Une œuvre d’anticipation, un film-manège prémonitoire où les angoisses liées à l’anthropocène passent de l’écran à la chair.
Réflexion sur le destin de l’humanité à l’ère de l’anthropocène, Le fond de l’air est un film-manège, un tourbillon de sons et d’images. Quatrième long métrage de Simon Beaulieu, cet essai cinématographique plonge le spectateur dans une aventure sensorielle subjective consistant à vivre dans sa chair la surcharge d’information du quotidien. Une expérience esthétique intense de l’effondrement imminent de notre civilisation à l’heure des changements climatiques et de l’écoanxiété.