Sensibilisée au mal de vivre grandissant des jeunes autochtones par le suicide de son propre fils aîné, Annie Smith-St-Georges a décidé de mener campagne pour l'affirmation d'une fierté amérindienne. Avec l'appui de son mari Robert, un Métis du Québec, cette Algonquine s'est battue pendant huit ans pour la création d'un Centre national des arts autochtones à Ottawa. Nous retrouvons Annie au cours des derniers mois de sa croisade. Délaissant le récit chronologique, la trame narrative du film se construit autour des souvenirs d'Annie et des rapports qu'elle entretient avec les êtres, notamment, avec son mari, ses trois autres fils, son …
Sensibilisée au mal de vivre grandissant des jeunes autochtones par le suicide de son propre fils aîné, Annie Smith-St-Georges a décidé de mener campagne pour l'affirmation d'une fierté amérindienne. Avec l'appui de son mari Robert, un Métis du Québec, cette Algonquine s'est battue pendant huit ans pour la création d'un Centre national des arts autochtones à Ottawa. Nous retrouvons Annie au cours des derniers mois de sa croisade. Délaissant le récit chronologique, la trame narrative du film se construit autour des souvenirs d'Annie et des rapports qu'elle entretient avec les êtres, notamment, avec son mari, ses trois autres fils, son père, l'architecte Douglas Cardinal, l'écrivain métis Bernard Assiniwi et un sage de sa communauté, William Commanda. Autant de tableaux de vie qui amènent à percevoir de l'intérieur le cheminement d'Annie pour vaincre sa douleur et, comme les êtres partagés entre deux cultures, se réapproprier son identité.