En collaboration avec le gouvernement du Canada et de multiples partenaires, l’ONF a produit des films pour les expositions de Montréal (1967), d’Osaka (1970), de Vancouver (1986), de Séville (1992) et de Shanghai (2010). Les œuvres produites pour ces événements ont été l’occasion de relever des défis techniques considérables, et dans certains cas, ont rendu possible des innovations technologiques importantes. Voyagez à travers les années et les continents avec ces films, considérés hautement novateurs pour leur temps, réunis dans la sélection qui suit.
En collaboration avec le gouvernement du Canada et de multiples partenaires, l’ONF a produit des films pour les expositions de Montréal (1967), d’Osaka (1970), de Vancouver (1986), de Séville (1992) et de Shanghai (2010). Les œuvres produites pour ces événements ont été l’occasion de relever des défis techniques considérables, et dans certains cas, ont rendu possible des innovations technologiques importantes.
Voyagez à travers les années et les continents avec ces films, considérés hautement novateurs pour leur temps, réunis dans la sélection qui suit.
Impressions raconte 24 heures dans une ville imaginée, une ville composite nourrie de toutes les villes canadiennes. Journée imaginaire qui se déroule sur quatre saisons et révèle l’essence des lieux et des humains qui les font vibrer. Lentement, par touches impressionnistes, les images se composent, adoptent le rythme du flâneur; elles s’entremêlent et se répondent, pour créer des tableaux en mouvement qui évoquent, pour chacun,
une histoire différente.
Côtoyez un brise-glace. Plongez dans une vallée encaissée. Fendez l'air dans le nez profilé d'un avion à réaction. Filez sur un lac gelé de l'Arctique en traîneau à chiens. Portrait cinématographique spectaculaire du Canada et de son riche patrimoine culturel, Momentum crève l'écran--et vous va droit au coeur. Film sans paroles.
Un film d'animation fantaisiste qui montre les Canadiens comme un peuple qui a su urbaniser un vaste territoire sauvage grâce aux technologies de pointe. Présenté à l'exposition sur l'Environnement urbain du pavillon du Canada, dans le cadre de l'Exposition universelle d'Osaka, en 1970.
À l’été 1967, le Programme français produit deux films de commandite pour l’exposition universelle de Montréal : Le pavillon du Canada, une commande de La participation du gouvernement canadien à l’expo 67, une entité gouvernementale reliée au ministère du commerce, et Mémoire indienne, commandité par le ministère des Affaires indiennes et du Nord canadien. À l’expo 67, les Indiens du Canada, comme on les appelait à l’époque, ont leur propre pavillon. À l’aide d’une visite de la réserve, où réside la jeune hôtesse, personnage central du film, et d’un tour d’horizon du pavillon, le film propose de remonter le cours de l’histoire des Peuples autochtones au Canada. Le projet est confié à Michel Régnier, qui, cette année-là, fait un retour à l’ONF après y avoir travaillé comme assistant de 1957 à 1959. Artiste prolifique et polyvalent, Michel Régnier participera à plus d’une centaine de films de l’ONF à titre de réalisateur, caméraman, monteur, scénariste et narrateur pendant près de trente ans.
Le film est une commande de La participation du gouvernement canadien à l’expo 67, une entité gouvernementale reliée au ministère du commerce, créée exclusivement pour l’exposition universelle de Montréal. Il faut dire que jusqu’en 1980, l’ONF est le seul organisme fédéral mandaté pour réaliser les films commandités par les diverses ministères fédéraux. À partir de 1981, la grande majorité des films de commandite sera confiée à des producteurs privés. Au printemps 1967, le Programme français accepte de réaliser le projet. Le commanditaire veut que le film soit prêt pour les débuts de l’exposition. Une exigence qui ne sera pas respectée, puisque le tournage ne commence pas avant l’ouverture de l’exposition à cause du mauvais temps et de retards dans la construction du pavillon. Le film ne sera prêt finalement qu’en octobre. Ce sera un film souvenir pour la population canadienne et un outil de promotion à l’étranger. On en fera d’ailleurs une version en espagnol et en allemand.
Lors de l’exposition universelle de Montréal, Le mandat de l’ONF est considérable : la réalisation d’un pavillon thématique, Labyrinthe, présentant deux projections multi-écrans, et la production de deux films de commandite, l’un sur le Pavillon du Canada, l’autre sur le Pavillon des Indiens du Canada. Malgré tout ce travail, le programme anglais produit également un film souvenir sur l’exposition. Tourné en 35 mm, Objectif : Expo 67, est principalement destiné au marché commercial international. Le film sera présenté dans plusieurs salles de cinéma dans le monde, notamment au Japon, en Norvège, en Suisse, au Portugal, en France, en ex-URSS, en Bulgarie, en Inde et en Afrique du Sud.
Ce film invite le spectateur à vivre les aventures et mésaventures de soixante-dix jeunes filles canadiennes qui traversent le Canada à bicyclette, de Montréal à Vancouver, dans le but de se rendre au Japon pour visiter l'Exposition universelle d'Osaka.
Dans le labyrinthe fut présenté pour la première fois en 1967 dans la salle III du pavillon Labyrinthe de l’exposition universelle de Montréal. Le film, projeté en simultané par cinq projecteurs sur cinq écrans disposés en forme de croix, constituait la dernière partie du spectacle du pavillon. Le spectateur était d’abord convié à une projection à deux écrans, l’un à la verticale et l’autre à l’horizontale, dans la salle I. Puis, il traversait la salle II, un espace de transition haut en couleur et en musique, évoquant les dédales d’un labyrinthe, avant d’accéder à la salle III. Après l’exposition, l’ONF décide de récupérer le deuxième film et d’en faire la distribution. On y ajoute des images de différentes formes de labyrinthe, quelques mots sur le mythe de Thésée et sur les intentions du film afin de le mettre en contexte. On condense les cinq images en une seule afin d’en faciliter la projection. Cette version, qu’on appelle également Labyrinthe III, est présentée du 12 juin au 7 septembre 1969 à Terre des hommes dans l’ancien pavillon du Canadien Pacifique. Elle est aussi projetée à la Cinésphère d’Ontario Place à Toronto du 20 mai au 9 octobre 1972. C’est cette version qui est disponible sur onf.ca. Tourné en Éthiopie, au Japon, au Cambodge, aux États-Unis, en Grèce, en Inde, au Royaume-Uni, au Canada et en ex-URSS, ce qui a l’époque constituait un exploit, le film a connu un énorme succès pendant et après l’exposition universelle. En 1968, au Palmarès du film canadien, l’ancêtre des prix Génie, Gerald Graham et la division des services techniques de l’ONF reçoivent un prix pour le développement technique et l’innovation pour la création du Labyrinthe.
Des montagnes Rocheuses aux chutes Niagara, en passant par le rocher Percé, les Prairies et la forêt boréale, le Canada fascine par la diversité et la splendeur de ses paysages. Découvrez ce court métrage documentaire sans paroles sur les richesses géographiques canadiennes, fait expressément pour le pavillon du Canada à l’exposition universelle d’Osaka en 1970.