Découvrez cette sélection de films réalisés ou produits par André Gladu, plus récent récipiendaire du Prix Albert-Tessier, distinction la plus prestigieuse accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine du cinéma.
Ce long métrage documentaire, haut en couleur, révèle les multiples facettes du jazz de la Nouvelle-Orléans. À travers ses danseurs et ses musiciens de rues, ses fêtes et ses traditions, découvrez cette ville, vivant au son de courants musicaux qui sont encore aujourd'hui l'expression des valeurs et de l'identité du peuple noir.
Long métrage documentaire sur la lutte des Acadiens pour la survie de leur culture. Deux cent cinquante ans après la Grande Déportation, les Acadiens et leur culture sont encore bien vivants. Aujourd'hui, plus de deux millions de personnes d'origine acadienne occupent la terre d'Amérique. Mais pourquoi après avoir fondé la première colonie en Amérique du Nord, ce peuple doit-il encore lutter pour dire à la face du monde qu'il existe toujours? Intrigué, le cinéaste André Gladu est parti à sa rencontre. Cherchant à comprendre l'esprit qui anime les Acadiens, et à retracer leur histoire singulière au cœur du continent, il nous présente de fascinants personnages, pour qui la défense de la culture acadienne demeure l’œuvre de toute une vie.
Portrait documentaire d'Hubert Reeves, humaniste et écologiste engagé. Son combat : laisser aux générations futures une planète habitable. Les heures sont comptées, croit-il. Il nous rappelle les découvertes scientifiques qui font de nous les «enfants du cosmos» et, à ce titre, nous rendent responsables de la survie d'une terre promise, laquelle menace de devenir notre enfer...
Documentaire sur les conséquences sociales et environnementales de la multiplication rapide des mégaporcheries. Abandonnés par l'état, des groupes de citoyens élèvent la voix et se réapproprient la démocratie. Grains de sable inattendus dans une machine bien huilée par le dogme néolibéral, ils revendiquent une société à échelle humaine.
Long métrage documentaire tourné à trois endroits aussi éloignés les uns des autres : la Louisiane, l'Acadie et le Québec, mais où l’on joue Le reel du pendu – une pièce musicale interprétée au violon, à l’harmonica, à la guitare ou à l’accordéon depuis plus de deux cents ans. À travers cette musique improvisée d'un condamné à mort, le spectateur est invité à découvrir pour son compte « le son des Français d'Amérique ».
Fascinant portrait d'un peintre et d'un sculpteur doué d'une rare fougue créatrice, ce long métrage documentaire ravive le souvenir de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté, un artiste de premier plan au nom familier, mais à l'œuvre trop souvent oubliée. Réalisé par Serge Giguère, Suzor-Coté est le premier film consacré à ce créateur québécois, originaire d'Arthabaska.
Ce long métrage documentaire est un portrait de Gilles Garand, un homme engagé. Engagé, passionnément, dans la musique de ses racines qu'il interprète à l'accordéon et à l'harmonica et donne en partage en organisant l'événement annuel La grande rencontre. Engagé, depuis maintenant 17 ans, dans le mouvement syndical où il défend, bruyamment, les droits des travailleurs. Engagé, chaque instant, dans la vie, porté par une mémoire vivante et inspiré par sa mère dont la fougue ne se dément pas.
Ce court métrage documentaire raconte le passage du cinéaste Jean-Luc Godard à Rouyn-Noranda, en décembre 1968. Quelques mois plus tôt, en mai 1968, la France est secouée par des manifestations populaires et une poignée de cinéastes en colère interrompt le Festival de Cannes. Au Québec, la montée du nationalisme conduit à des affrontements au cours des festivités du 24 juin. C'est dans ce contexte que l'on organise « Les dix jours du cinéma politique » au Cinéma Verdi, à Montréal, qui accueille Jean-Luc Godard, auréolé du succès de ses films À bout de souffle (1959) et Pierrot le fou (1965). Loin de s'en tenir à des rencontres avec ses admirateurs, le cinéaste caresse un projet. Accompagné d’une équipe de cinéastes français et canadiens, il ira à Rouyn-Noranda, où la télévision lui donne carte blanche, et y fera la révolution...
Ce film est issu de la série Libres courts, qui rassemble des premières œuvres courts métrages documentaires.
Documentaire consacré à René Dumont, agronome français, militant pour la paix, la justice et l'environnement, alors âgé de 97 ans. Ce film transmet son héritage d'indignation et d'engagement, comme un message d'amour de l'humanité et d'espoir en l'avenir.
Ce premier volet d'une série documentaire historique trace le portrait nuancé de religieuses. Tourné au Québec, en France et à Haïti, le film puise sa richesse dans l'authenticité des témoignages, la rigueur de la recherche historique, la variété des documents d'archives inédits et la beauté des scènes de reconstitution. Jean-Claude Labrecque signe les images sur une musique de Louise Courville et une narration de Mario Tifo.
Deuxième volet de cette fresque historique, fait état du développement des oeuvres des religieuses dans la société québécoise, et de leur mission. Les bouleversements sociaux provoqués par la Révolution tranquille (années 60) marquent le déclin de leurs activités qui conduit à une redéfinition de leur mission. Aujourd'hui, elles sont là où l'état se désengage et proposent de nouvelles solidarités. Inspirées par leur utopie communautaire, les religieuses continuent de créer des réseaux d'entraide ici et dans les pays du Tiers-Monde, non sans questionner le bien fondé d'un tel système. Leur action ne se dément pas, leur lucidité est exemplaire.
Court métrage documentaire tourné à la prison de Bordeaux au milieu de détenus animés d'une urgence de parler. Leurs mots, trop longtemps refoulés, se bousculent. Dans l'intimité d'un studio de radio, monté sur place, ils s'abandonnent et participent, sous la direction de Mohamed Lotfi, à une émission qui ne ressemble à aucune autre. Bien que prisonniers de leur passé, là, face au micro, ensemble, ils font entendre leur voix et découvrent le pouvoir des mots.
Court métrage documentaire sur le romancier cyberpunk Maurice Dantec. Français d’origine, l’écrivain vit maintenant au Québec. L’écriture hante ses nuits. L'homme est également une machine. C'est du moins ce qu'il affirme lorsque la caméra est braquée sur lui, chargée. Cette présence ne l'empêche surtout pas d'affirmer que la bonne conscience le fait vomir, de hausser le ton ou d'attendre de pied ferme les lendemains qui déchantent. Confessions d'un homme inquiet vues à travers le hublot de sa caméra et celle du cinéaste. Deux regards, deux visions du monde, une rencontre.
Ce film est issu de la collection Libres courts, premières œuvres courts métrages documentaires. Sept films, sept cinéastes, un regard neuf sur le monde. Audace. Émotion. Cinéma.
Documentaire sur les pilotes de brousse qui sillonnent le ciel, survolant la forêt boréale jusqu’à la toundra du Grand Nord québécois. Espèce en voie de disparition, les pilotes de brousse retrouvent chaque jour lacs, rivières et forêts à bord de leurs hydravions.
William Commanda, de son nom algonquin Ojigkwanong, a consacré sa vie à la réhabilitation de la culture autochtone. Leader spirituel depuis 1970, il participe à la création du gouvernement de la nation indienne de l'Amérique du Nord, fondé par le huron Jules Sioui en 1945. Ce geste politique marque l'entrée en scène d'un homme dont la constance, l'intégrité et l'indépendance d'esprit en font un révolutionnaire du quotidien, un être de justice. Depuis 1961, il travaille au rapprochement des peuples et des êtres en Amérique et à l'étranger. Pour le sage de 86 ans, la guérison doit être notre préoccupation fondamentale. À l'instar du Dalaï-Lama et de Nelson Mandela qu'il a cotoyés, il prône la guérison par le pardon. Ojigkwanong - Rencontre avec un sage algonquin trace un portrait intime d'un homme remarquable de simplicité et de sagesse. Ce film est issu de la collection Libres courts, premières oeuvres courts métrages documentaires. Sept films, sept cinéastes, un regard neuf sur le monde. Audace. Émotion. Cinéma.
Ce court métrage documentaire sur le cinéma et la musique donne la parole au chanteur Joseph Rouleau et au compositeur contemporain Jacques Hétu, qui ont tous deux participé au film Au pays de Zom (1982) de Gilles Groulx. Signé par Denis Chouinard vingt ans plus tard, Autour de Zom porte sur le grand cinéaste, sur sa démarche créative et sur la création artistique en collaboration.
Dans son premier court métrage documentaire, réalisé pour la série Libres courts, le cinéaste Danic Champoux braque sa caméra sur son propre père. Celui-ci fait partie de ces hommes qui doivent se déraciner et quitter leur famille pour pouvoir travailler. Combien d'entre eux ont la terrible impression de perdre leur vie à la gagner? Pourvoyeurs exemplaires, travailleurs anonymes, bâtisseurs nomades, ils se déplacent d'usine en barrage, d'un chantier au suivant et composent une société à part. Chaque jour, ces hommes doivent se montrer à la hauteur. Chaque soir, il leur faut apprivoiser un peu plus la solitude.
Si plutôt que de devenir impersonnel et peuplé de purs étrangers le monde était finalement plus petit qu'on ne l'imagine? Vali Fugulin se lance sans filet à l'assaut de la théorie des six degrés de séparation selon laquelle il y aurait tout au plus six personnes entre chaque habitant de la planète. Les plus de six milliards de terriens formeraient donc une grande chaîne humaine. Allant à la rencontre d'inconnus dans le métro de Montréal, elle leur demande donc de retrouver la piste d'autres présumés inconnus. Il leur faut aussi ajouter leurs mots à un texte à relais qui constitue implicitement un plaidoyer en faveur de la création. Poussant l'expérience plus loin encore, la cinéaste demande également à des Japonais de remonter la piste jusqu'à elle. Et si des liens invisibles reliaient chacun d'entre nous à l'ensemble du genre humain? Ce film est issu de la collection Libres courts, premières oeuvres courts métrages documentaires. Sept films, sept cinéastes, un regard neuf sur le monde. Audace. Émotion. Cinéma.
Documentaire donnant la parole à deux immigrantes d'origine arabe, qui ont été violentées par leur mari et qui ont décidé de raconter leur histoire. Le film propose une réflexion sur le processus d'intégration à de nouvelles valeurs sociales, notamment le droit des femmes à l'égalité.