En 2016, Alanis Obomsawin reçoit le prix Albert-Tessier, la distinction la plus prestigieuse accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine du cinéma. Véritable légende du cinéma autochtone, la documentariste abénaquise a signé près d’une trentaine de films à l’ONF, dont les œuvres compilées dans cette puissante sélection. To watch this playlist in English, click here.
En 2016, Alanis Obomsawin reçoit le prix Albert-Tessier, la distinction la plus prestigieuse accordée par le gouvernement du Québec dans le domaine du cinéma. Véritable légende du cinéma autochtone, la documentariste abénaquise a signé près d’une trentaine de films à l’ONF, dont les œuvres compilées dans cette puissante sélection.
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Marc St-Pierre a étudié le cinéma, le théâtre et la philosophie. Il est conservateur de collection à l’Office national du film du Canada depuis 2004. Spécialiste de la collection française, il contribue à la programmation de films sur le site ONF.ca. Il y publie régulièrement des textes sur l’histoire de l’institution, ses films et ses artisans et propose des sélections de films aux internautes.
Long métrage documentaire sur Norman Cornett, professeur à l’Université McGill, qui s’est acquis au fil des ans l’affection et le respect de beaucoup d’étudiants avec ses méthodes non conventionnelles. Manifestant une rigueur intellectuelle incontestable, il aborde les sujets les plus variés : soins palliatifs, improvisation en jazz, Premières nations, etc. Congédié en 2007, il est le protagoniste d’un hommage senti d’Alanis Obomsawin, figure marquante du cinéma autochtone que l’éducation et la jeunesse intéressent depuis longtemps.
Alors qu'Attawapiskat déclare l'état d'urgence à la suite d'une vague de tentatives de suicide, visionnez ce documentaire-choc d'Alanis Obomsawin sur la crise du logement qui sévit dans la communauté.
Pendant 78 jours, la cinéaste Alanis Obomsawin a tourné des images du conflit armé opposant les Mohawks à la Sûreté du Québec et l'Armée canadienne. Replongez au coeur de de la crise d'Oka avec ce documentaire percutant.
Richard Cardinal s’est suicidé à l'âge de 17 ans, après avoir passé la plus grande partie de sa vie dans de nombreux foyers d'accueil et refuges un peu partout en Alberta. Dans ce court documentaire, la réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin tisse, à partir d'extraits du journal intime du jeune homme, un puissant hommage à sa courte vie. Sorti en 1984 – des décennies avant la Commission de vérité et de réconciliation –, le film a révélé la négligence systémique et les mauvais traitements dont les enfants autochtones sont victimes dans le système canadien de protection de l'enfance. Lauréat du prix du meilleur documentaire de l'American Indian Film Festival en 1986, le film a été projeté au Museum of Modern Art de New York en 2008 dans le cadre d'une rétrospective consacrée à Alanis Obomsawin et continue d'être diffusé dans le monde entier.
Documentaire d'Alanis Obomsawin sur un événement de brutalité policière survenu à Restigouche. Juin 1981 : une affaire de règlements de pêche au saumon met le feu aux poudres.
Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
Voyez ce documentaire sur la petite communauté autochtone d'Esgenoopetitj, ou Burnt Church, au Nouveau-Brunswick, à qui le gouvernement canadien semble avoir déclaré la guerre à l’été 2000.
Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.