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Fiction

Laissez-vous raconter les grandes histoires de chez nous.

  • La vie heureuse de Léopold Z
    La vie heureuse de Léopold Z
    Gilles Carle 1965 1 h 8 min
    Les mésaventures de Léo, véritable débonnaire, la veille de Noël, depuis le petit jour jusqu'à la messe de minuit. Une tempête de neige s'abat sur Montréal et Léo, préposé au déneigement, est pris dans la tempête: les obligations professionnelles ou la famille?
  • Le chat dans le sac
    Le chat dans le sac
    Gilles Groulx 1964 1 h 13 min
    À travers la confrontation à l'âge adulte d'un jeune homme de vingt ans et de sa compagne, dont la difficulté d'être, en toile de fond, symbolise virtuellement le destin de tout un peuple, ce film pose la grande question de l'accession à la maturité politique du peuple québécois telle que perçue par un cinéaste épris d'idéal et d'absolu.

    L'album Blue World, de John Coltrane, musique du film Le chat dans le sac, est vendu par Impulse! / Universal Music Enterprise.
  • Le temps d'une chasse
    Le temps d'une chasse
    Francis Mankiewicz 1972 1 h 37 min
    Dans ce long métrage de fiction, trois hommes et un enfant partent à la chasse pour un séjour de trois jours. Pour eux qui sont d'un milieu modeste, la chasse représente une promotion sociale, la liberté. Mais c'est surtout une épreuve de virilité dont il faut qu'ils sortent vainqueurs. Leur belle aventure, hélas! se termine par un drame.
  • Mon oncle Antoine
    Mon oncle Antoine
    Claude Jutra 1971 1 h 44 min
    Le plus grand film canadien de tous les temps. L'atmosphère d'une petite ville minière du Québec des années 1940, la veille de Noël. Insouciante pour quelques heures, la population, rassemblée au magasin général, oublie sa pauvreté. Aux aguets, Benoît, un garçon de quinze ans : il découvre le monde des adultes, celui des sensations, de la souffrance et des petites folies, qui, pour un instant, prennent un air de bonheur. Avec Jean Duceppe, Jacques Gagnon, Olivette Thibault, Monique Mercure, Lionel Villeneuve.
  • J.A. Martin photographe
    J.A. Martin photographe
    Jean Beaudin 1976 1 h 41 min
    Long métrage de fiction racontant l'histoire d'un photographe qui part seul chaque été sillonner le Québec du début du 20e siècle pour prendre et vendre des photos. Après quinze années de mariage, il (Marcel Sabourin) amènera sa femme (Monique Mercure). Ce sera l'occasion pour eux de se redécouvrir et de découvrir les autres.
  • Cordélia
    Cordélia
    Jean Beaudin 1979 1 h 55 min
    Inspiré du roman québécois La Lampe dans la fenêtre de Pauline Cadieux, le film raconte l'histoire de Cordélia Viau accusée d'avoir assassiné son mari avec la complicité de Samuel Parslow, son amant présumé. À la suite d'un interminable procès truffé d'irrégularités, le couple fut reconnu coupable et pendu dans la cour de la prison commune de Sainte-Scholastique, au Québec, le 10 mars 1899.
  • Mourir à tue-tête
    Mourir à tue-tête
    Anne Claire Poirier 1979 1 h 35 min
    Ce long métrage de fiction s'attaque à un sujet que les mentalités collectives s'acharnent à considérer comme tabou : le viol de la femme, de l'individuel (le cas de Suzanne) au rituel (la clitoridectomie), en passant par celui de masse (les Vietnamiennes). Le film va cependant plus loin en forçant le spectateur à se poser les questions fondamentales. Pourquoi le viol existe-t-il? Est-ce le sort naturel des femmes d'être violées? Qu'est-ce que le viol abîme chez la femme? Et où se situe la justice des hommes?
  • IXE-13
    IXE-13
    Jacques Godbout 1971 1 h 54 min
    Comédie musicale mettant en vedette les quatre membres du collectif humoristique, Les Cyniques. André Dubois tient le rôle titre de IXE-13, « l'as des espions canadiens ». Il est entouré de Marc Laurendeau, Serge Grenier et Marcel Saint-Germain. Un film tout en musique, une joyeuse parodie des aventures du personnage légendaire issu d'un populaire roman-feuilleton des années 1950 signé Pierre Saurel.
  • Les beaux souvenirs
    Les beaux souvenirs
    Francis Mankiewicz 1981 1 h 53 min
    Viviane, une enfant prodigue, cherche à reprendre sa place dans la famille qu'elle a abandonnée, tout comme l'avait fait sa mère. Blessée par l'abandon et l'absence des êtres aimés, son père et sa jeune soeur se sont créés un univers hermétique et trouble sur lequel repose leur sécurité. Viviane, en voulant y trouver une place, verra chanceler son propre équilibre. Un film dur et touchant, tourné dans le splendide décor de l'île d'Orléans, à partir d'un scénario de Réjean Ducharme.
  • La plante humaine
    La plante humaine
    Pierre Hébert 1996 1 h 18 min
    Ce premier long métrage du cinéaste Pierre Hébert pose une réflexion pertinente sur le culte des images à travers les aventures de Monsieur Michel. Veuf et retraité depuis peu, celui-ci mène une existence paisible en compagnie de son chien, de ses livres et de son téléviseur. Mais cette tranquille routine se transforme bien vite en cauchemar, par l'assaut d'images en provenance de la télévision, montrant les turbulences qui secouent le monde.

    Perfectionnant certaines des techniques d'animation qui ont fait sa renommée, Pierre Hébert poursuit sa réflexion sociale dans ce film tourné à Montréal, à Paris et au Burkina Faso. Avec le grand comédien français Michael Lonsdale pour incarner Monsieur Michel, ainsi que l'acteur burkinabé Sotigui Kouyaté.
  • Le fabuleux gang des sept
    Le fabuleux gang des sept
    Cynthia Scott 1995 1 h 40 min
    Prix du meilleur film canadien au Festival International du Film de Vancouver

    Dans ce long métrage de fiction, sept femmes âgées se retrouvent pris au dépourvu lorsque leur autobus tombe en panne. Forcées d'unir leurs talents et leur ingéniosité pour organiser un séjour improvisé dans une maison abandonnée, elles apprendront à se connaître et deviendront rapidement complices. Ce film est interprété entièrement par des actrices non professionnelles et des dialogues improvisés.
  • Doublures
    Doublures
    Michel Murray 1993 1 h 29 min
    Ce long métrage de fiction raconte l'histoire d'un homme dans la trentaine qui n'ose se compromettre, par crainte de déplaire. Comme il a le pouvoir de se dédoubler, les copies conformes de lui-même qu'il s'invente pour agir à sa place l'entraîneront, bien malgré lui, à une confrontation avec lui-même. Un conte moral et allégorique, traité en fiction, autour d'un sujet d'une grande modernité.
  • 90 jours... pour tomber en amour
    90 jours... pour tomber en amour
    Giles Walker 1986 1 h 39 min
    Ce long métrage de fiction rocambolesque raconte les péripéties de deux hommes : Paulo, qui attend avec impatience l’arrivée d’Hyang-Sook, une belle Asiatique choisie par catalogue, et son vieil ami Alex qui, coup sur coup, vient de perdre sa femme et sa maîtresse. Alex, coureur de jupon notoire, se retrouve dans un bar et rencontre Laura qui lui avoue d’emblée n'être intéressée que par ses spermatozoïdes...
  • Au pays de Zom
    Au pays de Zom
    Gilles Groulx 1982 1 h 16 min
    Tel un opéra fantaisiste et contemporain, ce long métrage de fiction est un essai théâtral en même temps qu'une critique sociale. En choisissant de faire chanter un financier plutôt qu'un roi, Gilles Groulx paie tribut à l'actualité, les puissants de ce monde n'étant plus les rois à oripeaux d'hier. Ce qui lui permet de créer, en développant jusqu'à l'emphase sa dimension théâtrale et satirique, un authentique pamphlet social, joué, récité et chanté par Joseph Rouleau, sur une musique composée et dirigée par Jacques Hétu.
  • Ti-Mine, Bernie pis la gang...
    Ti-Mine, Bernie pis la gang...
    Marcel Carrière 1976 2 h 4 min
    Long métrage de fiction qui nous raconte, en les épiçant de sel et de poivre, quelques épisodes de la vie sociale et familiale de deux frères, l'un marié et l'autre venant à peine de sortir des rangs d'une congrégation religieuse. Cette comédie dramatique constitue à la fois un amusement continu et un éloquent tableau de mœurs.
  • La gammick
    La gammick
    Jacques Godbout 1974 1 h 26 min
    Long métrage de fiction qui se passe dans les milieux de la pègre montréalaise et de la mafia américaine. Inspiré d'un fait divers remontant aux années 1950, le film raconte l'histoire de François (Chico) Tremblay, Québécois moyen ayant appartenu à la pègre locale et qui se retrouve confronté à la toute-puissante mafia américaine. Plus qu'un thriller, le film revêt une signification sociale et idéologique qui rend possible une lecture à plusieurs niveaux et permet l'analyse sociopolitique d'un phénomène urbain : le gangstérisme québécois.
  • Tendresse ordinaire
    Tendresse ordinaire
    Jacques Leduc 1973 1 h 22 min
    Avec ce long métrage de fiction, Jacques Leduc met en scène différents moments de tendresse entre des individus. Rien ne semble plus difficile que de traduire sur un écran un sentiment aussi diffus que la tendresse. Celle de tous les jours. Celle qui « privilégie » les instants partagés entre individus, simples rencontres ou liens profonds. Tendresse aussi à l'égard d'êtres qui tentent, avec des mots ou des rêves, de rompre l'isolement qui les étouffe. Cela s'exprimera moins en discours qu'en confidences à peine ébauchées, gestes quotidiens, coups de bonheur qui sauront rendre perceptibles les secrets intérieurs. Avec Luce Guilbeault et Michel Latraverse (Plume).
  • O.K. ... Laliberté
    O.K. ... Laliberté
    Marcel Carrière 1973 1 h 52 min
    Long métrage de fiction mettant en vedette Jacques Godin et Luce Guilbeault. Sans emploi ni argent, un homme de 40 ans se retrouve seul à la suite d'une querelle de ménage. Mais aussitôt l'aventure s'amène sous les traits d'une fille qui se jette à son cou et le rend follement amoureux. De belles scènes d'amour et de tendresse sous-tendent les séquences de cette chronique de la vie quotidienne à Montréal.
  • Taureau
    Taureau
    Clément Perron 1973 1 h 37 min
    Ce long métrage de fiction saisit dans sa réalité brutale le comportement des habitants d'un village de la Beauce à l'égard d'une famille de proscrits sur laquelle ils s'acharnent parce que, à leurs yeux, elle incarne le mal. La mère et la fille ne font-elles pas le négoce de leurs charmes? Taureau, le fils, un demi-fou herculéen, ne se permet-il pas de courtiser l'institutrice du village? Pour sauver leur honneur, ils se doivent de sévir et au plus tôt.
  • Ô ou l'invisible enfant
    Ô ou l'invisible enfant
    Raoul Duguay 1972 1 h 6 min
    Ce premier film de Raoul Duguay vide l'existence de son poids quotidien et l'exhausse jusqu'à la poésie. Progressivement, il remonte le cours des ans et rejoint le temps où l'homme n'était qu'un enfant capable de s'émerveiller et d'admirer les choses belles qui l'entourent, de redécouvrir sans cesse la nouveauté du premier jour. L'angoisse, la tendresse, la démesure, le besoin d'identification et de joie de l'auteur sont livrés dans ce film propre à réveiller le spectateur et à susciter, en lui, cet état de mauvaise conscience si nécessaire à la vie.
  • L'exil
    L'exil
    Thomas Vamos 1971 1 h 34 min
    Sommé par ses patrons de ne diffuser qu'une information neutre, Jean, un reporter, quitte la ville avec son amie pour aller recueillir les témoignages de gens simples, au coeur des Laurentides, et atteindre auprès d'eux et hors de la société à une authentique liberté, au bonheur. Le départ est joyeux, mais l'isolement dans lequel ils se cantonnent ne leur apporte, ni à l'un ni à l'autre, les résultats qu'ils en attendaient. L'aventure se solde par un échec. Serait-ce illusion de croire que l'on peut échapper à la collectivité à laquelle on appartient?
  • La noce est pas finie
    La noce est pas finie
    Léonard Forest 1971 1 h 25 min
    À la fois film à scénario, reportage et enquête sociologique, ce long métrage est avant tout une aventure collective. Fait en collaboration avec un groupe de citoyens du comté de Gloucester, au Nouveau-Brunswick, le film s'adresse non seulement à la population concernée mais également à qui veut bien reconnaître l'importance sans cesse croissante du fait social.
  • Mon enfance à Montréal
    Mon enfance à Montréal
    Jean Chabot 1970 1 h 3 min
    Ce long métrage de fiction raconte l’histoire d'un père, d’une mère et de leur jeune garçon qui, pour se sortir de la misère, quittent le village où ils habitent pour tenter leur chance à Montréal. Quel sort la vie leur réserve-t-elle? Pendant combien de temps l'enfant pourra-t-il, à travers son regard, transfigurer le monde qui l'entoure?
  • «C'est ben beau l'amour»
    «C'est ben beau l'amour»
    Marc Daigle 1971 1 h 26 min
    Dans une petite ville du Québec, six jeunes filles et garçons vivent, sous les yeux du spectateur, trois mois de leur existence. Issus de milieux divers, ils ont chacun des préoccupations propres et fort différentes; certains s'intéressent surtout à la politique tandis que les autres soulèvent volontiers des questions aussi générales que celles de la liberté, de l'amour, du travail, du sexe et de la religion, de la drogue, voire même des grands problèmes du monde contemporain. Apparaît, cependant, un centre d'intérêt commun : la naissance d'un enfant et les implications que cela comporte.
  • Vive la France
    Vive la France
    Raymond Garceau 1970 1 h 19 min
    À travers des séquences qui gardent le charme du langage populaire et le ton d'une raillerie constante que tempèrent l'humour et la bonne humeur, cette satire légère et enjouée, piquante mais sans amertume, invite le spectateur à participer aux réactions diverses que peut provoquer, dans une petite ville de province, la venue d'un professeur français. Si, d'aventure, ce professeur est original dans ses manières, bizarre dans son comportement et de caractère étrange, la satire rejoint alors la comédie et elle promet à tous des pintes de bon temps! Rivière-du-Loup et sa région pittoresque ont servi de cadre à ce film produit en 1970.
  • On est loin du soleil
    On est loin du soleil
    Jacques Leduc 1970 1 h 19 min
    Long métrage de fiction inspiré de la vie du Frère André. Sur une courte biographie de ce grand mystique, thaumaturge du Québec célèbre en Amérique du Nord, des personnages évoluent au rythme du quotidien. Chacun y incarnera un aspect du Frère André et marquera le lien intime qui l'unit à la société et qui a rendu possible le phénomène qu’il représente.
  • Ainsi soient-ils
    Ainsi soient-ils
    Yvan Patry 1970 1 h 15 min
    Un groupe de jeunes Québécois, filles et garçons, présentent un spectacle et échouent lamentablement. Doivent-ils en rester là? Certes non. De nouveau, ils se rassemblent et tentent de reprendre leur expérience pour en arriver à une libération collective. Mais ils prennent vite conscience de l'impossibilité de leur tentative. Chacun d'eux est en conflit avec le monde qui les entoure. Que faire quand on ne peut plus jouer le jeu?
  • Entre tu et vous
    Entre tu et vous
    Gilles Groulx 1969 1 h 4 min
    Ce long métrage de fiction est une chronique de la vie quotidienne. Un portrait de la dépendance de l'individu à l'égard de la société de consommation, dans la mesure où elle réduit l'humain et le dégrade par ses structures mêmes, et qui doit, selon Gilles Groulx, être contestée et transformée. Tourné dans un contexte socio-économique datant de 1969, ce film ne nous offre point d'histoire avec épisodes et intrigue, mais une série de sept séquences retraçant la vie d'un couple et sa dissolution progressive dans un univers où la séduction joue sans cesse.
  • Où êtes-vous donc?
    Où êtes-vous donc?
    Gilles Groulx 1969 1 h 35 min
    Second long métrage de fiction réalisé par Gilles Groulx, ce film expérimental contestataire suit trois personnages conçus pour symboliser les diverses attitudes possibles envers la société de consommation. Ancrée dans le Québec de la fin des années 1960, l’œuvre engagée suit de près ces êtres fictifs dans leur quotidien, en montrant leurs désirs et leurs épreuves. Où êtes-vous donc? est un appel à la résistance qui mise sur l’innovation formelle en multipliant de façon originale les voix hors champ, les collages sonores et les slogans publicitaires.
  • Jusqu'au coeur
    Jusqu'au coeur
    Jean Pierre Lefebvre 1968 1 h 32 min
    Long métrage mettant en scène une allégorie empreinte d'intellectualité, réalisé à une époque particulièrement influencée par le cinéaste Jean-Luc Godard. Un homme, signe de l'individu total, libre et multiple, refuse la guerre sous toutes ses formes. La société s'empare donc de ce déserteur, elle l'emprisonne, l'affaiblit à coup de publicité, va même jusqu'à l'opérer au cerveau pour lui rendre le sens de la guerre. Elle l'entraîne de force dans le luxe de ses apparences, de ses jeux, de ses couleurs. Mais, aussi puissante soit-elle, elle ne peut le priver de son coeur. Film poétique, démystification cruelle de la société, histoire d'amour et de liberté retrouvée, ce long métrage de Jean Pierre Lefebvre illustre le conflit grandissant entre l'individu et la société et revêt une signification nouvelle en regard de la vague actuelle de pacifisme dans le monde.
  • Un autre pays
    Un autre pays
    Don Haldane 1963 1 h 9 min
    Ce long métrage de fiction émouvant et authentique rappelle la sécheresse de 1929 dans les Prairies canadiennes, les désastres de la crise économique, la désolation et l'anéantissement des cultivateurs. Enfin, l'âpreté des travaux et des jours commence à porter ses fruits. Les emblavures se multiplient et la terre désolée se met à regorger de richesses.
  • Seuls les enfants étaient présents
    Seuls les enfants étaient présents
    George Kaczender 1968 1 h 39 min
    Incapable de choisir une nouvelle vie qui s'offre à lui au cours d'une aventure amoureuse, tout aussi impuissant à reprendre le contact avec les siens, à son foyer et au travail, un homme s'enfonce dans une dépression qui amènera l'éclatement du noyau familial. Une interview fortuite à la télévision révèle à Robert Harrison ce qu'il est vraiment : un être mort aux événements qui font le monde actuel. Ce long métrage dramatique met en relief la nécessité de la participation des individus à la société moderne et le processus de dispersion d'une famille prisonnière d'une échelle de valeurs dépassées.
  • Mon amie Pierrette
    Mon amie Pierrette
    Jean Pierre Lefebvre 1968 1 h 8 min
    Long métrage de fiction narrant l'idylle de deux adolescents durant les vacances au chalet familial, jusqu'à l'arrivée d'un étranger qui vient bouleverser la situation. Conflit des générations, matriarcat québécois, trahison des sexes, sont quelques-uns des thèmes qui couvent, à l'état latent, sous la simplicité et l'humour des situations. Oeuvre marquante d'un cinéaste important, ce film produit en 1967 prend valeur de rétrospective, en nous montrant les débuts surréalistes d'une grande figure du monde du spectacle au Québec: Raoul Duguay.
  • C'est pas la faute à Jacques Cartier
    C'est pas la faute à Jacques Cartier
    Clément Perron  et  Georges Dufaux 1967 1 h 12 min
    Ce long métrage de fiction nous emporte dans un tour du Québec peu banal en compagnie de trois touristes américains. Un guide hautement fantaisiste mène le bal dans une atmosphère de bonne humeur. Des incidents baroques, des drôleries, quelques scènes amoureuses, un caméo de Denys Arcand, des sarabandes comiques se bousculent dans cette comédie où l'actualité de l’époque – le film a été tourné dans les années 1960 – joue un rôle de premier plan. Satire sur nous-mêmes et notre société, ce film n'a qu'une ambition: donner la lune aux Québécois dans un monumental éclat de rire.
  • Ernie
    Ernie
    Don Owen 1967 1 h 28 min
    Ce long métrage de fiction suit les aventures du jeune Ernie, de retour en ville après un séjour en clinique psychiatrique, sans défense et encore mal préparé à affronter la vie. Tour à tour recueilli par Donna et Gail, il multiplie les écarts de conduite et finit par être perdant à son propre jeu. Tourné à Montréal, ce classique de Don Owen, imprégné par une poésie psychédélique, explore le monde de la jeunesse des grandes villes à la recherche constante de stimulants et de modes de vie nouveaux. Au générique figurent quelques-uns des meilleurs comédiens de la nouvelle école d'art dramatique de Montréal. En anglais, avec sous-titres français.
  • Le grand Rock
    Le grand Rock
    Raymond Garceau 1967 1 h 12 min
    Long métrage de fiction sur l’ascension d’un villageois sans histoire dans le crime organisé. Dans les campagnes du Québec, un nouveau phénomène a fait son apparition: la violence. Comment un beau grand garçon de village, libre et paisible, se laisse-t-il entraîner sur la voie du crime? Telle est l'histoire du grand Rock après son mariage avec Régine, qui convoite tous les biens que vante la publicité. Amour et action, beauté et violence : un film dramatique tourné dans les décors enneigés des Laurentides.
  • Kid Sentiment
    Kid Sentiment
    Jacques Godbout 1968 1 h 27 min
    Entre fiction et documentaire, ce long métrage de Jacques Godbout pose un regard critique sur la jeunesse québécoise des années 1960. Kid Sentiment, c'est l'adolescent qui dit non à la tendresse parce qu'elle est gênante. Sur le thème de l'initiation amoureuse, la caméra se fait témoin de cette jeunesse lucide, drôle, amie du bruit et de l'excentricité. Réalisé avec la participation de deux membres du groupe de chanteurs yéyé, les Sinners.
  • YUL 871
    YUL 871
    Jacques Godbout 1966 1 h 10 min
    Long métrage de fiction racontant le périple d’un ingénieur européen de passage à Montréal, qui doit attendre 2 jours un rendez-vous d'affaires. Pour tuer le temps, il se promène dans les rues, et se met à la recherche de ses parents, dont la guerre l'a séparé dès l'âge de 4 ans. L'aventure s'amène sous les traits d'une fillette de 11 ans et d'une jeune beauté. Rencontres qui le marquent et l'obligent à se définir.
  • «Départ sans adieux»
    «Départ sans adieux»
    Don Owen 1964 1 h 20 min
    Long métrage de fiction sur l’adolescence au Canada durant les années 1960, la vie en marge de la société, l’apprentissage des responsabilités et l’affirmation de soi. Existe-t-il d’autres valeurs que l’argent, le confort, la sécurité et la respectabilité? C’est ce que se demande Peter, 18 ans, qui quitte son domicile familial de Toronto pour apprendre à vivre sans le soutien de ses parents. Amoureux de Julie, il doit faire un choix pénible et lutter contre les règles établies.
  • Le festin des morts
    Le festin des morts
    Fernand Dansereau 1965 1 h 19 min
    Une dramatisation inspirée des Relations des Jésuites. En 1638, dans le pays des Hurons, des missionnaires sont menacés d'une condamnation à mort et pendant la nuit, le plus jeune d'entre eux s'interrogera avec angoisse sur sa vocation et son action.
  • Les brûlés
    Les brûlés
    Bernard Devlin 1959 1 h 54 min
    Long métrage de fiction inspiré du roman Nuages sur les brûlés de Hervé Biron sur la colonisation du nord du Québec dans les années 1930. Mettant en vedette Félix Leclerc, ce film évoque le dur labeur des colons de l'Abitibi aux prises avec une terre inhospitalière et la peur constante de manquer de l'essentiel pour vivre.
  • Il était une guerre
    Il était une guerre
    Louis Portugais 1959 1 h 34 min
    Fiction explorant la fameuse course au mariage de milliers de jeunes gens voulant échapper à la conscription. On y découvre les problèmes du travail dans les « usines de guerre », la campagne d'Italie, en 1943, et enfin le retour au pays où l'adaptation à la vie civile cause bien des déboires.
  • Les 90 jours
    Les 90 jours
    Louis Portugais 1959 1 h 41 min
    Ce long métrage de fiction emprunte les traits du documentaire sociopolitique pour raconter les étapes d’une longue grève dans une ville imaginaire du Québec. Dirigés par le jeune René Gagnon, des ouvriers militent pendant 90 jours pour mettre fin aux congédiements injustes et obtenir de meilleures conditions de travail. Parviendront-ils à se faire entendre? Une œuvre saisissante sur la solidarité et le syndicalisme.
  • Les mains nettes
    Les mains nettes
    Claude Jutra 1958 1 h 13 min
    Long métrage de fiction dont l’histoire gravite autour d’une dizaine d'employés de bureau. Ils vivent ensemble une existence médiocre, monotone et banale jusqu’à l’arrivée d’un nouveau gérant de personnel dont la mission sera de moderniser l'administration. En voulant congédier un employé de quarante-cinq ans de services, il découvrira la révolte et la solidarité des employés. Claude Jutra rend ici, avec justesse, la misère psychologique qui accable les cols blancs dans les années 1950.