Au début des années 60, le Québec passe à la vitesse de l’éclair de la ruralité canadienne-française à une société urbaine et moderne qui se définira bientôt comme québécoise. Aujourd’hui, les cinéastes dans la trentaine et la quarantaine ont du mal à définir leur génération. « On est passé d’un cinéma politique au nihilisme et à l’individualisme, résume Denis Villeneuve. Mais ce qui m’inspire au Québec, c’est le rapport de pouvoir entre hommes et femmes. Le Québec est une forme de laboratoire, un univers qui avance, qu’on peut observer ici mais pas ailleurs. » Ainsi, le Québec serait peut-être à …
Au début des années 60, le Québec passe à la vitesse de l’éclair de la ruralité canadienne-française à une société urbaine et moderne qui se définira bientôt comme québécoise. Aujourd’hui, les cinéastes dans la trentaine et la quarantaine ont du mal à définir leur génération. « On est passé d’un cinéma politique au nihilisme et à l’individualisme, résume Denis Villeneuve. Mais ce qui m’inspire au Québec, c’est le rapport de pouvoir entre hommes et femmes. Le Québec est une forme de laboratoire, un univers qui avance, qu’on peut observer ici mais pas ailleurs. » Ainsi, le Québec serait peut-être à se forger une identité bien distincte, à l’avant-garde des évolutions sociales dans le monde.