende eskimo
Chroniques de notre terre natale - Retour au bercail
Chroniques de notre terre natale - Traîneaux faits maison
Trois mille
Timuti
Shaman
Souffles
Breaths (Inuktitut Version)
Three Thousand (Inuktitut Version)
Mieux vaut prévenir
Comment construire votre iglou
Pierres vives
Les Annanacks
Si le temps le permet
Le hibou et le lemming : une légende eskimo
Le hibou et le corbeau : une légende eskimo
Labo d'animation du Nunavut : Je ne suis qu'une petite femme
Labo d'animation du Nunavut : La version de l'ours
Mon village au Nunavik
Inuuvunga - Je suis Inuk. Je suis vivant
Îlot
Moi, je fais de l'art comme Andrew Qappik
À la recherche de la baleine franche
Labo d'animation du Nunavut : Lumaajuuq
L'homme et le géant : une légende eskimo
Kamik
Kénojouak, artiste esquimau
l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Si le temps le permet (version inuktitut)
Tuktu et les chiens esquimaux
Tuktu et les épreuves de force
Tuktu et la pêche à la foène
Tuktu et l'arc magique
Tuktu et le grand phoque
Tuktu et la chasse au caribou
À l'affût du phoque sur la glace printanière - 2e partie
À l'affût du phoque sur la glace printanière - 1re partie
Chroniques de notre terre natale - Si l’on veut se marier, il faut apprendre à construire un igloo
Ce court métrage documentaire présente un Inuit de l'île de Baffin qui pratique plusieurs formes d'arts et d'artisanat. Construire des kayaks, décorer des vêtements faits de peaux de bêtes, fabriquer des harpons et sculpter l'ivoire font partie de sa vie, à l'instar des récits mythiques, du tambour, du chant et de la danse.
Le cinéaste inuk Jobie Weetaluktuk combine séquences d’archives et nouvelles images pour mettre en lumière différentes formes d’appropriation de sa culture au cours de l’histoire.
Vers 1967, le gouvernement fédéral fit construire à Pelly Bay des maisons familiales, une école primaire, une infirmerie et une piste d'atterrissage. En retraçant les activités d'une famille de ce village sis à 240 kilomètres au nord du cercle arctique, ce long métrage documentaire permet aux spectateurs de former leur propre opinion sur l'Inuit et cette vie moderne à laquelle il vient d'être associé.
Documentaire sur trois villages inuits du Québec, qui luttent pour la survie de leur culture. Voulant demeurer maître de leur destinée, leurs habitants défient la société du développement à outrance, en contestant la convention de la Baie-James qui, selon eux « ouvre la porte du pays inuit aux hommes blancs ». Le film nous présente quelques-uns de ces Inuits dissidents dans leur vie de tous les jours, au gré de scènes de chasse, de pêche et de la vie familiale.
Court métrage documentaire dans lequel on observe le chasseur Joshua Atagooyuk guetter en silence, penché au-dessus du trou d’air d’un phoque. Pendant que le soleil poursuit sa trajectoire et que les heures s’écoulent, Atagooyuk patiente en attendant le moment propice pour frapper.
Long métrage documentaire sur les relations de couple entre Blancs et Autochtones. Tout au long d'un voyage du nord au sud du Québec, nous entrons dans l'univers de femmes et d'hommes qui ont lié leur vie à celle d'Amérindiens ou d'Inuit. La sensibilité de leurs témoignages nous permet de partager leurs émotions, leurs découvertes et leurs questionnements, tandis que la lucidité de leur regard sur leurs relations avec les autres et le territoire atteste la possible rencontre.
Documentaire sur les débats entourant le complexe hydroélectrique de La Grande Rivière, vingt ans après la signature de la Convention de la baie James et du Nord québécois. Tandis que les uns célèbrent les succès du génie québécois, les autres crient à l'apocalypse et au génocide. Une lutte hautement médiatisée qui a pour enjeu le contrôle de la Radissonie.
Dans ce film d'animation, un ours, attiré par les odeurs d'un bidon d'essence, se met à en renifler les vapeurs. Le voilà pris de convulsions puis d'hallucinations. Heureusement, il se libérera de cette «emprise» grâce à l'aide d'un hibou et d'un phoque. Un film destiné aux enfants pour les prévenir des dangers d'inhaler des produits toxiques. Film sans paroles.
Amusante fable inuite teintée d'humour et rendue par un court métrage d'animation qui a su conserver toute la couleur locale de la légende. Des Inuits ont prêté leurs voix pour les dialogues et les effets sonores. Ce film raconte l'histoire de ce pauvre hibou qui épouse une oie. Elle lui donne une progéniture, mais quand vient le temps pour les oies d'écouter la nature qui les appelle à la migration, papa hibou ne peut pas suivre sa famille sans risques.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Documentaire sur l’exploitation de l’uranium au Canada. Ce pays est le plus important producteur et exportateur d'uranium au monde. Or, les résidus des mines d'où est extrait ce métal se transforment à l'air libre en une douzaine d'autres substances radioactives dont certaines sont extrêmement dangereuses... et dont les effets sont incontrôlables.
Malgré de grandioses paysages qui semblent encore vierges, le Nunavut n'échappe pas aux maux du reste de la planète. Sous cette couche de neige immaculée, des montagnes de déchets de toute sorte s'entassent. À Iqualuit, on compte deux dépotoirs remplis au-delà de leur capacité et la municipalité n'a aucun plan pour remédier au problème. Certains citoyens inquiets ont décidé d'agir. À travers ces personnages, on découvre la gravité de la situation et les difficultés propres à ce territoire isolé. Mais surtout, on entend l'appel à l'action de ces citoyens qui ne veulent pas perdre leur Nord.
Court métrage documentaire qui suit l'aventure, en mars 2007, de sept hommes et une documentariste qui entreprennent un parcours de plus de 2000 km sur le territoire le plus ingrat de la planète. Sous des températures avoisinant les -50 degrés Celsius, ils affrontent les blizzards, les labyrinthes de glaces de mer morcelées et les glaciers quasi infranchissables pour hisser un drapeau à l'extrême nord du sol canadien (à 412 km à peine du pôle Nord). Porté par la piste sonore envoûtante de la chanteuse Tanya Tagaq, originaire du Nunavut, et des images spectaculaires du paysage arctique, Ce pays de Dianne Whelan capte cette aventure épique avec réalisme.
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Ce film fait partie du projet Unikkausivut. Procurez-vous le coffret DVD Unikkausivut : Transmettre nos histoires.
Court métrage documentaire faisant partie d’une série sur le mode de vie traditionnel des Inuits de Netsilik. Parce qu’ils habitaient une région difficilement accessible, les Netsilik, aussi appelés « peuple des phoques », ont été les derniers Inuits à abandonner la vie nomade des chasseurs de l’Arctique. Dans cette première partie du film de Quentin Brown, nous suivons une famille qui dresse sa tente à Pelly Bay et apprête un phoque qu’elle vient de chasser, en évitant de perdre quoi que ce soit.
« Drôle? Qu’est-ce que les Blancs, que les Inuits appellent Qallunaat, ont de si drôle? Eh bien, parmi les comportements étranges qui les caractérisent, les Qallunaat échangent des inepties en guise de salutations, répriment leurs fonctions physiologiques, se plaignent constamment du froid et semblent avoir une propension à vouloir dominer le monde. Pourquoi les blancs sont drôles nous donne une belle leçon d’humilité en nous faisant ressentir ce que c’est que d’être sous la loupe de l’homme blanc. Rafraîchissant et original, ce documentaire possède la rare qualité d’éduquer avec intelligence.
Il ne subsiste que des ruines recouvertes de végétation de ce qui fut jadis la ville prospère d'Okak, un établissement inuit situé sur la côte septentrionale du Labrador. Les missionnaires moraves ont évangélisé la côte et encouragé la multiplication des établissements inuits, mais c'est aussi un navire morave qui a transporté le virus mortel de la grippe espagnole durant l'épidémie mondiale de 1919. Les Inuits de la région ont été décimés et Okak, abandonné. À travers des journaux intimes, de vieilles photos et des entrevues avec les survivants, ce film raconte l'histoire de l'épidémie, avec toutes ses horreurs, tout en se penchant sur les relations entre les Autochtones et les missionnaires.
Ce court métrage d’animation met en images une légende populaire inuit, qui raconte la vengeance d’un jeune aveugle dupé par sa mère. Abandonné par celle-ci, le garçon avait pu compter sur l’aide de sa sœur et l’heureuse intervention des huards. Tiré de dessins inuit originaux, ce film est présenté en inuktitut.
Amusante fable inuite teintée d'humour et rendue par un court métrage d'animation qui a su conserver toute la couleur locale de la légende. Des Inuits ont prêté leurs voix pour les dialogues et les effets sonores. Ce film raconte l'histoire de ce pauvre hibou qui épouse une oie. Elle lui donne une progéniture, mais quand vient le temps pour les oies d'écouter la nature qui les appelle à la migration, papa hibou ne peut pas suivre sa famille sans risques.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
Documentaire sur les Inuits de la terre de Baffin, pendant le court été arctique, qu'ils mettent à profit pour faire leurs provisions en vue du long hiver à venir. Dans la région de Pont Inlet dans l'île d'Alukseevee, les Inuits Tununermiut chassent le phoque ainsi que le narval et le béluga. Nous rencontrons la famille d'un chasseur, dont chaque membre a un rôle à jouer afin de survivre dans cette contrée au climat si rude.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Ce magnifique court métrage documentaire capte la majesté des glaces sculptées par le vent et l’eau. Des images filmées en accéléré révèlent la dynamique danse « intertidale » de l’eau et des glaces de l’Arctique.
Film d'animation, basé sur une légende inuit populaire, et réalisé selon les règles d'une technique qui s'apparente à celle du théâtre de marionnettes. Les décors et les chants exécutés par des artistes inuit confèrent une indéniable authenticité à ce film et contribuent à recréer l'atmosphère d'un folklore en voie de disparition.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Court métrage d’animation mettant en scène un hibou et un corbeau. Dans un igloo construit selon les normes en usage chez les Inuit, un hibou et un corbeau tracent, avec de petits os de phoque, le contour d'un igloo miniature, puis passent à un autre divertissement qui consiste à se peindre le plumage avec de la suie jusqu'à ce que le hibou perde patience... Les marionnettes et les décors ont été fabriqués selon des dessins ou des modèles authentiques. La bande sonore, où alternent conversation et chants inuits, crée l'ambiance nécessaire au déroulement de la légende.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Ce court métrage documentaire suit le chauffeur Abdoul Aziz Sakho. Celui-ci fixe l’enseigne lumineuse numéro 148 sur son taxi et se prépare à une soirée de routine. Il conduira les passagers habituels vers leur destination à l’intérieur ou aux environs d’Iqaluit. Comment se douterait-il de ce qui l’attend?
Ce court métrage documentaire rend hommage au savoir-faire qu’exige la fabrication traditionnelle des traîneaux et saisit dans la foulée le plaisir vivifiant de la glisse.
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Dans ce court métrage documentaire, le cinéaste inuit Jobie Weetaluktuk documente les rituels complexes qui marquent l’arrivée au monde de son neveu en racontant l’histoire attendrissante d’une jeune femme et d’une naissance imprévue. Le petit garçon sera appelé Timuti, un prénom familier au sein de la communauté d’Inukjuak, qui établit la filiation entre ses membres.
Shaman est le fruit de la première collaboration entre l’Office national du film du Canada et l’artiste inuite du Labrador Echo Henoche, qui signe ici sa première œuvre en tant qu’animatrice. Le court métrage donne vie à la légende préférée d’Echo Henoche, celle d’un ours polaire féroce transformé en pierre par un shaman, que racontait son grand-père dans son village natal de Nain, au Nunatsiavut, sur la côte nord du Labrador. Dessiné et peint à la main dans un style unique, Shaman communique le regard de l’artiste sur cette légende inuite du Labrador
« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
« Le Grand Nord est le lieu où je me sens parfaitement moi-même. » Dans ce court métrage documentaire évocateur, l’Inuk Susan Aglukark, auteure-compositrice-interprète et humanitaire, entremêle des histoires d’artiste, de famille et d’appartenance en explorant les changements culturels complexes qui se sont produits dans la vie inuk depuis une cinquantaine d’années. Braquant sa lentille sur les turbulences causées par la transition coloniale, la réalisatrice Nyla Innuksuk examine les forces qui ont modulé la voix de la chanteuse et comment cette voix se traduit maintenant dans la nouvelle génération d’artistes inuit.
Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2016.
Ce film expérimental fait appel aux plans d’archives et à l’animation pour faire connaître 3000 ans de culture inuite en trois chapitres : le passé, le présent et l’avenir.
Lorsque la pandémie mondiale atteint l’archipel Arctique, la cinéaste inuite Carol Kunnuk se penche sur la façon dont sa famille et sa communauté composent avec l’imposition de protocoles inhabituels. Vivante et ciblée, la bande sonore du film juxtapose aux extraits d’émissions de radio locales diffusant des consignes sanitaires en inuktitut et en anglais les douces sonorités d’enfants absorbés par leurs jeux. Ce documentaire présente un compte rendu riche, détaillé et empreint de tendresse d’une période de perturbation et d’adaptation.
Court métrage documentaire sur la construction des igloos. Il ne faut pas plus d'une heure et demie aux Inuits pour construire leurs « maisons de neige ». Cette architecture n'en obéit pas moins à des règles précises quant au choix du site, à la taille et à l'assemblage des blocs de neige et à la ventilation.
Court métrage documentaire tourné au Kinngait (anciennement Cap Dorset), en Terre de Baffin, parmi les Inuits de Kinngait et de Kangiyak. Selon ces Inuits, chaque pierre que recueillent les sculpteurs renferme un secret et une histoire. La sculpture inuite, découverte dans les années cinquante, fut une véritable révélation. Elle est l'expression simple et poétique d'une culture bien particulière. Mis en nomination aux Oscars en 1958.
Dans ce court métrage documentaire, Georges Annanack, premier président de la Coopérative esquimaude de Port-Nouveau-Québec, raconte un chapitre de sa vie et de celle des Inuit de l'Ungava. Au début de 1959, les quelque 150 Inuit de Port-Nouveau-Québec voulaient quitter leur petite patrie parce qu'ils mouraient de faim, le caribou ayant disparu de la région. Une équipe du gouvernement se rendit donc sur place, rencontra les habitants et chercha avec eux de nouvelles façons de subsister en ce coin de l'Arctique qu'ils aimaient tant. On parla fabrication d'embarcations légères, pêche à l'omble, et fondation d'une coopérative, tandis que les Inuit s'initiaient avec intérêt au domaine nouveau du monde des affaires...
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Film d'animation, basé sur une légende inuit populaire, et réalisé selon les règles d'une technique qui s'apparente à celle du théâtre de marionnettes. Les décors et les chants exécutés par des artistes inuit confèrent une indéniable authenticité à ce film et contribuent à recréer l'atmosphère d'un folklore en voie de disparition.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Court métrage d’animation mettant en scène un hibou et un corbeau. Dans un igloo construit selon les normes en usage chez les Inuit, un hibou et un corbeau tracent, avec de petits os de phoque, le contour d'un igloo miniature, puis passent à un autre divertissement qui consiste à se peindre le plumage avec de la suie jusqu'à ce que le hibou perde patience... Les marionnettes et les décors ont été fabriqués selon des dessins ou des modèles authentiques. La bande sonore, où alternent conversation et chants inuits, crée l'ambiance nécessaire au déroulement de la légende.
Nous tenons à préciser que le présent film constitue un document d’archives et qu’on y utilise le terme « Esquimau », désuet et offensant. L’origine du mot prête à controverse, mais celui-ci n’est plus en usage au Canada : le Conseil circumpolaire inuit l’a officiellement rejeté en 1980 et l’ONF ne l’utilise plus depuis des décennies. Il y a donc lieu de considérer ce film, présenté ici en version originale, comme une capsule témoin d’une époque révolue. L’ONF s’excuse auprès des spectatrices et des spectateurs que l’utilisation de ce mot pourrait offusquer.
Dans ce long métrage documentaire, huit jeunes adolescents inuit posent leur regard de cinéaste sur la vie contemporaine dans le Nord canadien et proposent un compte rendu pénétrant sur le passage à l'âge adulte à une époque de confusion et de désagrégation culturelle.
Court métrage d’animation dépeignant un monde où les baleines tombent du ciel et où les poissons se transforment en ballons; un univers monochrome, en prise directe sur le réel, égayé par la fantaisie du conteur. Entre réalisme magique et abstraction figurative, ce petit conte pour humains esquisse un appel à la vigilance pour mieux évoquer cet Arctique qui se fragmente et se livre à l'océan, un peu plus chaque année. Le cinéaste Nicolas Brault a conçu à même une tablette graphique cette ode au Grand Nord et à ses habitants alors qu’il se trouvait à bord du Sedna IV.
Série de six courts métrages, qui jette un regard d'enfant sur un groupe éclectique d'artistes canadiens en arts visuels. Andrew Qappik est un graveur inuit de renommée mondiale vivant à Pangnirtung, au Nunavut. D'abord inspiré par les images des bandes dessinées qu'il lisait quand il était enfant, Andrew puise aujourd'hui ses sujets dans les histoires, les traditions et les événements quotidiens de son univers.
Dans Moi, je fais de l'art comme Andrew Qappik, il fascine les élèves en créant sous leurs yeux une gravure en relief en utilisant une pierre à savon comme support. Puis, c'est au tour des enfants. Explorant l'imagerie symbolique d'Andrew, ils créent dans la mousse de polystyrène une gravure en relief représentant leur autoportrait.
Documentaire de Bill Mason, gagnant d’une dizaine de prix internationaux, il a été tourné dans les eaux du Nord en 1974, et suit une expédition de scientifiques étudiant les caractéristiques physiques et comportementales des baleines franches, menacées d’extinction. Le phoque, le morse et l’ours polaire sont également étudiés.
Tiré de la riche culture mythologique du Nord canadien, ce court métrage de fiction mélange des scènes réelles et des séquences d'animation pour raconter l'histoire d'un chasseur qui fuit la femme d'un géant qu'il vient de tuer. Son imagination et sa ruse lui permettent de se sortir à bon compte d'une certaine situation. Des chants de gorge accompagnent ce film sans paroles.
Court métrage d'animation sur une Inuit nommée Ulayok Kaviok. Cette femme apprécie tout le confort apporté par les Blancs. Mais dès qu'arrive le printemps, elle attelle ses chiens et retourne planter sa tente dans la toundra pour y recueillir des œufs d'oies sauvages ou braquer son fusil sur un phoque dont la peau lui fournira la matière première pour la confection des Kamik, ces bottes magnifiques qui ont assuré la survie de générations de chasseurs. Kamik, un film étonnant sur la rencontre de deux modes de vie en apparence diamétralement opposés.
Court métrage documentaire sur Kénojouak, une artiste inuite, qui est aussi une épouse et une mère. L'artiste recrée sur peaux de phoque et blocs de pierre les étranges créatures qui peuplent son univers. Ce film donne aussi une idée du caractère et des mœurs des artistes du Grand Nord et du rôle humanitaire que joue, en ces terres de glaces, la Coopérative de la terre de Baffin.
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au coeur de ses origines.
Court métrage documentaire qui nous démontre comment les Inuit se servent de leurs chiens, en hiver et en été : jeunes chiens, chiens de traîneau et chiens servant de bêtes de somme. Les bêtes peuvent aussi servir à la chasse et nous voyons l'une d'elles découvrir, grâce à son flair, les trous par lesquels le phoque vient respirer quand la surface gelée de la mer est recouverte d'une épaisse couche de neige.
De robustes et audacieux chasseurs inuits se livrent des combats de boxe, pratiquent la lutte de traction à la corde et d'autres sports violents pour montrer leur force et la mettre à l'épreuve. Dans ce court métrage documentaire, nous assistons à la danse des Inuit, rythmée par le tambour, et nous voyons à quel point ils ont le sens de la poésie et du rythme.
Dans ce court métrage documentaire, Tuktu accompagne les pêcheurs qui se rendent en expédition à un ancien barrage fait de rochers. Il voit son père et d'autres chasseurs harponner les poissons en grande quantité. Il observe comment son père et son oncle s'y prennent pour faire du feu avec la baguette à archet des Inuit.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. À une époque reculée, les Inuit se servaient d'arcs et de flèches pour chasser. Nous assistons à la fabrication d'un arc et voyons comment ces hommes développaient leur adresse au tir à l'arc à la façon ancienne, en prenant pour cibles des bonshommes et des ours de neige. Durant cette épreuve, c’est le père de Tuktu qui se révèle le tireur le plus adroit.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Après avoir été harponné par le père de Tuktu, un grand phoque s'échappe. Peut-être s'agit-il du phoque qui, jusque-là, avait évité le harpon d'autres chasseurs? Peu importe, le père de Tuktu réussira à ramener un phoque à l'igloo pour nourrir sa famille.
Court métrage documentaire de la série Tuktu, sur le mode de vie inuit. Lorsque le caribou traverse les petits lacs pour gagner de nouveaux pâturages, les Inuit montent dans leurs kayaks pour le chasser. Le père de Tuktu n'a pas eu de chance au cours de la chasse et un caribou a évité sa lance. Nous le voyons cependant ramener un caribou au campement et le film se termine autour d’un grand feu en plein air et un festin, auquel participe tout le monde, y compris Tuktu.
Un phoque sort d'une mare d'eau, tandis que le chasseur taille un os pour son harpon et que la femme coud une moufle, tous deux mangeant du poisson congelé. Son harpon réparé, le chasseur traque le phoque toute la nuit et il le manque par deux fois. Il ramasse alors des oeufs de mouette sur une falaise et la famille quitte la région.
Court métrage documentaire faisant partie d’une série sur le mode de vie traditionnel des Inuits de Netsilik. Parce qu’ils habitaient une région difficilement accessible, les Netsilik, aussi appelés « peuple des phoques », ont été les derniers Inuits à abandonner la vie nomade des chasseurs de l’Arctique. Dans cette première partie du film de Quentin Brown, nous suivons une famille qui dresse sa tente à Pelly Bay et apprête un phoque qu’elle vient de chasser, en évitant de perdre quoi que ce soit.
Fidèle à l’esprit du classique de l’ONF, Comment construire votre iglou, paru en 1949, ce court métrage documentaire nous présente Dean Ittuksarjuat, occupé à bâtir la traditionnelle habitation inuk. De la première entaille du couteau à neige, à la sculpture de l’entrée une fois posé le dernier bloc sur le toit, nous observons ce fascinant processus de l’intérieur et de l’extérieur.