Pour cette 24e édition, les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) mettent de l’avant les traditions, essentielles pour tisser des liens entre les générations, les cultures et les communautés. Ce thème porteur a inspiré à l’ONF, pour sa 17e participation consécutive aux RVF, une sélection 37 films documentaires et d’animations offerts gratuitement.
Pour cette 24e édition, les Rendez-vous de la Francophonie (RVF) mettent de l’avant les traditions, essentielles pour tisser des liens entre les générations, les cultures et les communautés. Ce thème porteur a inspiré à l’ONF, pour sa 17e participation consécutive aux RVF, une sélection 37 films documentaires et d’animations offerts gratuitement.
Court métrage documentaire sur le périple mémorable de la Chorale Saint-Jean, d’Edmonton, invitée à participer aux festivités du 400e anniversaire de Québec. Ponctué par les témoignages des protagonistes, dont ceux de Laurier Fagnan, le chef de chœur, et de l'auteure-compositrice France Levasseur-Ouimet, le récit de ce « retour aux sources » nous réjouit et nous interpelle. Avec émotion et humour, le film démontre que l'avenir du français hors Québec n'est pas nécessairement sombre. Ainsi la culture franco-albertaine s'épanouit au-delà de la survivance et vient enrichir notre patrimoine à tous.
Tourné à Montréal sur une période de quatre mois (de mai à septembre 2020), L’impossible été de Jules suit l’évolution de la relation de la réalisatrice et de son fils de 19 ans, à travers une quinzaine de discussions redondantes sur l’importance — ou l’impossibilité, selon le point de vue — de suivre les consignes sanitaires imposées par la pandémie.
Roselène contemple. Mary médite. En toile de fond, il y a les longues heures, la pandémie, le travail de soins périlleux et exigeant. À travers une succession rythmée d’images d’archives et contemporaines, cet essai rappelle et confond le milieu institutionnel et le moment de recueil. Suggérant la continuité historique de la violence des politiques de travail et leurs répercussions sur les femmes noires, Sòl évoque une prière prononcée en plein quart de nuit, une méditation.
Dans ce court métrage documentaire, les univers opposés des pêcheurs sur glace de Rimouski et de l’artiste français Joseph Kieffer se rencontrent. L’artiste leur propose un marché propre au partage : une de leur histoire en échange d’une girouette créée sur mesure pour leurs cabanes de pêche.
Un bord de lac. Un barrage. Une diversité de témoignages qui nous dépassent, tout comme le reste. Campé dans son auto, un cinéaste fixe le décor à travers la pluie qui tapisse les vitres. Les rencontres se succèdent. Les voix se multiplient, s’appuient par moments, se contredisent plus tard. Le réalisateur passe de l’inquiétude à l’optimisme. Une seule question subsiste : y a-t-il une bonne réponse?
Marguerite Paquin vit dans une résidence pour aînés où 14 soeurs de sa communauté religieuse sont décédées de la COVID-19. Le film nous mène de la grandeur des paysages de la Côte-Nord, où Marguerite a travaillé pendant 47 ans, jusqu’au confinement de sa chambre actuelle, où elle trouve une forme de liberté par la prière et une solidarité inébranlable pour ses consœurs souffrantes.
Au fil de conversations avec Jean Pichette, sociologue et penseur politique passionné, la réalisatrice considère ce temps d’arrêt forcé comme une occasion de repenser, à partir de la crise actuelle, nos modes d’existence, notre rapport à l’autre, à la nature, à la science, à l’économie, à l’art, au politique, bref, à ce qui fait de nous des êtres humains.
New York, 1905. L’inventeur visionnaire Nikola Tesla fait un ultime appel à J.P. Morgan, son mécène de jadis… Inspiré de faits réels, ce court métrage électrisant est une spectaculaire explosion audiovisuelle puisant son énergie autant dans le documentaire animé que dans les références au cinéma d’avant-garde.
Physique de la tristesse retrace la vie d’un inconnu naviguant à travers ses souvenirs de jeunesse en Bulgarie, lesquels le ramènent à la mélancolie et au déracinement croissants qui plombent son existence d’adulte au Canada.
La relève agricole se rassemble autour d’un projet commun : développer des initiatives pour une agriculture communautaire durable et valorisante.
Avertissement : Cet épisode contient des scènes d’abattage d’animaux.
La nature s’éveille et le projet d’autonomie alimentaire s’organise. Mais préserver l’écosystème de la région demande un effort de conscientisation.
C’est le printemps, saison du travail de la terre et des plantations. Avec des efforts concertés et de l’entraide, tout est plus efficace.
Avec de la débrouillardise, on peut faire face aux plus grands défis. Et quand il s’agit d’environnement, une résistance pacifique se manifeste.
Quand on a une vision, les possibilités qu’offre le territoire sont réelles. Dans les champs comme dans la rue, la force du nombre compte plus que tout.
Avertissement : Cet épisode contient des scènes d’abattage d’animaux.
C’est l’automne, la fête des récoltes, le temps de la chasse et de la boucherie : on se prépare à passer l’hiver. À force de ramaillages, la Gaspésie change.
Femme territoire, Yolande Simard Perrault se voit comme le fruit des bouleversements telluriques qui ont frappé la région de Charlevoix, au Québec, voilà des millions d’années. Solide comme le bouclier canadien, elle est la fille du cratère né de la chute d’une météorite, d’où sa vitalité hors du commun. Le film trace le portrait de cette femme déterminée, à l’image d’un pays qui s’est créé dans la démesure. Grand amour de Pierre Perrault, qui délaissera tout pour vivre à ses côtés, elle sera la complice du cinéaste. Le documentaire témoigne de l’influence de cette rêveuse insatiable et de sa contribution à l’édification de notre mémoire collective. Dans un flot d’images et de mots, Yolande Simard Perrault raconte les splendeurs du paysage et les êtres qui l’ont façonné. Généreuse et infinie, sa quête identitaire nourrit et prolonge encore aujourd’hui l’œuvre de celui qui aura donné un souffle nouveau à notre cinématographie.
Documentaire racontant un chapitre significatif de l'histoire du Québec : le développement des régions. Le cinéaste revisite l'héritage du cinéma québécois tourné en Abitibi, marchant dans les traces de Pierre Perrault. Au coeur de la crise économique des années 1930, le gouvernement organise le transport de plus de 80 000 colons pour fonder un pays neuf sur les territoires vierges de l'Abitibi. Toutefois, plusieurs quitteront ces terres durement défrichées, cherchant un meilleur sort à la ville. Mais de génération en génération, la famille Lalancette persiste à construire l'avenir sur sa terre. Denys Desjardins les suit dans leur quotidien.
Tourné entre la somptueuse nature haïtienne et les paysages glacés du Québec, le documentaire Kenbe la, jusqu’à la victoire de Will Prosper suit le parcours inspirant d’Alain Philoctète, artiste et militant qui, malgré sa maladie, rêve de développer un projet de permaculture en Haïti.
Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
Documentaire personnel de l'artiste Élisapie Isaac. En pleine immensité boréale, au bord de la mer Arctique, un village : Kangirsujuaq, au Nunavik. Ici, traditions et modernité se croisent quotidiennement. Les rires des enfants habitent joyeusement les rues, les jeunes carburent à la culture « du Sud », alors que les vieux tentent encore de se faire à leur étrange sédentarité. Dans cette toundra à couper le souffle, la jeune cinéaste originaire de Salluit, maintenant installée à Montréal, décide de plonger au cœur de ses origines.
Une animation qui convie le spectateur à une plongée au coeur de la culture noire, à un rapide et exaltant voyage à travers les lieux qui ont marqué l'histoire de ces peuples. Le récit que transmet une vieille dame à son petit-fils fait défiler sous nos yeux une succession de tableaux peints directement sous la caméra, accompagnant l'enfant sur les traces de ses ancêtres.
Ce court métrage documentaire nous amène au coeur d'un véritable pow-wow traditionnel. En suivant le parcours de Tony Chachai, jeune Autochtone en quête d’identité, la cinéaste originaire de Manawan se penche sur la culture, le passé et la transmission du savoir et des connaissances au sein des membres d’une communauté atikamekw. Mu par le désir de renouer avec sa famille et ses racines, Tony Chachai livre un témoignage touchant sur le chemin qui l’a ramené auprès des siens. À l’aube de devenir père, il prend conscience de la richesse de cet héritage et célèbre ce passé en dansant dans un pow-wow aux côtés de son cousin Ronny Chachai.
Une jeune femme tente de se décrire, se présentant sous un jour idyllique, mais la narration visuelle raconte une tout autre histoire, illustrant avec une force poignante la charge anxiogène de l’hyperperformance.
Court métrage évoquant la gamme de plaisirs inépuisable qu'offre une patinoire : hockey, courses, rondes folles, flirts et danses.
Inspiré par des sons trouvés de bébés, ce court métrage d'animation jette un regard sur le comportement étrange des gens s’entrainant dans une salle de sport.
Ce film a été produit dans le cadre du Hothouse 11, stage de formation offert aux cinéastes de la relève par le Studio d’animation de Montréal.
Ce court métrage d'animation ressuscite l'époque des années 1940, où tous les jeunes étaient subjugués par leur idole, Maurice Richard. L'écrivain Roch Carrier n'y échappa point et il nous livre ici, avec humour et nostalgie, les impressions et les sentiments d'une enfance empreinte des modèles du temps.
Ce court métrage de fiction raconte l'histoire d'amour entre un jeune anglophone et une jeune francophone qui unissent leur destin en patins à roulettes. Ce film fait partie de la série Canada vignettes sur l’histoire de notre pays.
Court métrage qui nous fait vivre le printemps dans les rues de Montréal. Les petites filles sortent bolos, cordes à danser, élastiques, ballons, et s'ébattent joyeusement au son de ces comptines délicieuses : fraîcheur, spontanéité, naïveté, joies et peines, tout est dans ces petites chansons. Un monde que les adultes retrouveront avec un plaisir certain.
Une courtepointe pour grand-maman traite de l'amour, de la vie et du changement. La maison où grand-maman a vécu plus de la moitié de son existence regorge de souvenirs qui lui réchauffent le coeur. Ce jour-là, la maison est vide : tous les fragments de sa vie se trouvent soigneusement rangés dans des caisses. Grand-maman va emménager dans une résidence pour aînés, où elle ne connaît personne. Sa petite-fille Émilie observe le déroulement des opérations. Émilie sent bien que sa grand-mère n'est pas sûre d'aimer sa nouvelle maison. Désireuse d'alléger le poids que représente pour son entourage un changement aussi important, la petite fille décide de faire quelque chose
Dessin animé racontant la Bulgarie à travers les yeux d'une petite fille de six ans. Avec humour et tendresse, magie et réalité, le cinéaste invite à un merveilleux voyage au coeur d'un coquillage. Lili s'ennuie de sa grand-maman, sa Baba qui habite au bord de la mer Noire. Là-bas, Lili a trouvé une Tzaritza, un coquillage magique qui permet de réaliser un voeu. Dans la tête de Lili s'élabore une ruse enfantine pour faire venir sa grand-maman à Montréal et rendre ainsi son papa heureux. Tzaritza fait partie du deuxième recueil de courts métrages Les petits conteurs qui s'adresse aux enfants de 5 à 9 ans.
C'est l'été et Ludovic est invité à passer quelques jours chez son grand-père. Le petit ourson est heureux de retrouver grand-papa, mais il se rappelle avec tristesse que grand-maman n'est plus là. Une pièce remplie de souvenirs attire l'ourson qui, après un moment d'hésitation, décide d'y pénétrer. Le portrait de grand-maman est là, Ludovic l'étreint. Les visites au boudoir se multiplient et, petit à petit, le portrait s'anime. Ludovic peut l'embrasser, la serrer contre lui, mettre sa musique préférée et lui tendre la main pour une dernière valse... Une histoire attachante où l'émotion est mise en relief par la musique de Daniel Lavoie. Un grand moment d'intimité et de complicité entre un grand-père et son petit-fils qui apprivoisent tranquillement le deuil de grand-maman.
La grand-mère de Torill Kove lui racontait souvent des histoires. L'une en particulier tournait autour du repassage des chemises du roi de Norvège. Et si ce détail insolite n'était que la pointe de l'iceberg? Peut-être avait-elle travaillé secrètement dans la résistance norvégienne...? ou avait-elle même pris la tête d'un mouvement de guérilla d'un genre nouveau! Tissant l'intrigue à partir de faits personnels, Torill Kove suit le fil d'une histoire familiale, qu'elle enjolive en chemin avec beaucoup de drôlerie. Elle rend de façon inventive la vie et le travail de sa grand-mère à Oslo, particulièrement pendant la Deuxième Guerre mondiale. Elle mêle avec brio et imagination les contes qu'elle lui racontait avec les événements historiques et la fantaisie et montre comment un épisode de la vie familiale peut atteindre au mythe.
Inspirée du livre de Lynette Comissiong, ce court métrage d’animation est en quelque sorte une version caraïbéenne du conte Hansel et Gretel. Sourds aux avertissements de leur mère, Tina et Dalby traversent le pont interdit et se retrouvent prisonniers de la méchante Mama Zi, une cocoya (esprit maléfique). Ils se croient perdus mais Tina, qui est très futée, convainc Mama Zi de continuer à se prélasser au soleil, ce qui donne aux enfants le temps de s'enfuir.
Mamie habite en Gaspésie dans une maison faisant dos à la mer. Sa petite-fille se questionne : « Pourquoi Mamie ne s’intéresse-t-elle ni à moi, ni à ses autres petits-enfants? Pourquoi ne partage-t-elle pas avec moi son affection et sa belle couverture? Que s’est-il passé pour rendre Mamie si indifférente? » À l’image de sa demeure, Mamie se renferme et ne laisse entrer quiconque dans son cœur. S’il est vrai que nous sommes le condensé de nos expériences et de ceux que l’on accueille dans notre vie, que reste-t-il si on ne laisse personne y entrer? Dans cette magnifique animation d’aquarelles peintes à la main, la cinéaste remonte dans ses souvenirs d’enfance pour livrer un récit touchant et personnel sur la rupture de transmission entre elle et sa Mamie. Mamie est une réalisation de Janice Nadeau et une coproduction de l’Office national du film et de Folimage.
Court métrage d’animation racontant l’histoire d’une jeune fille et de sa grand-mère. Lorsque ses parents la quittent pour la première fois, Madeleine leur dit au revoir les larmes aux yeux. Heureusement, grand-mère est là pour la consoler. Sa maison cache toutes sortes de surprises. Il y a même un coffre rempli d'élégants costumes pour se déguiser. Ensemble, la grand-mère et sa petite-fille jouent et cuisinent. Peu à peu, Madeleine découvre que grand-mère sait comment s'amuser. Film sans paroles.
Maq et l’Esprit de la forêt est un court métrage d’animation racontant l’histoire d’un jeune Micmac qui se fait apprendre les secrets de la vie par de discrets mentors. En traversant la forêt pour aller chez son grand-père et lui montrer un morceau de pierre qu’un Ancien lui a montré à sculpter, il croise un curieux voyageur nommé Mi’gmwesu. Celui-ci lui fait découvrir sa culture à travers les chansons, les contes et les plantes médicinales…
Sous la lentille d’Émilie Villeneuve, la préparation d’un gâteau arc-en-ciel devient un moment magique doté du pouvoir de rapprocher les générations. Mia, la fille âgée de six ans de la réalisatrice, est la narratrice amusée et espiègle de Mamie et Mia, court métrage dans lequel elle discute avec son arrière-grand-mère de son école, du fait d’être gauchère et de ses plus grands rêves.