« Nous voulons sortir notre musique de la salle de concert. » Pour séduire de nouveaux auditoires, le maestro californien d’origine japonaise Kent Nagano n’hésite pas à sortir des sentiers battus : les musiciens de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) jouent dans les écoles, dans l’amphithéâtre du club de hockey Canadien de Montréal, ainsi que dans les villages inuits du nord du Québec. Aux compositeurs canadiens, l’OSM commande des pièces non-conformistes, comme des concertos pour chanteurs de gorge inuits ou pour animateurs de radio et orchestre. Pendant une année entière, la cinéaste Bettina Ehrhardt accompagne l’OSM dans une série de …
« Nous voulons sortir notre musique de la salle de concert. » Pour séduire de nouveaux auditoires, le maestro californien d’origine japonaise Kent Nagano n’hésite pas à sortir des sentiers battus : les musiciens de l’Orchestre symphonique de Montréal (OSM) jouent dans les écoles, dans l’amphithéâtre du club de hockey Canadien de Montréal, ainsi que dans les villages inuits du nord du Québec. Aux compositeurs canadiens, l’OSM commande des pièces non-conformistes, comme des concertos pour chanteurs de gorge inuits ou pour animateurs de radio et orchestre.
Pendant une année entière, la cinéaste Bettina Ehrhardt accompagne l’OSM dans une série de concerts. Depuis le Grand Nord canadien jusqu’à Paris, elle témoigne de la façon dont cet orchestre riche en traditions révolutionne la façon de faire de la musique sous l’impulsion de Kent Nagano. Au travers des répétitions et des enregistrements d’œuvres de Bruckner, Mahler et Debussy, et de la direction de l’opéra Saint François d'Assise d’Olivier Messiaen, elle met en lumière la compréhension de la musique et la spiritualité de l’un des plus grands chefs d’orchestre de notre époque.