Ce premier film de Raoul Duguay vide l'existence de son poids quotidien et l'exhausse jusqu'à la poésie. Progressivement, il remonte le cours des ans et rejoint le temps où l'homme n'était qu'un enfant capable de s'émerveiller et d'admirer les choses belles qui l'entourent, de redécouvrir sans cesse la nouveauté du premier jour. L'angoisse, la tendresse, la démesure, le besoin d'identification et de joie de l'auteur sont livrés dans ce film propre à réveiller le spectateur et à susciter, en lui, cet état de mauvaise conscience si nécessaire à la vie.
Ce premier film de Raoul Duguay vide l'existence de son poids quotidien et l'exhausse jusqu'à la poésie. Progressivement, il remonte le cours des ans et rejoint le temps où l'homme n'était qu'un enfant capable de s'émerveiller et d'admirer les choses belles qui l'entourent, de redécouvrir sans cesse la nouveauté du premier jour. L'angoisse, la tendresse, la démesure, le besoin d'identification et de joie de l'auteur sont livrés dans ce film propre à réveiller le spectateur et à susciter, en lui, cet état de mauvaise conscience si nécessaire à la vie.