Le jeune photographe quitte la Suisse non pas pour le Canada mais pour l'ONF ! Rêvant de cinéma, il choisit le montage avec Gilles Carle Dimanche d'Amérique (1961). C'est le temps des découvrances : Michel Brault et Pierre Perrault entraînent Werner Nold dans une des explorations marquantes de ces folles années du direct. Des kilomètres de pellicule 16 mm et de ruban magnétique s'accumulent aux pieds du monteur – un tournage sans précédent. Nold avance en terre inconnue et construit un récit vécu, épique, Pour la suite du monde (1963). Aguerri, il poursuit de fructueuses collaborations avec Carle, Jutra, Carrière, …
Le jeune photographe quitte la Suisse non pas pour le Canada mais pour l'ONF ! Rêvant de cinéma, il choisit le montage avec Gilles Carle Dimanche d'Amérique (1961). C'est le temps des découvrances : Michel Brault et Pierre Perrault entraînent Werner Nold dans une des explorations marquantes de ces folles années du direct. Des kilomètres de pellicule 16 mm et de ruban magnétique s'accumulent aux pieds du monteur – un tournage sans précédent. Nold avance en terre inconnue et construit un récit vécu, épique, Pour la suite du monde (1963). Aguerri, il poursuit de fructueuses collaborations avec Carle, Jutra, Carrière, Godbout, jusqu'au démentiel Jeux de la XXIe Olympiade (Labrecque, 1977). L'ampleur du tournage – 32 équipes – élève le montage au rang de discipline olympique ! Alternant documentaire, fiction et animation, Werner Nold est l'architecte d'une centaine de films, admirable carrière où la transmission du métier devient une ardente vocation.