Avant qu’il ne soit trop tard ... suit la trajectoire personnelle de trois « femmes de réconfort » qui figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de soixante-dix ans après leur emprisonnement dans ces prétendus « centres de délassement », les trois aïeules à la santé chancelante – grand-mère Gil en Corée du Sud, grand-mère Cao en Chine et grand-mère Adela aux Philippines – en sont au crépuscule de leur vie. Murées depuis des décennies dans le silence et la …
Avant qu’il ne soit trop tard ... suit la trajectoire personnelle de trois « femmes de réconfort » qui figuraient parmi les quelque 200 000 adolescentes et jeunes adultes que l’armée japonaise impériale a enlevées et forcées à l’esclavage sexuel durant la Deuxième Guerre mondiale. Plus de soixante-dix ans après leur emprisonnement dans ces prétendus « centres de délassement », les trois aïeules à la santé chancelante – grand-mère Gil en Corée du Sud, grand-mère Cao en Chine et grand-mère Adela aux Philippines – en sont au crépuscule de leur vie. Murées depuis des décennies dans le silence et la honte de leur passé, elles savent qu’il ne leur reste que peu de temps pour témoigner des faits réels et faire en sorte que cette horrible page d’histoire marque les mémoires. Qu’elles cherchent à obtenir des excuses officielles du gouvernement japonais, ou à rassembler le courage nécessaire pour finalement partager leur secret avec leurs proches, c’est leur détermination qui pousse ces femmes à saisir cette dernière occasion de mener les générations futures sur la voie de la réconciliation, de la guérison et de la justice.
Discutez de la façon dont les témoignages des grands-mères contribuent à faire en sorte que les pays assument la responsabilité des crimes de guerre qu’ils ont commis. Donnez des exemples de résilience des survivants. Dans une certaine mesure, le gouvernement japonais s’est excusé des atrocités infligées aux Coréennes en temps de guerre, sans toutefois faire amende honorable à l’endroit des femmes d’autres pays — Expliquez sa résistance à présenter des excuses en bonne et due forme à toutes les victimes. Dans sa résolution 1994/45, la Commission des droits de l’homme des Nations unies a nommé un rapporteur spécial chargé de la question de la violence contre les femmes — Dans quelle mesure les Nations unies sont-elles efficaces pour éliminer toute violence fondée sur le sexe en temps de guerre?