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Histoire de l'ONF (86)

  • Dessin traditionnel
    Dessin traditionnel
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous présente deux cinéastes d’animation de l’ONF, Claude Cloutier et Michèle Cournoyer, qui font la preuve qu’un crayon, un pinceau et du papier suffisent pour tourner des œuvres fortes et passionnantes. Ce film se penche sur les styles respectifs et très personnels des deux artistes portés par un seul désir, celui de poser un regard sur le monde grâce à l’animation. En complément : le caustique Du big bang à mardi matin de Claude Cloutier et le troublant Accordéon de Michèle Cournoyer.
  • Animation 3D par ordinateur
    Animation 3D par ordinateur
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous convie à une visite guidée dans l’univers de l’animation 3D en compagnie de Michel Murray, cinéaste et directeur de l’école montréalaise ICARI. Savait-on qu’à l’Office national du film du Canada, des pionniers ont mené des expériences d’animation par ordinateur dès les années 60? Michel Murray nous fait découvrir les dessous de cette technique de pointe, aujourd’hui associée à des films à succès comme Shrek. En complément, une amusante animation 3D pour enfants, Opération Coucou, réalisée par Pierre M. Trudeau à l'aide du logiciel d'animation Softimage.
  • Peinture sur verre
    Peinture sur verre
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Dans ce court métrage documentaire, la spécialiste de la peinture sur verre Martine Chartrand, lauréate de l’Ours d’or du Festival international du film de Berlin (2001) pour son court métrage Âme noire, révèle les secrets entourant ses méthodes de travail et présente quelques images inédites de sa plus récente œuvre, MacPherson. En sa compagnie, nous découvrons des films d’animation de l’ONF qui doivent leur beauté lumineuse à cette technique difficile et exigeante. L’émission se conclut par la présentation d’Âme noire.
  • Écran d'épingles
    Écran d'épingles
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous amène dans l’imagination débordante du réalisateur Jacques Drouin, lequel utilise l’un des instruments les plus rares du cinéma d’animation, l’écran d’épingles. L’occasion unique de voir de près cet appareil inventé dans les années 30, constitué d’un tableau rectangulaire sur lequel sont plantées près de 250 000 épingles. En complément : deux réalisations de Drouin semblables à des gravures en mouvement, Empreintes et Trois exercices sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff, produites à l’ONF.
  • Animation 2D par ordinateur
    Animation 2D par ordinateur
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire se penche sur les techniques d'animation 2D par ordinateur qui ont révolutionné l’art des dessins animés. À l’ONF, on retrouve le réalisateur Nicolas Brault qui manie avec brio un appareil léger et souple appelé tablette graphique. Son court métrage Îlot, fantaisie polaire sur les habitants du Grand Nord conçue à l'occasion d’une expédition dans l’Arctique, termine le tout, de même que Krach, pamphlet satirique de Tom Tassel.
  • Animation sans caméra
    Animation sans caméra
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous présente le cinéaste Pierre Hébert, lauréat du prix Albert-Tessier du gouvernement du Québec en 2004. Ce vétéran de l’ONF se spécialise dans l’animation sans caméra, intervenant directement sur la pellicule à la façon de Norman McLaren et d’autres grands cinéastes. Ce film met en évidence l’extraordinaire savoir-faire de ces artistes : dextérité, rigueur, patience. À ne pas manquer : un classique animé sans caméra, Caprice en couleurs, de Norman McLaren et Evelyn Lambart.
  • Pixillation et rotoscopie
    Pixillation et rotoscopie
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire explore les relations du cinéma d’animation avec le réel. Aux côtés du réalisateur et enseignant Luc Chamberland, qui travaille à un projet de documentaire animé à l’ONF, nous découvrons deux techniques liées à la vie : la pixillation (animation image par image d’êtres humains ou d’objets) et la rotoscopie (transposition de mouvements réels en dessins animés). Au programme, un chef-d’œuvre de la rotoscopie, When the Day Breaks, de Wendy Tilby et Amanda Forbis, Palme d’or du court métrage à Cannes (1999).
  • Dessin sur acétates
    Dessin sur acétates
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire présente Tali, auteure de films d’animation très colorés, réalisés sur acétate. Fabuliste des temps modernes, cette cinéaste sait dépeindre nos travers avec un humour décapant. L’animation sur acétates, habituellement associée à la grande industrie, a aussi trouvé preneur chez d’autres cinéastes de l’ONF. Ayant connu ses jours de gloire, cette technique tend aujourd’hui à être remplacée par l’ordinateur. En conclusion : La pirouette, de Tali, satire acidulée des habitudes alimentaires contemporaines.
  • Animation en volume
    Animation en volume
    Éric Barbeau 2006 24 min

    Dans ce court métrage documentaire, Patrick Bouchard, spécialiste de l’animation de marionnettes, nous amène sur le plateau de tournage de Révérence. Ce film fait la lumière sur cette technique spectaculaire qui a connu un essor considérable à l’ONF depuis la fin des années 1960 grâce au travail de pionniers, tels que Co Hoedeman. Les ramoneurs cérébraux, un court métrage de Patrick Bouchard réalisé avec des marionnettes inquiétantes, termine le tout.

  • 50 ans Vidéographe
    50 ans Vidéographe
    Karl Lemieux 2021 1 min
    Robert Forget, réalisateur et producteur à l’ONF pendant de nombreuses années, a été l’instigateur de la création du Vidéographe en 1971. C’est dans un esprit de commémoration de cette époque que l’ONF a décidé de souligner les 50 ans du centre d’artistes au moyen d’une courte vignette.
  • Autoportrait : partie 4
    Autoportrait : partie 4
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    Guy Glover 1961 29 min
    Ce film est une véritable anthologie du film canadien, une sorte de documentaire des documentaires, témoins toujours vivants de l'histoire canadienne des dernières années. C'est l'histoire de vingt et un ans de production cinématographique à l'Office national du film du Canada, soit de 1939 à 1961.
  • L'anniversaire
    L'anniversaire
    Marc Aubry  et  Michel Hébert 1989 11 min
    Dans ce court métrage d’animation, de sympathiques personnages s'affairent aux préparatifs d'une fête. Pendant qu'un cuisinier s'occupe des derniers apprêts, ils se voient parachutés dans un décor insolite. D'abord désorientés par l'étrangeté des lieux, les personnages surmonteront vite leur appréhension pour partir à la découverte des divers objets qui les habitent. Ce film sans paroles a été réalisé à l'occasion du 50e anniversaire de l'ONF et a été conçu à l'aide d'un logiciel d'animation 3D.
  • Les commissaires
    Les commissaires
    Philippe Baylaucq 2009 7 min
    Témoignages d'anciens commissaires de l'Office national du film du Canada (ONF) sur leur expérience au sein de l’institution. Dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de l’ONF, le réalisateur Philippe Baylaucq a rencontré Jacques Bensimon (2001-2006), Sandra M. Macdonald (1995-2001), Joan Pennefather (1989-1994), François N. Macelora (1984-1988) et André Lamy (1975-1979). Quelles sont leurs impressions? Un constat émerge : la liberté de création accordée aux artistes et l’authenticité de la vision des cinéastes.
  • Cinéma vérité : le moment décisif
    Cinéma vérité : le moment décisif
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    Peter Wintonick 1999 1 h 42 min
    Crisis, Lonely Boy, Chronique d'un été. Ces films vous sont peut-être inconnus, mais leur influence s'exerce partout chaque jour, tant au journal télévisé que dans les vidéoclips, ou sur Internet. Née au tournant des années 50 et 60, la révolution du cinéma vérité (ou cinéma direct) fut lancée par une bande de cinéastes passionnés, exaspérés par les documentaires guindés qu'on présentait alors. Leur manière de travailler et leur désir inébranlable de filmer le réel comme ils le voyaient ont bouleversé non seulement le style documentaire mais tout le champ cinématographique. Ce long métrage présente de nombreux extraits des classiques du cinéma vérité et relate, pour la première fois, les péripéties d'une révolution qui a transformé pour toujours notre manière de faire du cinéma. Cinéma vérité : le moment décisif est signé par Peter Wintonick, qui a aussi réalisé Manufacturing Consent : Noam Chomsky and the Media, documentaire acclamé partout dans le monde; il est produit par Éric Michel dont le film, 50 ans, réalisé par Gilles Carle a remporté une Palme d'or à Cannes, et par Adam Symansky, gagnant d'un Oscarmd à Hollywood.
  • Le direct avant la lettre
    Le direct avant la lettre
    Denys Desjardins 2005 50 min
    D'où vient le cinéma direct? Quels en sont les précurseurs et les oeuvres avant-gardistes? Grâce à l'essor des techniques et à l'esprit aventurier de cinéastes pionniers parmi lesquels Michel Brault occupe une place centrale, une nouvelle façon de faire du cinéma naît à la charnière des années 1950 et 1960. Le film de Denys Desjardins retrace avec pertinence l'histoire d'un mouvement collectif qui a bouleversé les méthodes de production et de tournage dans un Québec en pleine affirmation nationale. Porté par un profond désir de se rapprocher des gens, le cinéma direct s'invente alors au jour le jour en toute liberté. Recueillant les témoignages des Marcel Carrière, Jean-Claude Labrecque, Denys Arcand, Fernand Dansereau et autres, ce document essentiel explore une page marquante dans l'évolution de notre cinématographie.
  • Entretien avec Anne Claire Poirier
    Entretien avec Anne Claire Poirier
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    Nicole Giguère 2003 1 h 22 min
    Long métrage documentaire qui explore la carrière d’Anne Claire Poirier, une pionnière du cinéma québécois, qui dresse le bilan d’un parcours unique tout en humour et en profondeur. Des voix familières qui ont collaboré avec Anne Claire Poirier tout au long de sa carrière viennent donner leurs impressions et leurs anecdotes pour enrichir cet hommage.
  • Fantasmagorie
    Fantasmagorie
    Rupert Glover  et  Michel Patenaude 1976 57 min
    Ce long métrage documentaire raconte les 30 premières années de cinéma d'animation à l'ONF, débutant sous le chapeautage et l'inspiration créative du légendaire Norman McLaren. Le génie de l'animation y explique comment il forme la première équipe d'animation de l'Office nationale du film. Et le film montre les premiers coups de génie des pionniers techniques de l’institution.
  • Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert
    Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert
    Loïc Darses 2024 1 h 17 min
    À l’aide d’un travail sensible en noir et blanc transpercé d’éclats animés, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de l’illustre cinéaste d’animation Pierre Hébert. Loïc Darses grave l’empreinte d’un homme d’exception qui, encore aujourd’hui, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.
  • Hommage à Michel Brault
    Hommage à Michel Brault
    Alexandre Chartrand 2014 10 min
    Ce court métrage documentaire rend hommage au cinéaste Michel Brault, pionnier du cinéma direct et l’un des fondateurs du cinéma québécois. Il met en valeur son œuvre cinématographique avec des moments marquants de sa carrière et des extraits de ses films, tels que Pour la suite du monde, La lutte et Les raquetteurs
  • Hors-d'oeuvre
    Hors-d'oeuvre
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    Gerald Potterton Robert Verrall , … 1960 7 min
    Ce court métrage rassemble une série de films promotionnels produits en 1959-1960 pour les services d’informations de la Société Radio-Canada, l’Office national du film du Canada et le ministère du Travail. Chaque sujet est accompagné d’un slogan et la plupart sont traités de façon humoristique.
  • Jacques Drouin en relief
    Jacques Drouin en relief
    Guillaume Fortin 2009 40 min
    Ce documentaire est le portrait de l’animateur du Paysagiste, de son enfance dans l’Est du Québec à sa carrière à l’ONF. Formé à l’École des beaux-arts de Montréal et à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Drouin est en quelque sorte devenu l’héritier d’Alexandre Alexeïeff lorsqu’il a commencé à travailler avec l’écran d’épingles d’Alexeïeff-Parker, en 1974. Relatant ses relations avec le cinéaste et inventeur, revenant avec lucidité et précision sur l’ensemble de sa propre filmographie, Jacques Drouin livre ici un témoignage précieux sur la création. Enrichi de nombreux extraits et d’images inédites tirées des archives personnelles du cinéaste, Jacques Drouin en relief est à la fois l’aventure d’une vie et une précieuse leçon de cinéma.
  • Jacques Drouin – Séquences animées
    Jacques Drouin – Séquences animées
    2009 6 min
    Au cours de sa carrière de cinéaste et de monteur, Jacques Drouin a créé plusieurs séquences d'animation à intégrer dans les documentaires. Il utilisait souvent la technique de l'écran d'épingles. Dans ce film de six minutes, il nous parle de cette participation aux films des autres.
  • Jutra
    Jutra
    Marie-Josée Saint-Pierre 2014 13 min
    Reposant sur un habile assemblage d’archives et de séquences animées, ce court métrage d'animation est un portrait ingénieux du grand cinéaste québécois Claude Jutra, réalisateur de Mon oncle Antoine ainsi qu’interprète et coréalisateur, avec Norman McLaren, d’Il était une chaise.
  • Léonard Forest, cinéaste et poète
    Léonard Forest, cinéaste et poète
    Rodolphe Caron 2006 52 min
    Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Godbout
    Une histoire du cinéma : Jacques Godbout
    Denys Desjardins 2014 7 min
    « Nous avions tous autour de 30 ans, c'était facile de s'agiter. » Au tournant des années 1960, les jeunes savants fous comme Godbout font exploser le laboratoire qu'est devenu l'ONF. Ils n'ont pas de formation en cinéma; ils viennent de tous les horizons. Godbout, lui, revient d'Éthiopie où il enseignait le français. Engagé par l'ONF en 1958, il est vite emporté par ce tourbillon de collaborations qui fait rêver aujourd'hui – avec les Aquin, Jutra, Brault, Dansereau, Carle, etc. Fondateur de la revue Liberté et du Mouvement laïque de langue française, premier président de l'Union des écrivaines et écrivains du Québec, Jacques Godbout a été de toutes les luttes, mais aussi de toutes les excentricités : après le documentaire, il expérimente la fiction, période à haut risque créatif qui enfante YUL 871, Kid sentiment et le légendaire IXE-13, hissé au rang de film-culte.
  • Une histoire du cinéma : Denys Arcand
    Une histoire du cinéma : Denys Arcand
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Cinéaste un peu par accident, cet historien de formation et de cœur est le plus connu des réalisateurs québécois. Plusieurs fois primé à Cannes, il obtient en 2003 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Pourtant, Arcand a déjà été novice ! Pour faire un film étudiant, en 1961, l'ONF lui prête l'équipe de rêve : Brault, Groulx, Carrière et Gosselin. Ses nouveaux amis lui trouvent vite du travail à l'ONF. En tournage, le caméraman Bernard Gosselin lui apprend tout du métier. L’école d’Arcand, c'est l'Office. Il voisine même la salle de montage où Pour la suite de monde est en gestation. Le foisonnement ambiant nourrira son œuvre. Film après film, empruntant à la pensée de Machiavel, à la tragédie, au récit biblique, Arcand, l'iconoclaste, ébranle nos certitudes. Toujours plongé dans notre histoire contemporaine sans complaisance..., le sourire en coin.
  • Une histoire du cinéma : Claude Fournier
    Une histoire du cinéma : Claude Fournier
    Denys Desjardins 2014 4 min
    On associe Claude Fournier aux grands moments de la comédie québécoise : Deux femmes en or (1970), un succès inouï avec deux millions de spectateurs en salle, et plus récemment, J'en suis (1997). C'est pourtant le journalisme qui le mène au cinéma, documentaire de surcroit. Il se lie d'amitié avec Michel Brault qui partage sa passion pour la caméra. Fournier participe aux premiers ébats du cinéma direct avec Brault et sa bande, en particulier La lutte (1961), un sommet du genre. Il quitte l'ONF pour travailler quelque temps à New York avec les pionniers du cinéma direct américain, Drew, Leacock et Pennebaker, à qui l'on doit le célèbre Primary (1960). Au fil du temps, bâtisseur de l'industrie privée, Fournier se consacre à la fiction tant au cinéma qu’à la télévision. Il retrouvera Michel Brault, l'ami des origines, pour coscénariser Mon amie Max (1994).
  • Une histoire du cinéma : Claude Godbout
    Une histoire du cinéma : Claude Godbout
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Le jeune comédien travaille dans un théâtre expérimental où le remarque le cinéaste Gilles Groulx. Il se retrouve devant l'objectif de Jean-Claude Labrecque pour le tournage du film Le chat dans le sac (1964). Cet unique rôle au cinéma fait de lui une icône de la jeunesse canadienne-française en quête d'identité, en pleine Révolution tranquille. Le film de Groulx consacre la modernité du cinéma de fiction québécois, porté par l'élan du cinéma direct – de pair avec À tout prendre (Jutra, 1963). Claude l'acteur, lui, s'éloigne aussitôt de son personnage pour vivre sa vie : il devient réalisateur, puis fonde les productions Prisma avec des amis. On leur doit des films aussi importants que Les ordres (Brault, 1974) et Les bons débarras (Mankiewicz, 1980). Plus près de nous, Godbout a produit le documentaire Le rêve américain (Boulianne, 2014) et la série Cinéma québécois (2008).
  • Une histoire du cinéma : Monique Fortier
    Une histoire du cinéma : Monique Fortier
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Ce document fait le portrait de la cinéaste Monique Fortier. Il fallait tordre le cou du destin pour qu'une femme se retrouve à l'ONF, dans cet univers masculin des années 1950. Tout se bouscule pour elle. De secrétaire à monteuse, Monique Fortier devient la première femme francophone à réaliser un film à l'ONF, À l'heure de la décolonisation (1963), au même moment qu'Anne Claire Poirier. Elle choisit par la suite de se consacrer au montage. Le regard fixé sur l'écran lumineux de la Steenbeck, cette artiste de l'ombre participe à cette nouvelle écriture qui donne forme et sens aux élans spontanés du cinéma direct. De film en film, des complicités se développent avec les Perrault, Godbout, Gosselin, Arcand, Rached... Elle est derrière l'œuvre de ces grands. Monique Fortier et Anne Claire Poirier termineront ensemble leur carrière d'exception en 1997 avec le montage du dernier film de cette dernière, Tu as crié LET ME GO.
  • Une histoire du cinéma : Les femmes
    Une histoire du cinéma : Les femmes
    Denys Desjardins 2013 11 min
    Réflexions croisées, lumineuses, de cinq grandes dames du cinéma québécois sur les luttes menées par les femmes afin de porter à l'écran l'imaginaire de l'autre moitié de l'humanité. Aimée Danis, réalisatrice, fonde Les Productions du Verseau en 1973 et produit plusieurs œuvres majeures, tel Léolo (Lauzon, 1989) ; elle est décédée en mai 2012. Mireille Dansereau, première femme ayant réalisé de façon indépendante un long métrage de fiction au Québec – La vie rêvée (1972) –, construit une œuvre dense, plurielle, engagée, à laquelle la Cinémathèque québécoise consacre une rétrospective en 2012. Hélène Girard, monteuse de renom, a depuis 40 ans, façonné un nombre vertigineux de films importants et s'est retrouvée plusieurs fois en nomination pour le Gémeau ou Jutra du meilleur montage. Quant à Anne Claire Poirier et Paule Baillargeon, un texte leur est consacré à chacune dans la présente section.
  • Une histoire du cinéma : Monique Mercure
    Une histoire du cinéma : Monique Mercure
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Entrevue avec Monique Mercure tirée du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants. Du Festin des morts (Dansereau, 1965) au Festin nu (Cronenberg, 1991), on peut s’étourdir à l’évocation des films où Monique Mercure tient, toujours avec intensité, de grands et petits rôles. Elle va patiemment imposer sa présence, forte, à une époque où le métier d’actrice de cinéma n’existe pas au Québec. Son fidèle ami Claude Jutra lui donne d'abord un rôle dans À tout prendre (1963). Avec Deux femmes en or (Fournier, 1970), elle connaît le succès populaire. Puis J.A Martin photographe (Beaudin, 1976) célèbre son talent et lui vaut le prix d’interprétation féminine à Cannes. Au fil des ans, elle travaille avec les grands d'ici – Jutra toujours, Labrecque, Poirier, Pool, Lepage, Aubert – traversant les générations, tout en participant à plusieurs films en anglais. Elle retrouvera Fernand Dansereau et son émouvant personnage de Madeleine, quarante ans plus tard, pour La brunante (2007).
  • Une histoire du cinéma : Michael Spencer
    Une histoire du cinéma : Michael Spencer
    Denys Desjardins 2014 5 min
    La Seconde Guerre mondiale, par ricochet, nous a donné un combattant de la lutte pour un cinéma authentiquement canadien. En 1939, le début des hostilités surprend le jeune Anglais en voyage au Canada. Il est coincé. John Grierson l'attire à l'ONF, d'abord comme caméraman (1941), puis producteur (1945), début d'une belle carrière consacrée au documentaire pour Spencer qui rêve de fiction. Grierson, fondateur de l'ONF, croit au cinéma comme outil d'éducation populaire. Spencer, lui, aspire à voir naître une industrie cinématographique au Canada, indépendante d'Hollywood. Il y travaille activement. En 1966, l'ONF lui donne ce mandat : proposer un plan de soutien gouvernemental au cinéma canadien. Le gouvernement accepte. De 1968 à 1978, Spencer, premier responsable de la SDICC (aujourd'hui Téléfilm Canada), soutient des œuvres aussi importantes que Les ordres (Brault, 1974) et L'apprentissage de Duddy Kravitz (Kotcheff, 1974).
  • Une histoire du cinéma : Anne Claire Poirier
    Une histoire du cinéma : Anne Claire Poirier
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Entrevue avec la cinéaste Anne Claire Poirier. Cette femme ouvre les portes à toutes les autres. Son œuvre si personnelle fonde ici un cinéma féminin, féministe, où l'art du montage et la force de l'écriture ne sacrifient rien au militantisme. Début 1960, à l'ONF, la place des femmes n'est pas autour de la caméra. Poirier convainc pourtant et devient réalisatrice. De mère en fille (1968), premier film féministe québécois, propulse l'engagement de la cinéaste : changer le monde, c'est aussi ouvrir l'ONF au talent des femmes. Acharnée, avec la création du programme « En tant que femmes » (1972), elle produira les films de plusieurs réalisatrices. Puis, les siens : l'insoutenable et nécessaire Mourir à tue-tête nous hante toujours. Car tout n'est pas acquis pour les femmes. Anne Claire Poirier se retire avec le film le plus douloureux qui soit, Tu as crié LET ME GO, portant sur la disparition tragique de sa fille.
  • Une histoire du cinéma : Claude Pelletier
    Une histoire du cinéma : Claude Pelletier
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Dans cette courte entrevue, le preneur de son Claude Pelletier traverse les grandes mutations technologiques. D'abord, le lourd matériel de prise de son, qui nécessite à lui seul un camion, un boulet aux pieds des équipes de tournage. Ensuite, le magnétophone portatif Nagra, qui fera voyager l'homme du son de par le monde. Entre les deux, une révolution technique, esthétique, bouscule l'ordre établi. Avec cette grande libération du son, Gilles Groulx et Arthur Lamothe entraînent Pelletier aux barricades pour Golden Gloves (1961) et Bûcherons de la Manouane (1962). Parmi la centaine de films auxquels collabore Pelletier, plusieurs ont marqué leur époque : De mère en fille (Poirier, 1968), Où êtes-vous donc? (Groulx, 1969). Passionné de généalogie, il profite des tournages pour fouiner dans les archives des églises du Québec, compilant près de 90 000 noms liés au patronyme Pelletier. Depuis leur retraite, Claude et son épouse, Laure Gauthier, sont devenus maîtres-généalogistes agréés.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Denys Desjardins 2014 5 min
    L'écran d'épingles est lié au destin artistique de Jacques Drouin. Il est le seul à y avoir consacré sa carrière depuis la mort de son inventeur, Alexandre Alexeïeff. Celui-ci et Claire Parker ont réalisé de grands films avec cette mythique « machine à rêver » construite en 1931. Seuls dix prototypes seront fabriqués, dont l'un, acquis par l'ONF en 1972, tombe entre les mains de Drouin. Fasciné, il s'approprie l'instrument – ce qui réjouit Alexeïeff vieillissant. Cet écran au relief fait de 240 000 épingles transforme ombre et lumière en personnages, en paysages mouvants comme le sable. Le cinéaste façonne patiemment des œuvres remarquables, du film Le paysagiste (1976) à Empreintes (2004), où il déploie un savoir-faire inégalé qu'il transmet à son tour, aujourd'hui. Les Archives françaises du film à Paris font même appel à Drouin, en 2007, pour restaurer les écrans d'épingles Alexeïeff-Parker.
  • Une histoire du cinéma : Jean Roy
    Une histoire du cinéma : Jean Roy
    Denys Desjardins 2013 6 min
    Il entre à l’ONF, un film amateur en poche. Dès 1949, à 20 ans, on l’envoie 18 mois dans l’Arctique tenir la caméra pour des films sur le peuple inuit. Jean Roy est ensuite caméraman pour tous les réalisateurs des glorieuses années 1950-1960 : les Devlin, Dansereau, Garceau, Giraldeau, Koenig, Kroitor, Palardy, Portugais… Il a pour assistants Michel Brault, George Dufaux ! Avec sept autres caméramans, il tourne Jour de juin (1959) dans l’esprit du cinéma direct naissant. Roy accompagne Pierre Patry dans l’aventure privée de Coopératio et fait la direction photo de Trouble-fête (1963), premier succès québécois en salle. Responsable du service de la caméra de l’ONF (1972-1983), Jean Roy institue ce qu’on appelle aujourd’hui l’Aide au cinéma indépendant (ACIC). Grâce à lui, depuis 40 ans, des générations de cinéastes indépendants obtiennent le soutien technique de l’ONF pour compléter leurs films.
  • Une histoire du cinéma : Marcel Carrière
    Une histoire du cinéma : Marcel Carrière
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Marcel Carrière est sans doute au son ce que Michel Brault est à l'image. Entre 1958 et 1964, l'art et la technique vivent une vraie histoire d'amour. Les artisans transforment les outils du cinéma pour modifier à jamais notre regard sur la réalité. Avec son entêtement inventif, Carrière cherche à parfaire la prise de son synchrone, à délivrer son magnétophone des câbles et de la caméra. La liberté qu'a gagnée le preneur de son, c'est grâce à lui. Il est de presque tous les tournages marquants de cette folle aventure du direct à l'ONF, de l'an zéro avec le film Les raquetteurs (1958) à celui qui récolte les fruits de ces avancées techniques, le chef-d’œuvre Pour la suite du monde (1962). Carrière se lance dans la réalisation. Documentaires et fictions se succèdent, imprégnés d'un humour généreux, d'un ton bienveillant, à son image.
  • Une histoire du cinéma : Jean-Claude Labrecque
    Une histoire du cinéma : Jean-Claude Labrecque
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Fervent cinéphile, à l'école de l'ONF dès 1959, Labrecque apprend le métier dans l'enthousiasme. Très doué, il devient caméraman et s'impose, hardi et volontaire. Il fera les images de plusieurs œuvres majeures du jeune cinéma québécois, dont Un chat dans le sac (Groulx, 1964) et La vie heureuse de Léopold Z. (Carle, 1965). Directeur photo d'exception, il passe ensuite à la réalisation : de 60 cycles (1965) aux Jeux de la XXIe Olympiade (1977), du « Vive le Québec libre ! » du général de Gaulle à la campagne électorale du premier ministre Bernard Landry en 2003, des trois Nuits de la poésie à André Mathieu, musicien (1993)... Son œuvre est généreuse, foisonnante, colossale. Féru d'histoire et de culture, Labrecque a fouillé bien des recoins de la société québécoise. Et l'humain reste toujours, encore aujourd'hui, au cœur de sa traversée cinématographique.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Leduc
    Une histoire du cinéma : Jacques Leduc
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Après les temps forts du cinéma direct, avec autant de liberté, Jacques Leduc se promène entre fiction proche du réel, tout en plans-séquences On est loin du soleil (1970) et documentaire brut, tout en plans-présences Chroniques de la vie quotidienne (1977-1978). Avec cette symphonie en sept films rythmée par les jours de la semaine, il frappe l'imaginaire des cinéphiles. Sensible et audacieux, inventif, cet homme d'équipe explore ensuite la frontière fiction ̶ documentaire Albédo (1982), Le dernier glacier (1984). Puis, reçu chaleureusement par la critique, Trois pommes à côté du sommeil (1988), oriente ses prochains films, davantage ancrés dans la fiction. Leduc se révèle aussi homme à la caméra fidèle pour ses amis Tahani Rached, Jean Chabot, Paule Baillargeon, Yves Dion... Entouré des complices de la Casa obscura, atelier d'artistes qu'il cofonde en 1993, le photographe-mélomane y anime toujours des soirées cinématographiques.
  • Une histoire du cinéma : Co Hoedeman
    Une histoire du cinéma : Co Hoedeman
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Maître incontesté du cinéma d'animation de marionnettes, Co Hoedeman marque l'imaginaire des téléspectateurs un certain dimanche soir où Le château de sable (1977) vient illuminer nos écrans de télévision. L'Oscar du meilleur film d'animation, une formalité ! Le cinéaste quitte les Pays-Bas 12 ans plus tôt – à 25 ans – dans l'espoir de travailler à l'ONF. Début d'un prodigieux parcours, Hoedeman se transforme en artiste complet : il donne vie à des blocs, du papier découpé ou mâché, du sable, des créatures de son cru. Il explore les légendes inuites, se préoccupe d'écologie, invente des mondes fantaisistes. Il fabrique tout – décors, personnages, papier – et manipule la caméra. D'où vient la magie de Co ? Auprès de ses propres enfants et petits-enfants, sans doute a-t-il toujours su renouveler son regard. La maîtrise de son art est telle avec Ludovic, l'ourson en peluche, qu'enfants et adultes versent immanquablement des larmes.
  • Une histoire du cinéma : Michèle Cournoyer
    Une histoire du cinéma : Michèle Cournoyer
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Il y a une vie avant l'ONF pour cette artiste formée aux beaux-arts. Dans les années 1970, elle réalise plusieurs courts métrages indépendants, dont certains films-collage expérimentaux. Elle arrive à l'ONF autour de 1990 : ses premiers films font appel à la rotoscopie – cette technique qu'elle affectionne permet de redessiner des mouvements filmés en prises de vue réelles. Un nouveau cycle s'ouvre avec Le chapeau (1999) : Cournoyer plonge dans l'encrier, opte pour le trait noir sur fond blanc, minimaliste. Elle pourchasse la métamorphose jusque dans ses derniers retranchements, avec un thème difficile à traiter, l'inceste. La puissance des métaphores visuelles qu'elle fait s'entrechoquer bouleverse le public. Ce film lui apporte une reconnaissance mondiale. Elle poursuit dans cette veine avec le troublant Accordéon (2004) et Robe de guerre (2008), terrifiant. Ces films sans paroles nous laissent sans voix.
  • Une histoire du cinéma : Robert Verrall
    Une histoire du cinéma : Robert Verrall
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Robert Verrall se rappelle sa venue à Ottawa pour se joindre à l'ONF et de ses premiers jours au studio d'animation, y compris son travail sur le film oscarisé Sports et transports.
  • Une histoire du cinéma : Svend-Erik Eriksen
    Une histoire du cinéma : Svend-Erik Eriksen
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Svend-Erik Eriksen se remémore les premiers projets d’animation auxquels il a travaillé au studio de l’ONF de Vancouver.

  • Une histoire du cinéma : Sylvia Hamilton
    Une histoire du cinéma : Sylvia Hamilton
    Joanne Robertson 2014 4 min
    La réalisatrice Sylvia Hamilton livre ses réflexions sur son travail au Studio Atlantique de l’ONF et sur la naissance du programme du Studio, New Initiatives in Film (NIF), mis sur pied à l'intention des femmes autochtones et de couleur.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Giraldeau
    Une histoire du cinéma : Jacques Giraldeau
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Jacques Giraldeau fonde, dès 1948, le premier cinéclub au Québec, période où il côtoie les artistes signataires du Refus global. Avec son ami Michel Brault, il travaillera à l'ONF durant la majeure partie de sa carrière. Giraldeau s'éclipse quelques années pour tester la liberté, troquant les lourdes caméras 35 mm pour une portative Bolex 16 mm. Toujours avec Brault, il tourne 39 courts métrages, Petites médisances (1953-1954), qui présagent la révolution du cinéma direct. Il revient à l'Office en 1960 dans l'effervescence précédant la naissance du Programme français. C'est un temps d'invention, et Giraldeau est souvent là aux commencements. Il sera même l'un des fondateurs de la Cinémathèque québécoise, en 1963. De La neige a neigé (1951) à L'ombre fragile des choses (2007), Jacques Giraldeau compte plus d'un demi-siècle de réalisation, une œuvre singulière et précieuse, consacrée à l'évolution de l'art au Québec.
  • Une histoire du cinéma : André Melançon
    Une histoire du cinéma : André Melançon
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Après avoir écumé les salles obscures de son Abitibi natale, suivant l'étoile de Fellini, André Melançon dérive doucement vers l'ONF à l'époque où tout peut arriver par accident. Le réalisateur Clément Perron lui propose un rôle dans Taureau (1973). Puis, on lui offre de réaliser un film pour enfants ; il n'y connait rien. Son talent inné avec les jeunes s'impose avec force – n'est-il pas d'abord psycho-éducateur ! Mémorable année 1978 : le documentaire Les vrais perdants fait grand bruit et les critiques proclament Comme les six doigts de la main Meilleur long métrage québécois. La guerre des tuques consacre la renommée de Mélançon dans le genre florissant des films pour enfants. Après plusieurs longs métrages, séries télévisuelles et mises en scène théâtrales, le cinéaste revient aux sources avec l'émouvant documentaire Printemps fragiles (2005), mettant l'enfance au centre de ses préoccupations.
  • Une histoire du cinéma : Pierre Patry
    Une histoire du cinéma : Pierre Patry
    Denys Desjardins 2014 4 min
    Pierre Patry entre à l'ONF en 1957, lorsque son ami Claude Jutra lui demande d'être son assistant pour le tournage du film Les mains nettes (1958). Il y réalisera une douzaine de films, dont Petit discours de la méthode (1963) et Il y eut un soir... Il y eut un matin (1964). Le réalisateur fait partie de ceux qui se retirent tôt de l'ONF pour tenter l'aventure du long métrage. À 30 ans, il fonde Coopératio et réussit son pari : Trouble-fête (1964), succès au box-office, est à l'origine de la renaissance de l'industrie du cinéma au Québec. Il produit par la suite plusieurs films, dont Entre la mer et l'eau douce (1967) de Michel Brault et, avec d'autres collègues, il négocie auprès du gouvernement la création d'un organisme de financement du cinéma, Téléfilm Canada. Patry lui-même n'en profitera pas. Il produit son dernier film en 1972, Les colombes de Jean-Claude Lord, avant d'abandonner le monde du cinéma pour se tourner vers la télévision éducative.

    Pierre Patry est décédé le 7 juin 2014 à l'âge de 80 ans.
  • Une histoire du cinéma : Fernand Dansereau
    Une histoire du cinéma : Fernand Dansereau
    Denys Desjardins 2014 6 min
    L'histoire a mis Dansereau au bon endroit, au bon moment. Après quelques années à l'ONF comme scénariste et réalisateur, il devient producteur en 1960, à 32 ans. Et ça brasse pas mal dans les corridors de l'Office – c'est le début de la Révolution tranquille au Québec ! De quel don a-t-il hérité pour soutenir, au moment où il le fallait, les cinéastes dans leurs envolées ? Lamothe avec ses bûcherons du Haut-Saint-Maurice, Groulx et Gosselin à Miami, Arcand sur la piste de Champlain, Brault et Perrault qui s’installent à l'Île-aux-Coudres... Artiste complet, Dansereau s'imposera plus tard dans le monde de la télévision, mais le cinéma ne le quittera pas. Avec Quelques raisons d'espérer (2001), portrait de son cousin, l'écologiste Pierre Dansereau, et La brunante (2007), où il retrouve l'actrice Monique Mercure, 40 ans après Ça n'est pas le temps des romans. Infatigable Dansereau.
  • Monsieur John Grierson
    Monsieur John Grierson
    Roger Blais 1974 57 min
    Long métrage documentaire sur John Grierson, père du documentaire ainsi que fondateur et premier commissaire de l’Office national du film. Des gens qui l'ont connu et de proches collaborateurs dressent le portrait de ce cinéaste original, de ce travailleur consciencieux, qui a radicalement renouvelé le documentaire comme genre cinématographique.
  • Une histoire du cinéma : Léonard Forest
    Une histoire du cinéma : Léonard Forest
    Alexandre Chartrand 2014 6 min
    Ce jeune Acadien rêvant de cinéma entre à l'ONF en 1953. Dès ses premiers films, dont La femme de ménage, scénarisé avec Anne Hébert, Forest manifeste une grande sensibilité. Il écrit Les aboiteaux pour Roger Blais; ce tournage le ramène en Acadie où il reviendra sans cesse. En 1957, soutenu par ses collègues, Forest devient, à 29 ans, le plus jeune producteur francophone de l'ONF. Responsable du studio F, il est au cœur du développement accéléré de la production française durant ces années de création débridée. Des films aussi importants que Les brûlés voient le jour. Léonard Forest renoue avec la caméra et participe au mouvement d'émancipation du peuple acadien: Les Acadiens de la dispersion inaugure une trilogie qui occupe une place à part dans la conscience collective. Le militantisme de ce pionnier est aussi responsable de la fondation du studio de l'ONF en Acadie (1974). Des générations de cinéastes prendront ainsi le relais de ce précurseur. Il se retire ensuite à Moncton pour se consacrer à l'écriture.
  • Une histoire du cinéma : Alanis Obomsawin
    Une histoire du cinéma : Alanis Obomsawin
    Joanne Robertson 2012 5 min
    La réalisatrice Alanis Obomsawin explique dans quelles circonstances elle a commencé sa carrière à l'ONF et parle de l'importance primordiale qu'elle accorde au son et à l'histoire dans ses oeuvres.
  • Une histoire du cinéma : Edouard Davidovici
    Une histoire du cinéma : Edouard Davidovici
    Joanne Robertson 2012 4 min
    Au cours d'une longue carrière de plus de 30 ans à l'ONF, tout à la fois artisan et alchimiste, technicien et illusionniste, le maître du montage Edouard Davidovici suivra l'évolution des techniques dans ce domaine. Avant que le montage non linéaire devienne la norme, Davidovici et ses collègues avaient l'habitude du matériel brut, qu'ils coupaient et collaient sur des monteuses visionneuses Moviola à défilement vertical ou sur des tables de montage Steenbeck. Comme monteur en chef à l'ONF, il a supervisé le montage son et image de centaines de productions de tous genres. Il a notamment réalisé le montage pour les films suivants : Paul Anka (1962), Le Niger, jeune république (1961), La canne à pêche (1959) et Ti-Jean au pays du fer (1958).
  • Une histoire du cinéma : Bonnie Sherr-Klein
    Une histoire du cinéma : Bonnie Sherr-Klein
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Bonnie Sherr-Klein se remémore les débuts de Studio D, le studio des femmes, et la naissance du film séminal C'est surtout pas de l'amour qu'elle a co-réalisé.
  • Une histoire du cinéma : Grant Munro
    Une histoire du cinéma : Grant Munro
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Grant Munro, célèbre animateur, acteur et réalisateur, se souvient avoir été recruté par Norman McLaren pour rejoindre le légendaire studio d'animation de l'ONF.
  • Une histoire du cinéma : Mort Ransen
    Une histoire du cinéma : Mort Ransen
    Joanne Robertson 2012 6 min
    Le cinéaste Mort Ransen évoque le contexte de documentation du changement social durant les grisantes années 1960.
  • Une histoire du cinéma : Pierre Juneau
    Une histoire du cinéma : Pierre Juneau
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Géant méconnu, il joue un rôle décisif dans l'évolution de l'ONF et la place qu'y prendront les francophones. Engagé dans la Jeunesse étudiante catholique qui anime les cinéclubs, Juneau le cinéphile arrive à l'ONF en 1949. Son ascension est rapide. Commissaire adjoint de l'ONF en 1954, conseiller sur les questions relatives au français –il n'a que 32 ans –, Juneau est acteur de premier plan dans le déménagement de l'ONF à Montréal. Transplanter le très English Film Board dans la société francophone a un impact historique sur l'évolution du cinéma québécois. L'autonomie de la production française s'impose en 1964 ; Juneau en est le premier directeur. Président du Conseil de la radio-télévision canadienne (futur CRTC) en 1968, président de Radio-Canada pendant la décennie 1980, tous ces mandats font de lui un des grands serviteurs qu'auront connus les institutions culturelles du pays.
  • Une histoire du cinéma : Paule Baillargeon
    Une histoire du cinéma : Paule Baillargeon
    Denys Desjardins 2014 6 min
    En 1969, l'artiste est de l'aventure du Grand Cirque Ordinaire : le théâtre s'éclate dans la création collective. Vient aussi le cinéma Entre tu et vous (Groulx, 1970). Intense, dans Le temps de l'avant (Poirier, 1975), son personnage aborde la délicate question de l'avortement. Baillargeon trace ainsi son chemin. Féministe par nécessité, le cinéma est pour elle une forme de rébellion. Et la comédienne fait corps avec l'auteure : en 1979, son premier long métrage, La cuisine rouge, puis Vie d'ange, coscénarisé avec Pierre Harel, ne laissent personne indifférent. Les années 1980 lui offrent de beaux rôles – pour Jutra, Pool, Rozema, Leduc – mais c'est la réalisatrice qui s'affirme avec Sonia(1986), puis Le sexe des étoiles (1993). Peu à peu, elle s'oriente vers le documentaire : Trente tableaux (2011), cette œuvre autobiographique, libre, matérialise les multiples talents de cette grande cinéaste.
  • Une histoire du cinéma : André Lamy
    Une histoire du cinéma : André Lamy
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Son frère Pierre et lui font les beaux jours de la jeune industrie privée du cinéma dans le Québec des années 1960. Fondé en 1962, Onyx Films fait dans la publicité et les émissions télévisées. Le cinéma s'impose à eux peu à peu – André Lamy produit Gilles Carle Viol d'une jeune fille douce (1968). À sa grande surprise, en 1970, on l'invite à l'ONF, lui, l'homme du privé. Commissaire adjoint, puis commissaire en 1975, Lamy prend la direction d'un joyeux navire. À cette époque, l'institution est en pleine expansion. Il insiste sur la visibilité des films, ici et dans le monde – le prestige de l'Office est au zénith. En 1980, il dirige la SDICC (futur Téléfilm Canada) et gère là aussi une période d'expansion extraordinaire. La décroissance, ce sera pour les suivants ! André Lamy est mort le 2 mai 2010.
  • Une histoire du cinéma : Michel Brault
    Une histoire du cinéma : Michel Brault
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Pouvait-il savoir qu'il faisait l'histoire, film après film? Cela, dès ses premiers tournages amateurs avec Claude Jutra, en 1947, amitié déterminante pour notre cinématographie. Brault arrive à l'ONF en 1956 et bouscule les habitudes, entre gestes de défiance et désir d'expérimenter. Les raquetteurs (1958) lance un mouvement irréversible. Le Québécois prend la tête de cette révolution du cinéma direct, avec l'Américain Leacock et le Français Rouch lequel découvre en Brault « la caméra qui marche ». Brault amorce avec Pierre Perrault et les habitants de l'Île-aux-Coudres un projet qui les dépassera : Pour la suite du monde (1963). Du cinéma vécu, dans l'action, au plus près des gens – un moment décisif. Mais Brault ne s'assied jamais, explorant toutes les pistes du réel à la fiction. Jusqu'au tout puissant Les ordres (1974) – primé à Cannes –, gravé dans la mémoire collective. Il signe les images des plus grands films d'ici – Mon oncle Antoine, Les bons débarras, Mourir à tue-tête. Que serait le cinéma québécois sans Brault?
  • Une histoire du cinéma : Morten Parker
    Une histoire du cinéma : Morten Parker
    Joanne Robertson 2014 5 min
    Morten Parker se souvient des débuts du cinéma documentaire à l’ONF et notamment de la réalisation de son film sélectionné aux Oscars, L’An un d’un festival.
  • Une histoire du cinéma : Anne Wheeler
    Une histoire du cinéma : Anne Wheeler
    Joanne Robertson 2012 6 min
    La réputée cinéaste Anne Wheeler parle des premiers documentaires qu’elle a réalisés à l’ONF et de la mise sur pied des Studios du Nord-Ouest et des Prairies.

    Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
  • Une histoire du cinéma : Carol Geddes
    Une histoire du cinéma : Carol Geddes
    Joanne Robertson 2012 5 min
    La réalisatrice Carol Geddes parle de son expérience de cinéaste autochtone relatant les histoires d’un point de vue autochtone au tout nouveau Centre du Nord-Ouest de l’ONF.
  • Une histoire du cinéma : Robert Duncan
    Une histoire du cinéma : Robert Duncan
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Le réalisateur Robert Duncan nous entretient sur l’art d’écrire pour le documentaire.
  • Une histoire du cinéma : Colin Low
    Une histoire du cinéma : Colin Low
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Colin Low se souvient de son départ de l'école d'art à Calgary pour se joindre à l'ONF et de ses débuts dans le département d'animation de l'ONF.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Bensimon
    Une histoire du cinéma : Jacques Bensimon
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Jacques Bensimon, ancien président et commissaire de l'ONF (2001-2006), se rappelle ses débuts comme artisan à l'ONF, dans les années 1960, à une époque où l’institution tentait d'élargir ses horizons.
  • Une histoire du cinéma : Tom Daly
    Une histoire du cinéma : Tom Daly
    Joanne Robertson 2012 6 min
    Regard sur l’œuvre et l’héritage de l’illustre producteur de la Unit B Tom Daly, décédé en 2011.
  • Une histoire du cinéma : Michael Scott
    Une histoire du cinéma : Michael Scott
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Michael Scott parle de son départ du bureau central de l’ONF pour aller créer le Centre des Prairies de l’ONF.
  • Une histoire du cinéma : Jeannine Hopfinger
    Une histoire du cinéma : Jeannine Hopfinger
    Joanne Robertson 2014 4 min
    Jeannine Hopfinger décrit en quoi consistait le travail de la distribution de l’ONF, au bureau de Montréal, pendant les années 1940 et comment on rejoignait les auditoires avant l’avènement de la télévision.
  • ONF 70 ans
    ONF 70 ans
    Jean-François Pouliot 2009 7 min
    Habile et rusé comme un film publicitaire, ONF 70 ans est l’œuvre d’un réalisateur qui maîtrise parfaitement son propos et son art. Avec humour et autodérision, le réalisateur déconstruit astucieusement la perception souvent passéiste que l’on accole aux productions de l’Office national du film du Canada. Dans sa facture même, ONF 70 ans rend hommage aux techniques cinématographiques qui font la renommée du producteur et distributeur public canadien. Le film amalgame joyeusement les genres, fraternise avec l’efficacité du cinéma direct et flirte avec la virtuosité des techniques d’animation.
  • Onze moments animés avec Evelyn Lambart
    Onze moments animés avec Evelyn Lambart
    Donald McWilliams 2017 1 h 3 min
    « Derrière chaque grand homme se cache une femme », dit le proverbe. Evelyn Lambart, elle, s’est plutôt tenue aux côtés de Norman McLaren, et non derrière lui. Discrète collaboratrice du cinéaste pendant 21 ans, elle était aussi et avant tout une animatrice de premier ordre. Présentée de manière ludique par le réalisateur Donald McWilliams, cette enrichissante compilation sur la première femme cinéaste d’animation au Canada remet les pendules à l’heure.
  • Portrait d'un studio d'animation
    Portrait d'un studio d'animation
    Isabelle Turcotte 1991 49 min
    Anthologie de l'histoire du Studio d'animation du Programme français de l'ONF, ce documentaire éclaté présente près de 60 extraits tirés de l'œuvre d'une quarantaine de cinéastes, entrecoupés de témoignages d'une vingtaine de réalisateurs et réalisatrices ou autres connaisseurs. On y revoit des séquences de films aussi célèbres qu'inoubliables, des fragments de ce qui se fait de mieux dans le genre, à juste titre couronnés d'une profusion de prix prestigieux.
  • Propagande téméraire
    Propagande téméraire
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    Robert Lower 2014 1 h 12 min
    Long métrage documentaire sur les débuts de l'Office national du film du Canada et sur l'effort de propagande le plus important de notre histoire. Aux yeux de certains, le documentaire constitue la forme d'art national du Canada. Si tel est le cas, nous devons à l'ONF d'avoir établi les fondements de cet art au cours des six premières années de son existence, soit entre 1939 et 1945, grâce à la vision inspirée et à la vigilance de John Grierson. Le cinéaste Robert Lower ne fait appel qu'aux films et aux photos de l'ONF datant de cette époque pour recréer l'image du Canada qui s'en dégage, et cherche dans celle-ci le pays que nous connaissons aujourd'hui.
  • Ryan
    Ryan
    Chris Landreth 2004 13 min
    Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.

    Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Herménégilde Chiasson)
    Studio Acadie (Entrevue avec Herménégilde Chiasson)
    2009 2 min
    Le réalisateur définit l’essence de l’ONF : être au cœur des échanges d’idées par un cinéma de nature très sociale. Le documentaire permet de donner la parole aux acteurs sociaux et de leur laisser le temps nécessaire pour s’exprimer. Avoir un studio et des producteurs sur place a enclenché un mouvement très important. Les cinéastes ont donné la parole à la communauté.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Monique Leblanc)
    Studio Acadie (Entrevue avec Monique Leblanc)
    2009 3 min
    La réalisatrice fait la démonstration de la pertinence de l’ONF à l’ère de l’image. Pour ceux qui ont choisi la région, l’ONF a été une véritable école. Il était essentiel que les Acadiens aient accès à cette chance de se mettre en image. En ayant pignon sur rue à Moncton, l’ONF continue d’être un outil essentiel à l’épanouissement de la région et de ses citoyens.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Rodolphe Caron)
    Studio Acadie (Entrevue avec Rodolphe Caron)
    2009 3 min
    Rodolphe Caron témoigne de la passion de Léonard Forest pour le cinéma et du rôle important joué par celui-ci dans la création du studio Acadie. Bien qu’une quinzaine d’années se soient écoulées avant que d’autres studios n’aient été créés, le studio Acadie est demeuré un gage de liberté dans la création des films. L’ONF a permis l’existence d’un cinéma acadien bien vivant.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Renée Blanchar)
    Studio Acadie (Entrevue avec Renée Blanchar)
    2009 2 min
    La réalisatrice nous décrit son parcours de documentariste, lequel est étroitement lié au Studio Acadie. Elle croit que des réflexions collectives ont émergé grâce à la présence de l’ONF en Acadie . Elle cite en exemple l’hôpital l’Enfant-Jésus, que la mobilisation citoyenne et le film On a tué l’Enfant-Jésus, ont permis de rouvrir. Le support de l’ONF et l’engagement citoyen ont fait leur chemin. « Des petits miracles qui te donnent envie de continuer. »
  • Studio Acadie (Entrevue avec Anika Lirette)
    Studio Acadie (Entrevue avec Anika Lirette)
    2009 2 min
    Réalisatrice de la relève, Anika nous fait part de sa passion pour son travail de réalisatrice et donne son point de vue sur l’ONF dans le contexte international. Elle témoigne du privilège qu’elle a de profiter de l’expertise de professionnels de l’ONF. Ceux-ci l’ont écoutée et lui ont permis une grande liberté de création. « Pour moi, l’ONF c’est une voix à travers le Canada et à travers le monde. C’est une liberté de pouvoir transmettre une idée, une histoire. Ça m’a donné une bouffée de confiance! »
  • Studio Acadie (Entrevue avec Julien Cadieux)
    Studio Acadie (Entrevue avec Julien Cadieux)
    2009 2 min
    Le jeune réalisateur, lauréat du concours Tremplin 2008, nous parle de son expérience avec enthousiasme. « J’ai eu l’occasion de produire un premier court métrage documentaire, encadré par des professionnels du milieu. Cette expérience-là t’amène à tous les niveaux, de la scénarisation jusqu’à l’aboutissement d’un projet. » Son film, Habiter la danse, parle de la danse en Acadie, à travers l’histoire d’une jeune fille, Sylvie Mazerolle. Elle doit s’exiler pour pratiquer son art. « L’ONF permet de garder les créateurs ici ».
  • Studio Acadie (Entrevue avec Ginette Pellerin)
    Studio Acadie (Entrevue avec Ginette Pellerin)
    2009 3 min
    La réalisatrice nous parle de l’effervescence cinématographique acadienne. « Si le studio Acadie n’existait pas, je ne crois pas qu’il y aurait beaucoup de cinéastes francophones dans les Maritimes. Elle cite au passage les Phil Comeau, Herménégilde Chiasson, Claudette Lajoie-Chiasson, Monique Leblanc. D’importance capitale dans l’industrie acadienne,« l’ONF se verra peut-être honoré un jour à Cannes ou aux Oscars grâce à une production acadienne,» dit-elle.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Anne-Marie Sirois)
    Studio Acadie (Entrevue avec Anne-Marie Sirois)
    2009 2 min
    La réalisatrice remonte le temps pour parler de ses premières années au sein du Studio Acadie. Elle nous dira à quel point il était important pour les créateurs d’avoir une place, Pour apprendre aussi. On a accordé beaucoup de temps à la formation. Des ateliers en animation, scénarios, montage de films étaient offerts, « Faire des choses en Acadie, telle était la priorité. Pouvoir montrer que c’était possible. »
  • Studio Acadie (Entrevue avec Daniel Léger)
    Studio Acadie (Entrevue avec Daniel Léger)
    2009 2 min
    Le jeune réalisateur, lauréat du concours Tremplin, nous parle de l’importance de l’ONF dans la culture acadienne. Au détour, quelques réflexions sur son arrière grand-mère, sujet du merveilleux portrait documentaire qu’il a réalisé en 2007, intitulé Un dimanche à 105 ans , lequel a remporté de nombreux prix, dont deux au FICFA.
  • Studio Acadie (Entrevue avec Louiselle Noël)
    Studio Acadie (Entrevue avec Louiselle Noël)
    2009 1 min
    La réalisatrice nous dévoile la fierté de son premier « petit bébé », son film Bonnes vacances, réalisé en 2003. Des cinéastes comme Herménégilde Chiasson et Bettie Arseneault ont influé sur son parcours. « Trois décennies plus tard, la relève est assurée, nous dit-elle, pour faire entendre la voix des Acadiens partout dans le monde.»
  • Studio Acadie (Entrevue avec Paul Bossé)
    Studio Acadie (Entrevue avec Paul Bossé)
    2009 1 min
    Le réalisateur nous livre une réflexion pertinente sur l’Acadie. « L’Acadie ce n’est pas le Québec, ni l’Ontario. Ce n’est pas l’Ouest non plus. C’est nécessaire d’avoir un studio en Acadie pour conserver notre particularité régionale, socio-historique, que l’on a depuis 400 ans. » Et que dire de la confiance que la présence de l’ONF apporte aux jeunes cinéastes!
  • Six : dans les coulisses de Hothouse 5
    Six : dans les coulisses de Hothouse 5
    Carrie Haber 2009 22 min
    La réalisatrice Carrie Haber accompagne dans leurs moments d'anxiété, d'euphorie et de doute six aspirants animateurs plongés dans cette épreuve de force qu'est Hothouse pour les cinéastes d'animation.
  • Un temps retrouvé
    Un temps retrouvé
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    Donald McWilliams 2024 1 h 58 min
    Lorsque le Canada s’engage dans la Seconde Guerre mondiale, l’Office national du film se trouve soudainement investi d’une mission urgente ; des centaines de femmes se portent alors volontaires pour contribuer à la création du cinéma canadien tel que nous le connaissons aujourd’hui.