Depuis 1962, Pierre Hébert évolue à la crête de la modernité, signant des films qui le situent dans le prolongement de Norman McLaren et de Len Lye. Artiste au tempérament indépendant, il évolue à la fois dans les cercles du cinéma d’animation, dans ceux de la nouvelle danse et ceux de la musique actuelle. Hébert est l’un des rares cinéastes d’animation à se mesurer sans cesse au réel et à l’actualité. Des premiers courts métrages expérimentaux explorant la perception (Op Hop - Hop Op) au long métrage La plante humaine, en passant par les films politiquement engagés (Entre chiens et loup; Souvenirs de guerre) et les expériences multidisciplinaires (Étienne et Sara; La lettre d’amour), l’œuvre d’Hébert s’impose, contemporaine et provocante. La cohérence de son travail demeure toutefois par-delà les périodes qui jalonnent sa trajectoire : l’urgence et l’indignation de Souvenirs de guerre se retrouvent dans La plante humaine, l’audace formelle marque l’ensemble de sa filmographie, tout comme le métissage qui est une constante de sa démarche. Toute son œuvre porte la signature d’un grand artiste. Rassemblés à l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy 2014, les cinq films qui composent le programme en ligne consacré à Pierre Hébert offrent un aperçu de son parcours à l’Office national du film du Canada, entre 1965 et 1999. Marcel Jean, délégué artistique Festival international du film d’animation d’Annecy
Depuis 1962, Pierre Hébert évolue à la crête de la modernité, signant des films qui le situent dans le prolongement de Norman McLaren et de Len Lye. Artiste au tempérament indépendant, il évolue à la fois dans les cercles du cinéma d’animation, dans ceux de la nouvelle danse et ceux de la musique actuelle. Hébert est l’un des rares cinéastes d’animation à se mesurer sans cesse au réel et à l’actualité.
Des premiers courts métrages expérimentaux explorant la perception (Op Hop - Hop Op) au long métrage La plante humaine, en passant par les films politiquement engagés (Entre chiens et loup; Souvenirs de guerre) et les expériences multidisciplinaires (Étienne et Sara; La lettre d’amour), l’œuvre d’Hébert s’impose, contemporaine et provocante. La cohérence de son travail demeure toutefois par-delà les périodes qui jalonnent sa trajectoire : l’urgence et l’indignation de Souvenirs de guerre se retrouvent dans La plante humaine, l’audace formelle marque l’ensemble de sa filmographie, tout comme le métissage qui est une constante de sa démarche. Toute son œuvre porte la signature d’un grand artiste.
Rassemblés à l’occasion du Festival international du film d’animation d’Annecy 2014, les cinq films qui composent le programme en ligne consacré à Pierre Hébert offrent un aperçu de son parcours à l’Office national du film du Canada, entre 1965 et 1999.
Marcel Jean, délégué artistique
Festival international du film d’animation d’Annecy