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L'ONF en Acadie, 35 ans de création

27 films

En 1972, désireux de démocratiser et de décentraliser la culture, le gouvernement canadien annonce une nouvelle politique nationale du film. Alors que la production de l’ONF est centralisée à Montréal, le gouvernement propose une régionalisation des activités, en annonçant la création de quatre centres régionaux. Dès l’année suivante, la production anglaise ouvre le Centre de production de l’Atlantique. En 1974, la Production française crée trois centres de production francophone hors du Québec, dont celui de Moncton. Léonard Forest, cinéaste et producteur acadien réputé de l’ONF, qui militait depuis longtemps pour la création d’un tel centre, voit ses efforts récompensés. En 1978, la Production française fait face à d’importantes réductions budgétaires et menace de fermer les installations de Moncton. Les Acadiens montent aux barricades afin de défendre l’existence de leur centre de production. Par l’entremise du commissaire-adjoint, François Macerola, l’ONF promet alors de continuer à mettre à la disposition des cinéastes acadiens une infrastructure pour leur permettre de réaliser un cinéma de grande qualité et à encourager une plus grande production de films. En 1982, la production acadienne trouve un deuxième souffle. Éric Michel devient le producteur responsable du Studio et donne la chance à de nouveaux talents de se faire valoir. Certains, comme Herménégilde Chiasson, Ginette Pellerin, Renée Blanchar, Monique Leblanc, deviendront, dans les années 1990, les piliers du cinéma acadien. Ils auront l’occasion de réaliser plusieurs films, poursuivant ainsi une véritable œuvre. Leur travail créera un effet de continuité bénéfique à l’ensemble de la production acadienne. À compter de ce jour, plus personne n’entretiendra de doutes sur le professionnalisme des cinéastes acadiens ni sur leurs films. Les années 2000 voient la consolidation du travail de créateurs et de créatrices en pleine possession de leurs moyens. Ces cinéastes chevronnés se verront confier le mandat de tourner des films qui abordent les grands enjeux sociaux dans une perspective unique, nécessaire et pertinente. Le Studio Acadie veut également assurer une relève. Les projets ou concours qui donnent la chance à de jeunes talents de réaliser un premier ou un deuxième film professionnel , comme Nouveaux cinéastes en Acadie (2001), Animacadie (2004) et Tremplin (2005) , en font foi. Ces initiatives sont rendues possibles grâce au Partenariat interministériel avec les communautés de langue officielle (PICLO). Instauré par Patrimoine Canada, ce partenariat accorde un financement complémentaire à une institution fédérale voulant appuyer le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire. En 35 ans d’existence, le Studio Acadie a accompli un travail colossal. Il a surmonté des crises majeures et fait valoir sa pertinence dans le paysage cinématographique canadien. Il a su tirer profit de la formation et des conseils de professionnels venus d’ailleurs. Enfin, il a permis l’éclosion de cinéastes de talent, assuré une continuité dans leur travail et mis en place une relève dynamique et créative.

En 1972, désireux de démocratiser et de décentraliser la culture, le gouvernement canadien annonce une nouvelle politique nationale du film. Alors que la production de l’ONF est centralisée à Montréal, le gouvernement propose une régionalisation des activités, en annonçant la création de quatre centres régionaux. Dès l’année suivante, la production anglaise ouvre le Centre de production de l’Atlantique.

En 1974, la Production française crée trois centres de production francophone hors du Québec, dont celui de Moncton. Léonard Forest, cinéaste et producteur acadien réputé de l’ONF, qui militait depuis longtemps pour la création d’un tel centre, voit ses efforts récompensés.

En 1978, la Production française fait face à d’importantes réductions budgétaires et menace de fermer les installations de Moncton. Les Acadiens montent aux barricades afin de défendre l’existence de leur centre de production. Par l’entremise du commissaire-adjoint, François Macerola, l’ONF promet alors de continuer à mettre à la disposition des cinéastes acadiens une infrastructure pour leur permettre de réaliser un cinéma de grande qualité et à encourager une plus grande production de films.

En 1982, la production acadienne trouve un deuxième souffle. Éric Michel devient le producteur responsable du Studio et donne la chance à de nouveaux talents de se faire valoir. Certains, comme Herménégilde Chiasson, Ginette Pellerin, Renée Blanchar, Monique Leblanc, deviendront, dans les années 1990, les piliers du cinéma acadien. Ils auront l’occasion de réaliser plusieurs films, poursuivant ainsi une véritable œuvre. Leur travail créera un effet de continuité bénéfique à l’ensemble de la production acadienne. À compter de ce jour, plus personne n’entretiendra de doutes sur le professionnalisme des cinéastes acadiens ni sur leurs films.

Les années 2000 voient la consolidation du travail de créateurs et de créatrices en pleine possession de leurs moyens. Ces cinéastes chevronnés se verront confier le mandat de tourner des films qui abordent les grands enjeux sociaux dans une perspective unique, nécessaire et pertinente. Le Studio Acadie veut également assurer une relève. Les projets ou concours qui donnent la chance à de jeunes talents de réaliser un premier ou un deuxième film professionnel , comme Nouveaux cinéastes en Acadie (2001), Animacadie (2004) et Tremplin (2005) , en font foi. Ces initiatives sont rendues possibles grâce au Partenariat interministériel avec les communautés de langue officielle (PICLO). Instauré par Patrimoine Canada, ce partenariat accorde un financement complémentaire à une institution fédérale voulant appuyer le développement des communautés de langue officielle en situation minoritaire.

En 35 ans d’existence, le Studio Acadie a accompli un travail colossal. Il a surmonté des crises majeures et fait valoir sa pertinence dans le paysage cinématographique canadien. Il a su tirer profit de la formation et des conseils de professionnels venus d’ailleurs. Enfin, il a permis l’éclosion de cinéastes de talent, assuré une continuité dans leur travail et mis en place une relève dynamique et créative.

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