Ce document fait le portrait de la cinéaste Monique Fortier. Il fallait tordre le cou du destin pour qu'une femme se retrouve à l'ONF, dans cet univers masculin des années 1950. Tout se bouscule pour elle. De secrétaire à monteuse, Monique Fortier devient la première femme francophone à réaliser un film à l'ONF, À l'heure de la décolonisation (1963), au même moment qu'Anne Claire Poirier. Elle choisit par la suite de se consacrer au montage. Le regard fixé sur l'écran lumineux de la Steenbeck, cette artiste de l'ombre participe à cette nouvelle écriture qui donne forme et sens aux élans …
Ce document fait le portrait de la cinéaste Monique Fortier. Il fallait tordre le cou du destin pour qu'une femme se retrouve à l'ONF, dans cet univers masculin des années 1950. Tout se bouscule pour elle. De secrétaire à monteuse, Monique Fortier devient la première femme francophone à réaliser un film à l'ONF, À l'heure de la décolonisation (1963), au même moment qu'Anne Claire Poirier. Elle choisit par la suite de se consacrer au montage. Le regard fixé sur l'écran lumineux de la Steenbeck, cette artiste de l'ombre participe à cette nouvelle écriture qui donne forme et sens aux élans spontanés du cinéma direct. De film en film, des complicités se développent avec les Perrault, Godbout, Gosselin, Arcand, Rached... Elle est derrière l'œuvre de ces grands. Monique Fortier et Anne Claire Poirier termineront ensemble leur carrière d'exception en 1997 avec le montage du dernier film de cette dernière, Tu as crié LET ME GO.