Une véritable fièvre s'est emparée de Londres au printemps 1953. On cogne du marteau, on hisse drapeaux et banderolles; la cité redevient le centre du monde. Tout n'est que symphonie de couleurs, de nuances légères, qui sied à une jeune reine. Devant la Maison canadienne, des ouvriers construisent d'immenses estrades où prendront place des milliers de spectateurs venus de tous les pays du Commonwealth et de l'Empire. Puis, c'est le grand matin. À l'abbaye de Westminster, Élisabeth II est sacrée reine. Les quarante et un canons du parc St-James et les soixante et un de la Tour de Londres tonnent. …
Une véritable fièvre s'est emparée de Londres au printemps 1953. On cogne du marteau, on hisse drapeaux et banderolles; la cité redevient le centre du monde. Tout n'est que symphonie de couleurs, de nuances légères, qui sied à une jeune reine. Devant la Maison canadienne, des ouvriers construisent d'immenses estrades où prendront place des milliers de spectateurs venus de tous les pays du Commonwealth et de l'Empire. Puis, c'est le grand matin. À l'abbaye de Westminster, Élisabeth II est sacrée reine. Les quarante et un canons du parc St-James et les soixante et un de la Tour de Londres tonnent. La reine quitte l'abbaye pour se rendre au palais de Buckingham, au centre d'un extraordinaire cortège, et sous les acclamations d'un million de personnes.