Œuvre cinématographique aussi sensible qu’hypnotique, La fin des terres sonde avec finesse et lucidité la conscience politique et identitaire de notre époque, du point de vue de millénariaux.
Sur fond d’errance à travers les lieux qui ont fait le Québec, La fin des terres interroge le récit québécois en donnant la parole à des jeunes qui n’ont pas pu voter au référendum de 1995. C’est à partir d’eux-mêmes qu’ils cherchent aujourd’hui à créer de nouvelles « Terres des Hommes ».
Dans son premier long métrage documentaire, Loïc Darses propose une réflexion sur la quête identitaire au Québec. Donnant la parole à 17 personnalités publiques de la génération des millénariaux, il soulève la question du patriotisme, de l’héritage du passé religieux et de la réappropriation du pays. Le documentaire, fin et lucide, esquisse les défis que pose l’attachement au territoire pour les communautés francophones, anglophones, racisées, autochtones, féministes, etc. Racontez des moments, des projets ou des réalisations mettant en lien tous les Québécois réunis. Formulez quelques questions sur l’avenir du Québec soulevées dans le film et tentez d’y répondre. Quels sont les liens existants entre le titre La fin des terres et les paysages urbains des quartiers populaires et ethniques? Créez un court texte illustrant l’avenir du Québec au 21e siècle. Quels enjeux sociaux et politiques rassembleurs pourraient susciter la contribution des immigrants et des peuples autochtones? Rédigez un pacte social pour le Québec comme terre de métissage. Comment le rythme lent du film contribue-t-il à favoriser une introspection personnelle sur l’identité du Québec?