Mamori nous fait pénétrer dans un espace tressé de franges d’ombres et de lumières, de noir et de blanc, déliant une matière aqueuse, jouant avec les sources sonores et la texture de la pellicule 16 mm. Les images et les sons qui constituent la matière brute de ce film ont été captés par le cinéaste Karl Lemieux et le musicien d'avant-garde, spécialiste du « field recordings », Francisco López, à l’occasion d'un séjour dans la forêt amazonienne. Mêlant technique artisanale sur pellicule et technologie numérique, Mamori oscille entre enregistrement et réanimation, transmutant la matérialité brute du son et des images …
Mamori nous fait pénétrer dans un espace tressé de franges d’ombres et de lumières, de noir et de blanc, déliant une matière aqueuse, jouant avec les sources sonores et la texture de la pellicule 16 mm. Les images et les sons qui constituent la matière brute de ce film ont été captés par le cinéaste Karl Lemieux et le musicien d'avant-garde, spécialiste du « field recordings », Francisco López, à l’occasion d'un séjour dans la forêt amazonienne. Mêlant technique artisanale sur pellicule et technologie numérique, Mamori oscille entre enregistrement et réanimation, transmutant la matérialité brute du son et des images en une expérience sensorielle extrême, à la frontière du visible, de la figuration et de l'abstraction. Seules certaines infiltrations de la composition sonore ramènent notre imaginaire vers la forêt tropicale et ce lieu lointain de l’Amazonie qu’est Mamori.