Si les arts, et en particulier la musique, nous touchent d’une façon que nous arrivons mal à cerner, ils parviennent néanmoins à clarifier des concepts et des idées en nous amenant à les comprendre et à nous en rapprocher. Faisant appel à la musique d’artistes noirs, cette sélection de films nous invite à partager le vécu de communautés noires. To watch this playlist in English, click here. Les films de cette sélection comprennent : Notes d’espoir Oscar Liberty Street Blues Les Girls Le Jazz - Un vaste complot Les États-Unis d'Afrique
Si les arts, et en particulier la musique, nous touchent d’une façon que nous arrivons mal à cerner, ils parviennent néanmoins à clarifier des concepts et des idées en nous amenant à les comprendre et à nous en rapprocher. Faisant appel à la musique d’artistes noirs, cette sélection de films nous invite à partager le vécu de communautés noires.
To watch this playlist in English, click here.
Les films de cette sélection comprennent :
Notes d’espoir
Oscar
Liberty Street Blues
Les Girls
Le Jazz - Un vaste complot
Les États-Unis d'Afrique
Ce long métrage documentaire brosse le portrait vivant et plein de délicatesse d’une communauté forcée de déménager. Au cœur du récit se trouve une jeune fille noire de 12 ans, aussi perspicace que lumineuse, qui, au fil de ses bouleversantes observations sur la vie, l’âme et la puissance de l’art, se fait la porte-parole des gens que la société réduit souvent au silence. Notes d’espoir témoigne en images du besoin universel de trouver sa voix et son appartenance.
Mélangeant séquences animées et extraits d’archives, Oscar est un portrait touchant du pianiste virtuose Oscar Peterson. Des débuts du jeune prodige de la Petite-Bourgogne à ses triomphes sur la scène internationale, ce documentaire de Marie-Josée Saint-Pierre aborde la profonde solitude de l’artiste constamment en tournée. Au son de sa musique tantôt entraînante, tantôt teintée de mélancolie, le film raconte avec émotion une vie dans le jazz.
Ce long métrage documentaire, haut en couleur, révèle les multiples facettes du jazz de la Nouvelle-Orléans. À travers ses danseurs et ses musiciens de rues, ses fêtes et ses traditions, découvrez cette ville, vivant au son de courants musicaux qui sont encore aujourd'hui l'expression des valeurs et de l'identité du peuple noir.
Les Girls rappelle les années 1920 à 1960, alors que Montréal était une ville ouverte et que l'on dansait toute la nuit au rythme des musiciens de jazz noirs. Trois danseuses des légendaires cabarets noirs qu'étaient le Rockhead's Paradise, le Terminal et le Café St-Michel, évoquent d'inoubliables souvenirs de leur vie au coeur de ce qui était alors l'un des centres de jazz les plus en vogue au monde. Bernice, Tina et Olga se racontent. Ces trois danseuses professionnelles dont la carrière a débuté à l'adolescence, ont connu les années folles, puis la crise des années trente, et l'âge d'or des boîtes de nuit jusqu'aux années soixante. Les Girls mêlent leurs souvenirs à des séquences d'archives rarement vues. Leur histoire a comme toile de fond les fascinants événements politiques et sociaux qui, durant toutes ces années, ont fait de Montréal l'un des grands centres de la vie nocturne et du jazz en Amérique du Nord.
À l'été 1987, durant le Festival international de jazz de Montréal, l'allure empreinte de retenue du pianiste soviétique Leonid Chizhik côtoie la véhémence spontanée et chaleureuse d'Oliver Jones et l'écriture saccadée de Jean Beaudet. En toile de fond, le jazz scandale, censuré à la fois par les commissaires soviétiques et les évêques catholiques, sa sophistication, puis finalement l'appropriation de son coeur et de son rythme par différentes cultures.
Ce long métrage documentaire suit la quête du pionnier du hip-hop africain Didier Awadi dans la réalisation d'un album en hommage aux leaders de la conscience noire qui se sont battus pour l’idéal d’une Afrique unie et indépendante. Une épopée musicale et politique, qui le fait voyager à travers une quarantaine de pays et collaborer avec des artistes hip-hop engagés, tels que Smockey (Burkina Faso), M1 du groupe Dead Prez (États-Unis) et ZuluBoy (Afrique du Sud).
Soutenu par une trame sonore de Ghislain Poirier et des chansons d’Awadi, ce film nous entraîne dans une profonde réflexion sur le pouvoir de la musique et la force de l’engagement individuel et collectif.