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À la mémoire de Jacques Drouin

Cinéaste d’animation, monteur, Jacques Drouin, dont l’œuvre est réalisée entièrement à l’écran d’épingles, aura marqué le cinéma d’animation en perpétuant et en renouvelant cette technique créée dans les années 1930 par Alexandre Alexeïeff et Claire Parker.

  • Empreintes
    Empreintes
    Jacques Drouin 2004 6 min
    Ce court métrage d'animation aborde une toute nouvelle façon de concevoir l'image animée sur écran d'épingles. Inspiré par Les Barricades mystérieuses de Couperin, Drouin fait pivoter l'écran sur lui-même et capte ses reliefs à la lumière rasante, créant ainsi une sculpture dont les formes savamment modelées nous sont dévoilées par la pellicule photographique. Film sans paroles.
  • Une leçon de chasse
    Une leçon de chasse
    Jacques Drouin 2001 13 min
    Réalisé à l’écran d’épingles par Jacques Drouin, ce court métrage d'animation est inspiré d'un conte du romancier Jacques Godbout. Nous sommes en pleine saison de chasse : le jeune Antoine est fasciné par son voisin, un mystérieux personnage réputé grand chasseur. Il réussira à convaincre son nouvel ami de l'initier aux secrets de la chasse. En pleine forêt, une grande surprise les attend tous les deux…
  • Ex-enfant
    Ex-enfant
    Jacques Drouin 1994 4 min
    Ce court métrage d’animation raconte l’histoire d’un homme et de son fils, tous deux enrôlés, lors d’un conflit armé. Tapi au fond de la tranchée, le jeune garçon est paralysé par la peur. Son père le remplace au poste de tir et est aussitôt abattu. Saisi d'horreur, l'enfant comprend que la guerre n'est pas un jeu. Inspiré par l'article 38 de la Convention des Nations Unies relative aux droits de l'enfant, ce film illustre le droit de l'enfant de moins de 15 ans à ne pas être enrôlé dans l'armée.
  • L'Heure des anges
    L'Heure des anges
    Jacques Drouin  et  Bretislav Pojar 1986 18 min
    De sa fenêtre, un jeune homme voit une femme traverser un parc. Il court à sa rencontre. Mais en voulant attraper une rose qu'elle lui lance, il est renversé par une voiture. Frappé de cécité temporaire, il se heurte dès lors à son environnement et n'a de repos que lorsque cette femme mystérieuse lui apparaît de nouveau. Technique jumelant les marionnettes et l'écran d'épingles animé pour la première fois en couleurs.
  • Le paysagiste
    Le paysagiste
    Jacques Drouin 1976 7 min
    Une animation puissante réalisée avec l'écran d'épingles d'Alexeieff-Parker convie le spectateur à un voyage dans le subconscient. Film sans paroles.
  • Trois exercices sur l'écran d'épingles d'Alexeieff
    Trois exercices sur l'écran d'épingles d'Alexeieff
    Jacques Drouin 1974 4 min
    Court métrage d’animation réalisé en trois parties à l’écran d’épingles d’Alexeieff-Parker. Avec ces trois exercices, le réalisateur Jacques Drouin expérimente avec seul le jeu de la lumière et de l'ombre. Originale, cette expérience nous présente une réalité qui n'est pas tronquée bien qu'elle puisse apparaître ainsi : la faculté d'émerveillement saura créer le lien nécessaire entre le quotidien et la façon dont il a été rendu.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Denys Desjardins 2014 5 min
    L'écran d'épingles est lié au destin artistique de Jacques Drouin. Il est le seul à y avoir consacré sa carrière depuis la mort de son inventeur, Alexandre Alexeïeff. Celui-ci et Claire Parker ont réalisé de grands films avec cette mythique « machine à rêver » construite en 1931. Seuls dix prototypes seront fabriqués, dont l'un, acquis par l'ONF en 1972, tombe entre les mains de Drouin. Fasciné, il s'approprie l'instrument – ce qui réjouit Alexeïeff vieillissant. Cet écran au relief fait de 240 000 épingles transforme ombre et lumière en personnages, en paysages mouvants comme le sable. Le cinéaste façonne patiemment des œuvres remarquables, du film Le paysagiste (1976) à Empreintes (2004), où il déploie un savoir-faire inégalé qu'il transmet à son tour, aujourd'hui. Les Archives françaises du film à Paris font même appel à Drouin, en 2007, pour restaurer les écrans d'épingles Alexeïeff-Parker.
  • Jacques Drouin en relief
    Jacques Drouin en relief
    Guillaume Fortin 2009 40 min
    Ce documentaire est le portrait de l’animateur du Paysagiste, de son enfance dans l’Est du Québec à sa carrière à l’ONF. Formé à l’École des beaux-arts de Montréal et à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Drouin est en quelque sorte devenu l’héritier d’Alexandre Alexeïeff lorsqu’il a commencé à travailler avec l’écran d’épingles d’Alexeïeff-Parker, en 1974. Relatant ses relations avec le cinéaste et inventeur, revenant avec lucidité et précision sur l’ensemble de sa propre filmographie, Jacques Drouin livre ici un témoignage précieux sur la création. Enrichi de nombreux extraits et d’images inédites tirées des archives personnelles du cinéaste, Jacques Drouin en relief est à la fois l’aventure d’une vie et une précieuse leçon de cinéma.
  • Jacques Drouin – Séquences animées
    Jacques Drouin – Séquences animées
    2009 6 min
    Au cours de sa carrière de cinéaste et de monteur, Jacques Drouin a créé plusieurs séquences d'animation à intégrer dans les documentaires. Il utilisait souvent la technique de l'écran d'épingles. Dans ce film de six minutes, il nous parle de cette participation aux films des autres.
  • Écran d'épingles
    Écran d'épingles
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous amène dans l’imagination débordante du réalisateur Jacques Drouin, lequel utilise l’un des instruments les plus rares du cinéma d’animation, l’écran d’épingles. L’occasion unique de voir de près cet appareil inventé dans les années 30, constitué d’un tableau rectangulaire sur lequel sont plantées près de 250 000 épingles. En complément : deux réalisations de Drouin semblables à des gravures en mouvement, Empreintes et Trois exercices sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff, produites à l’ONF.