Cette sélection attire l’attention des élèves sur la réalité des pensionnats autochtones afin de les amener à reconnaître les préjudices du passé et les traumatismes intergénérationnels causés par les tentatives d’assimilation forcée. Les leçons au cœur de ces récits inspireront peut-être des activités favorisant la réconciliation dans le milieu de l’éducation. To watch this playlist in English, click here.
Cette sélection attire l’attention des élèves sur la réalité des pensionnats autochtones afin de les amener à reconnaître les préjudices du passé et les traumatismes intergénérationnels causés par les tentatives d’assimilation forcée. Les leçons au cœur de ces récits inspireront peut-être des activités favorisant la réconciliation dans le milieu de l’éducation.
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Réalisé dans le cadre de la série Souvenir, ce court métrage de Kent Monkman utilise des archives de l’ONF pour établir des parallèles entre l’anéantissement du bison et les ravages provoqués par le système des pensionnats indiens. Une critique impitoyable de la période coloniale du Canada et de la douleur et de la perte infligées aux peuples autochtones.
En 1963, Lena Wandering Spirit se trouve, comme plus de 150000 enfants autochtones, soustraite à sa famille et envoyée au pensionnat. Le court métrage documentaire de Jay Cardinal Villeneuve Retour à Holy Angels retrace de façon percutante l’histoire coloniale du Canada au moyen d’images impressionnistes et du langage fragmentaire d’une enfant. Villeneuve rencontre Lena alors qu’il travaille comme vidéaste à la Commission de vérité et réconciliation. Filmé avec une farouche détermination à révéler le passé, mais aussi à tourner la page, Retour à Holy Angels témoigne de la résilience d’un peuple qui a su trouver des moyens de guérir et de revenir aux sources.
Nos histoires - Ça devait être fait explore le lourd héritage des pensionnats autochtones par l'entremise de deux femmes extraordinaires ayant pris l'étonnante décision de retourner à l'école qui a si profondément bouleversé leur vie. Ce film intimiste et touchant témoigne de la force et de la dignité dont elles ont fait preuve pour défendre leur cause et changer les choses à leurs propres conditions.
C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants. »
Réalisé dans le cadre de la série « Souvenir », le court métrage Etlinisigu’niet (Vidés de leur sang) de Jeff Barnaby pulvérise ce qui subsistait du mythe d’un Canada juste et équitable. Le message du réalisateur est clair : nous sommes toujours là. Les efforts en vue de « se débarrasser du problème indien » ont échoué.
À cinq-six ans, les enfants de la communauté de Wemotaci ont été enlevés à leurs familles et envoyés dans un pensionnat de Blancs. Ce déracinement a eu des conséquences désastreuses : perte d'identité, abus d’alcool et de drogues, violence familiale. Aujourd'hui adultes, ils tentent de se libérer en retrouvant leur lien d’appartenance au peuple atikamekw et d'offrir leur guérison en cadeau aux générations futures. Un film émouvant sur un drame trop lourd à porter pour des enfants.