Voilà qui résume bien la philosophie d’enseignement de Rhéal Hébert, professeur d’éducation physique. Quand il voit arriver en fauteuils roulants les sœurs Alyssa et Renelle, toutes deux atteintes de dystrophie musculaire, l’enseignant comprend qu’un défi de taille l’attend. Il décide dès lors de tout mettre en œuvre pour leur donner une expérience concrète de l’activité physique. Afin de favoriser leur autonomie, il entreprend les démarches pour leur procurer des fauteuils multisports. De là germe l’idée de monter un programme de basketball adapté. Le gymnase de l’école intermédiaire Grande-Digue, dans le sud du Nouveau-Brunswick, s’apprête à devenir le théâtre d’un exemple d’inclusion sociale hors du commun.
Étonnamment, leurs amis sans handicap commencent à s’intéresser au parasport. Ceux-ci demandent à avoir accès aux fauteuils, pour le simple plaisir de découvrir un autre sport. Dans cette situation d’inclusion inversée, c’est la majorité qui s’adapte à la minorité. Les jeunes sans handicap deviennent, en quelque sorte, les troisièmes roues des fauteuils de leurs camarades qui ont des limitations fonctionnelles. Elles acquièrent, dans ce contexte d’intégration nouveau genre, d’autant plus de force et de stabilité.
La troisième roue, court métrage documentaire tourné en 360, situe le spectateur au cœur même de ce miracle qui émerge dans ce gymnase du sud-est, pour s’étendre ensuite à toute une communauté. Au fil du récit, on comprend que c’est là que se trouve le pouvoir de l’inclusion, dans cette capacité à adopter la perspective de l’autre.
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