On sait que le quotidien des élèves baigne dans les textes médiatiques. Cette surabondance de choix médiatiques à portée de main est proposée à un rythme qui semble valoriser davantage la surconsommation que l’assimilation pure et simple du contenu. En tant qu’enseignants et enseignantes, nous nous demandons comment offrir des choix plus sains à l’appétit des élèves en matière d’éducation aux médias afin qu’ils puissent s’inscrire judicieusement dans le paysage médiatique saturé et en perpétuel changement. To watch this playlist in English, click here.
On sait que le quotidien des élèves baigne dans les textes médiatiques. Cette surabondance de choix médiatiques à portée de main est proposée à un rythme qui semble valoriser davantage la surconsommation que l’assimilation pure et simple du contenu.
En tant qu’enseignants et enseignantes, nous nous demandons comment offrir des choix plus sains à l’appétit des élèves en matière d’éducation aux médias afin qu’ils puissent s’inscrire judicieusement dans le paysage médiatique saturé et en perpétuel changement.
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Le fabuleux calendrier semble être un film stylistique amusant qui ridiculise gentiment celles et ceux d’entre nous qui aiment mieux rester à la maison pour regarder Netflix que quitter à contrecœur le confort du foyer pour participer à des activités sociales. Plongez dans le film une deuxième fois (rien de plus facile avec les courts métrages d’animation) et vous verrez facilement que l’artiste autochtone Meky Ottawa s’intéresse à l’oscillation entre deux désirs : être authentique et utiliser la technologie pour donner une fausse image de soi afin de répondre aux attentes sociales. Ce dernier film de la collection produite dans le cadre de la 12e édition du stage de formation Hothouse est une occasion intéressante pour les élèves de la 1re à la 5e secondaire (de la 9e à la 12e année) de discuter de ce qu’il y a de « factice » dans les médias et de la façon dont, selon le point de vue où l’on se place, il y a des moments où il semble socialement acceptable de falsifier les faits pour se protéger soi-même. En trouvant les petits riens du film, comme l’adaptation du pointeur de la souris et l’énoncé clairement affiché dans le ciel à la fin, vous en saurez long sur les convictions de l’artiste relativement aux normes sociales et au pouvoir subtil (et moins subtil) des images.
À titre d’enseignant, je conçois mes leçons en partant du principe que les compétences médiatiques jouent un rôle fondamental dans la motivation des élèves à apprendre, quelle que soit la matière. La composition de textes médiatiques au moyen d’une variété de lignes, de formes, de couleurs, de tailles et de textes constitue un excellent instrument pour chercher à comprendre; nous (personnel enseignant et élèves) devons en être conscients à tout moment. Je suis ici, d’Eoin Duffy, est une incroyable exploration du lien entre les différentes formes de textes médiatiques, les conventions qui les régissent et leur rôle dans la création de sens pour l’auditoire. Eoin Duffy invite le public à un voyage dans le temps au moyen d’un canevas minimaliste d’images stylisées qui raconte une histoire de profond désespoir.
BAM, de Howie Shia, met l’accent sur le rapport entre la composition et l’intérêt de l’auditoire dans cette très violente adaptation moderne du mythe d’Hercule. Les élèves de la 1re à la 5e secondaire (de la 9e à la 12e année) peuvent analyser les choix conceptuels du réalisateur comme le rôle de la couleur dans le film, les images où la violence est implicite ou manifestement explicite et l’incidence de la trame sonore sans voix sur l’intrigue globale du film.
Grâce aux technologies utilisées en classe, il est plus facile que jamais de traduire et d’animer les idées des élèves, notamment par l’animation 2D de photographies réelles, d’impressions ou de papiers découpés. Les films comme Orange, de Sylvie Trouvé, et Petit big bang, de Duncan Major, aident les élèves, dès la 4e année, à reconnaître qu’ils ne sont pas limités à un seul et unique mode d’expression.
Imprimé manuellement sur une ancienne table d’impression et en utilisant des blocs de linoléum gravés à la main, ce court métrage d'animation suit un nouveau père qui apprend sur la liberté d’expression et le pouvoir du lâcher-prise. Inspiré par le nouveau bébé garçon du cinéaste et des sons trouvés.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 11, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.