On ne pouvait davantage morceler le sol, fractionner les fermes : il n'y avait plus de place pour eux. Les hommes partirent d'abord. Ils quittèrent les vieilles paroisses de la vallée pour monter vers le Nord. Au bout du long voyage, un dur labeur les attendait. Ils s'attaquèrent à la forêt. Bientôt, chaque clairière eut sa cabane en bois rond. Alors vinrent les femmes et les enfants, les terres nouvelles résistaient aux efforts des colons. Ce n'était pas assez d'abattre les arbres et d'essoucher à force de bras : il leur fallait encore fuir une terre qui n'avait jamais été …
On ne pouvait davantage morceler le sol, fractionner les fermes : il n'y avait plus de place pour eux. Les hommes partirent d'abord. Ils quittèrent les vieilles paroisses de la vallée pour monter vers le Nord. Au bout du long voyage, un dur labeur les attendait. Ils s'attaquèrent à la forêt. Bientôt, chaque clairière eut sa cabane en bois rond. Alors vinrent les femmes et les enfants, les terres nouvelles résistaient aux efforts des colons. Ce n'était pas assez d'abattre les arbres et d'essoucher à force de bras : il leur fallait encore fuir une terre qui n'avait jamais été remuée. Voilà pourquoi l'histoire de la colonisation de l'Abitibi tient de l'épopée.
Ce court documentaire illustre les défis auxquels firent face les nouveaux arrivants en Abitibi. Fuyant la dépression, et motivés par le goût de nouvelles aventures et des rêves de prospérité, ils durent travailler avec acharnement afin de survivre et de transformer les terres vierges de l’Abitibi. Considérez les défis, décrits au début du documentaire, auxquels furent confrontés les nouveaux venus. Comment l’arrivée de la machinerie a-t-elle facilité les tâches manuelles? Quels problèmes cette machinerie a-t-elle créés ? Le réalisateur souligne que « la terre du Nord n’aime pas les faibles ». Est-ce toujours le cas avec les connaissances et les méthodes d’aujourd’hui ? Créez une liste de 10 objets dont vous auriez besoin pour survivre si vous arriviez dans une terre nouvelle.