Il entre à l’ONF, un film amateur en poche. Dès 1949, à 20 ans, on l’envoie 18 mois dans l’Arctique tenir la caméra pour des films sur le peuple inuit. Jean Roy est ensuite caméraman pour tous les réalisateurs des glorieuses années 1950-1960 : les Devlin, Dansereau, Garceau, Giraldeau, Koenig, Kroitor, Palardy, Portugais… Il a pour assistants Michel Brault, George Dufaux ! Avec sept autres caméramans, il tourne Jour de juin (1959) dans l’esprit du cinéma direct naissant. Roy accompagne Pierre Patry dans l’aventure privée de Coopératio et fait la direction photo de Trouble-fête (1963), premier succès québécois en salle. …
Il entre à l’ONF, un film amateur en poche. Dès 1949, à 20 ans, on l’envoie 18 mois dans l’Arctique tenir la caméra pour des films sur le peuple inuit. Jean Roy est ensuite caméraman pour tous les réalisateurs des glorieuses années 1950-1960 : les Devlin, Dansereau, Garceau, Giraldeau, Koenig, Kroitor, Palardy, Portugais… Il a pour assistants Michel Brault, George Dufaux ! Avec sept autres caméramans, il tourne Jour de juin (1959) dans l’esprit du cinéma direct naissant. Roy accompagne Pierre Patry dans l’aventure privée de Coopératio et fait la direction photo de Trouble-fête (1963), premier succès québécois en salle. Responsable du service de la caméra de l’ONF (1972-1983), Jean Roy institue ce qu’on appelle aujourd’hui l’Aide au cinéma indépendant (ACIC). Grâce à lui, depuis 40 ans, des générations de cinéastes indépendants obtiennent le soutien technique de l’ONF pour compléter leurs films.