Plus qu’un documentaire captivant, il s’agit d’un appel à l’action, à l’heure où la jeunesse autochtone réclame le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.
Reconnue pour sa cinématographie intimiste, la réalisatrice Kim O’Bomsawin nous invite à plonger dans l’univers vibrant de Ninan Auassat : Nous, les enfants. Cette œuvre de longue haleine, dont le tournage s’est déroulé sur plus de six ans, suit les parcours de trois groupes d’enfants de nations différentes (Atikamekw, Eeyou-Cri et Innu).
En suivant ces jeunes au fil des étapes cruciales qui mènent jusqu’au seuil de l’âge adulte, nous devenons les témoins de leur vie quotidienne, de leurs aspirations et des défis auxquels ils font face.
Tourné « à hauteur d’enfant » et proposant une vision novatrice de la jeunesse autochtone, ce puissant documentaire est marqué par l’absence totale de la parole des adultes et des « experts de la jeunesse ». Il laisse ainsi toute la place à la nouvelle génération, et à son désir ardent d’être entendue.
Résultat : ce périple captivant devient un appel à l’action, à l’heure où la voix des jeunes résonne, réclamant le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.