Les films d’André Melançon sur la jeunesse ont marqué plusieurs générations d’enfants. Le premier opus de la série Contes pour tous, La guerre des tuques (1984), est sans contredit le plus célèbre. À l’ONF, il a tourné trois courts métrages de la série Toulmonde parle français : Les tacots (1974), Le violon de Gaston (1974) et « Les Oreilles » mène l’enquête (1974), qui sont devenus des classiques du cinéma jeunesse. À cela s’ajoutent trois documentaires importants sur le même thème : Les vrais perdants (1978), Printemps fragiles (2005) et L’âge de passion (2007). Dans les années 1990, il réalise et écrit plusieurs séries pour la télévision et un long métrage de fiction, Rafales (1990), pour un public plus général. Récipiendaire de l’Ordre national du Québec en 2013 et lauréat du prix Hommage au Gala du cinéma québécois en 2015 pour sa contribution exceptionnelle au cinéma d’ici, André Melançon figure au générique de plus d’une cinquantaine de films, comme réalisateur, scénariste ou comédien.