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Portraits (101)

  • Dessin traditionnel
    Dessin traditionnel
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous présente deux cinéastes d’animation de l’ONF, Claude Cloutier et Michèle Cournoyer, qui font la preuve qu’un crayon, un pinceau et du papier suffisent pour tourner des œuvres fortes et passionnantes. Ce film se penche sur les styles respectifs et très personnels des deux artistes portés par un seul désir, celui de poser un regard sur le monde grâce à l’animation. En complément : le caustique Du big bang à mardi matin de Claude Cloutier et le troublant Accordéon de Michèle Cournoyer.
  • Animation sans caméra
    Animation sans caméra
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous présente le cinéaste Pierre Hébert, lauréat du prix Albert-Tessier du gouvernement du Québec en 2004. Ce vétéran de l’ONF se spécialise dans l’animation sans caméra, intervenant directement sur la pellicule à la façon de Norman McLaren et d’autres grands cinéastes. Ce film met en évidence l’extraordinaire savoir-faire de ces artistes : dextérité, rigueur, patience. À ne pas manquer : un classique animé sans caméra, Caprice en couleurs, de Norman McLaren et Evelyn Lambart.
  • Animation 3D par ordinateur
    Animation 3D par ordinateur
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous convie à une visite guidée dans l’univers de l’animation 3D en compagnie de Michel Murray, cinéaste et directeur de l’école montréalaise ICARI. Savait-on qu’à l’Office national du film du Canada, des pionniers ont mené des expériences d’animation par ordinateur dès les années 60? Michel Murray nous fait découvrir les dessous de cette technique de pointe, aujourd’hui associée à des films à succès comme Shrek. En complément, une amusante animation 3D pour enfants, Opération Coucou, réalisée par Pierre M. Trudeau à l'aide du logiciel d'animation Softimage.
  • Peinture sur verre
    Peinture sur verre
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Dans ce court métrage documentaire, la spécialiste de la peinture sur verre Martine Chartrand, lauréate de l’Ours d’or du Festival international du film de Berlin (2001) pour son court métrage Âme noire, révèle les secrets entourant ses méthodes de travail et présente quelques images inédites de sa plus récente œuvre, MacPherson. En sa compagnie, nous découvrons des films d’animation de l’ONF qui doivent leur beauté lumineuse à cette technique difficile et exigeante. L’émission se conclut par la présentation d’Âme noire.
  • Écran d'épingles
    Écran d'épingles
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire nous amène dans l’imagination débordante du réalisateur Jacques Drouin, lequel utilise l’un des instruments les plus rares du cinéma d’animation, l’écran d’épingles. L’occasion unique de voir de près cet appareil inventé dans les années 30, constitué d’un tableau rectangulaire sur lequel sont plantées près de 250 000 épingles. En complément : deux réalisations de Drouin semblables à des gravures en mouvement, Empreintes et Trois exercices sur l’écran d’épingles d’Alexeïeff, produites à l’ONF.
  • Pixillation et rotoscopie
    Pixillation et rotoscopie
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire explore les relations du cinéma d’animation avec le réel. Aux côtés du réalisateur et enseignant Luc Chamberland, qui travaille à un projet de documentaire animé à l’ONF, nous découvrons deux techniques liées à la vie : la pixillation (animation image par image d’êtres humains ou d’objets) et la rotoscopie (transposition de mouvements réels en dessins animés). Au programme, un chef-d’œuvre de la rotoscopie, When the Day Breaks, de Wendy Tilby et Amanda Forbis, Palme d’or du court métrage à Cannes (1999).
  • Animation en volume
    Animation en volume
    Éric Barbeau 2006 24 min

    Dans ce court métrage documentaire, Patrick Bouchard, spécialiste de l’animation de marionnettes, nous amène sur le plateau de tournage de Révérence. Ce film fait la lumière sur cette technique spectaculaire qui a connu un essor considérable à l’ONF depuis la fin des années 1960 grâce au travail de pionniers, tels que Co Hoedeman. Les ramoneurs cérébraux, un court métrage de Patrick Bouchard réalisé avec des marionnettes inquiétantes, termine le tout.

  • Animation 2D par ordinateur
    Animation 2D par ordinateur
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire se penche sur les techniques d'animation 2D par ordinateur qui ont révolutionné l’art des dessins animés. À l’ONF, on retrouve le réalisateur Nicolas Brault qui manie avec brio un appareil léger et souple appelé tablette graphique. Son court métrage Îlot, fantaisie polaire sur les habitants du Grand Nord conçue à l'occasion d’une expédition dans l’Arctique, termine le tout, de même que Krach, pamphlet satirique de Tom Tassel.
  • Dessin sur acétates
    Dessin sur acétates
    Éric Barbeau 2006 24 min
    Ce court métrage documentaire présente Tali, auteure de films d’animation très colorés, réalisés sur acétate. Fabuliste des temps modernes, cette cinéaste sait dépeindre nos travers avec un humour décapant. L’animation sur acétates, habituellement associée à la grande industrie, a aussi trouvé preneur chez d’autres cinéastes de l’ONF. Ayant connu ses jours de gloire, cette technique tend aujourd’hui à être remplacée par l’ordinateur. En conclusion : La pirouette, de Tali, satire acidulée des habitudes alimentaires contemporaines.
  • Avec Buster Keaton
    Avec Buster Keaton
    John Spotton 1965 55 min
    Le célèbre acteur au masque impassible revit, dans ce moyen métrage tourné en même temps que The Railrodder, une fantaisie burlesque dans laquelle il traverse le Canada en draisine. Ennemi de la vulgarité, patient, dédaigneux de la facilité, Keaton «fait jusqu'au bout ce qu'il a à faire». Durant les heures de détente, il se laisse aller au plus charmant des naturels, invente des gags et s'en délecte, joue de la guitare et reçoit des amis d'occasion. Sa femme Eleanor et un narrateur évoquent les principales étapes de sa prestigieuse carrière.
  • L'art du réel : le cinéma documentaire
    L'art du réel : le cinéma documentaire
    Pepita Ferrari 2008 1 h 37 min
    Ce long métrage documentaire entraîne le spectateur au cœur de la démarche créatrice de 40 maîtres du documentaire issus de 14 pays, entremêlant les interviews, les images tournées en coulisses et certains des meilleurs moments passés et présent, du cinéma. Ouvrage de référence hors du commun pour les férus de cinéma et de documentaire, L’art du réel : le cinéma documentaire explore la démarche créatrice, la passion qui guide ces cinéastes et la façon dont ils fabriquent des récits convaincants à même la réalité crue du quotidien.
  • Anniversaire
    Anniversaire
    1963 19 min
    Mary Pickford inaugure la galerie des héroïnes du muet. Bien des vedettes du septième art ont défilé sur nos écrans depuis les exploits cinématographiques de Georges Méliès dans son Voyage à la lune que le public de Winnipeg applaudit dès 1904. En 1907, Montréal ouvre le cinéma le plus luxueux d'Amérique: le Ouimetoscope. En 1920, la star à la mode s'appelle Marie Prévost. Avec le cinéma parlant, d'autres actrices et acteurs canadiens s'illustrent: Raymond Massey, Jack Carson, Yvonne de Carlo, Alexis Smith, Norma Shearer. Deanna Durbin connaît une gloire foudroyante en jouant en 1937 dans le célèbre film Qu'elle était verte ma vallée. Après des temps plus difficiles, le cinéma vit maintenant un regain de vitalité et les techniques nouvelles annoncent un avenir encore plus prometteur.
  • Cinéma et réalité
    Cinéma et réalité
    Georges Dufaux  et  Clément Perron 1967 58 min
    Dans ce long métrage documentaire réalisé par Georges Dufaux et Clément Perron, des géants du cinéma italien tels que Rosselini, De Sica, Fellini et Zavattini évoquent l’importance du cinéma en Italie pendant la Seconde Guerre mondiale et ses grands moments de révoltes sociales. Ce film donne la parole aux créateurs du néo-réalisme italien.
  • Les commissaires
    Les commissaires
    Philippe Baylaucq 2009 7 min
    Témoignages d'anciens commissaires de l'Office national du film du Canada (ONF) sur leur expérience au sein de l’institution. Dans le cadre des célébrations du 70e anniversaire de l’ONF, le réalisateur Philippe Baylaucq a rencontré Jacques Bensimon (2001-2006), Sandra M. Macdonald (1995-2001), Joan Pennefather (1989-1994), François N. Macelora (1984-1988) et André Lamy (1975-1979). Quelles sont leurs impressions? Un constat émerge : la liberté de création accordée aux artistes et l’authenticité de la vision des cinéastes.
  • Co Hoedeman, animateur
    Co Hoedeman, animateur
    Nico Crama 1980 27 min
    Gagnant d'un Oscar pour son film Le Château de sable, Co Hoedeman nous dévoile quelques aspects de sa personnalité et nous livre certains secrets de ses techniques d'animation. Des extraits de plusieurs de ses films attestent de l'humour, de la fraîcheur et de l'ingéniosité de son oeuvre.
  • Les cascadeurs
    Les cascadeurs
    Lois Siegel 1978 3 min
    Ce court métrage documentaire de la série Canada vignettes nous présente les Fournier, une famille de cascadeurs qui travaillent dans l'industrie du cinéma. Découverts par le cinéaste Gilles Carle, lors d’une de leurs fameuses courses de démolition de voitures, ces hommes et femmes nous prouvent qu’ils n’ont pas froid dans le dos.
  • Donald Brittain, cinéaste
    Donald Brittain, cinéaste
    Kent Martin 1995 1 h 34 min
    Ce long métrage biographique entraîne le spectateur à la découverte de la vie et de l’œuvre du grand cinéaste canadien Donald Brittain, dont les films ont remporté de nombreux prix prestigieux. Le réalisateur Kent Martin présente des entretiens avec Brittain et avec des gens qui l’ont connu et aimé ainsi que des extraits commentés de ses films. Donald Brittain, cinéaste offre un regard pénétrant sur le caractère de l’homme et sur le style excentrique, éminemment personnel et souvent brillant avec lequel il a pratiqué son métier.
  • Deepa Mehta, de profil
    Deepa Mehta, de profil
    Nettie Wild 2012 6 min
    Court métrage documentaire sur la réalisatrice Deepa Mehta. La cinéaste se décrit comme un hybride culturel, et si la cinéaste puise sa passion et ses récits en Inde, c’est au Canada qu’elle trouve la liberté de choisir la façon dont elle réalisera ses films. Debout près d’une fenêtre, une femme en sari or et bordeaux observe la glaciale lumière bleutée d’un paysage enneigé de Toronto. L’image (tirée du film Le paradis sur terre) glisse à l’écran vers le profil de Deepa, alors qu’elle parle des allers et retours entre l’univers du Canada et celui de l’Inde.

    Produit par l’Office national du film du Canada, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2012.
  • Le direct avant la lettre
    Le direct avant la lettre
    Denys Desjardins 2005 50 min
    D'où vient le cinéma direct? Quels en sont les précurseurs et les oeuvres avant-gardistes? Grâce à l'essor des techniques et à l'esprit aventurier de cinéastes pionniers parmi lesquels Michel Brault occupe une place centrale, une nouvelle façon de faire du cinéma naît à la charnière des années 1950 et 1960. Le film de Denys Desjardins retrace avec pertinence l'histoire d'un mouvement collectif qui a bouleversé les méthodes de production et de tournage dans un Québec en pleine affirmation nationale. Porté par un profond désir de se rapprocher des gens, le cinéma direct s'invente alors au jour le jour en toute liberté. Recueillant les témoignages des Marcel Carrière, Jean-Claude Labrecque, Denys Arcand, Fernand Dansereau et autres, ce document essentiel explore une page marquante dans l'évolution de notre cinématographie.
  • Entretien avec Anne Claire Poirier
    Entretien avec Anne Claire Poirier
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    Nicole Giguère 2003 1 h 22 min
    Long métrage documentaire qui explore la carrière d’Anne Claire Poirier, une pionnière du cinéma québécois, qui dresse le bilan d’un parcours unique tout en humour et en profondeur. Des voix familières qui ont collaboré avec Anne Claire Poirier tout au long de sa carrière viennent donner leurs impressions et leurs anecdotes pour enrichir cet hommage.
  • Entretien en six temps avec Gilles Groulx
    Entretien en six temps avec Gilles Groulx
    Denis Chouinard 2002 1 h 2 min
    Ce long métrage documentaire rassemble six des rares entrevues données à la télévision par Gilles Groulx entre 1966 et 1983. Au fil de ces entretiens se révèlent les préoccupations éthiques et esthétiques du cinéaste. Il s'en dégage une étonnante cohérence de sa pensée quant à sa conception du cinéma et la place que le cinéaste doit occuper dans sa culture et sa société.
  • Fernand Dansereau : En une seule vie
    Fernand Dansereau : En une seule vie
    Sylvie Lapointe 2022 5 min
    Fernand Dansereau est l’un des cinéastes québécois les plus prolifiques. Depuis 1955, il produit, réalise et scénarise plus d’une soixantaine de documentaires, fictions et téléromans. Dans ce parcours, il contribue à de nouvelles pratiques cinématographiques telles que le « cinéma de relation » et le cinéma direct. Il n’a cessé de marcher dans les chemins de la création, gouverné par une bienveillance envers les siens, donnant voix aux invisibilisé.es et cherchant l’âme québécoise. Dans ce court métrage sur ce long parcours, nous entrevoyons un peu la sienne, son âme.
  • La fille du cratère
    La fille du cratère
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    Nadine Beaudet  et  Danic Champoux 2019 1 h 15 min
    Femme territoire, Yolande Simard Perrault se voit comme le fruit des bouleversements telluriques qui ont frappé la région de Charlevoix, au Québec, voilà des millions d’années. Solide comme le bouclier canadien, elle est la fille du cratère né de la chute d’une météorite, d’où sa vitalité hors du commun. Le film trace le portrait de cette femme déterminée, à l’image d’un pays qui s’est créé dans la démesure. Grand amour de Pierre Perrault, qui délaissera tout pour vivre à ses côtés, elle sera la complice du cinéaste. Le documentaire témoigne de l’influence de cette rêveuse insatiable et de sa contribution à l’édification de notre mémoire collective. Dans un flot d’images et de mots, Yolande Simard Perrault raconte les splendeurs du paysage et les êtres qui l’ont façonné. Généreuse et infinie, sa quête identitaire nourrit et prolonge encore aujourd’hui l’œuvre de celui qui aura donné un souffle nouveau à notre cinématographie.
  • Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert
    Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert
    Loïc Darses 2024 1 h 17 min
    À l’aide d’un travail sensible en noir et blanc transpercé d’éclats animés, Graver l’homme : arrêt sur Pierre Hébert suit le fil d’Ariane de la gravure sur pellicule pour nous transporter dans le labyrinthe inspirant que forment la vie et l’œuvre de l’illustre cinéaste d’animation Pierre Hébert. Loïc Darses grave l’empreinte d’un homme d’exception qui, encore aujourd’hui, persiste à créer pour mieux transmettre de nouvelles formes de vie.
  • Le génie créateur : Norman McLaren
    Le génie créateur : Norman McLaren
    Donald McWilliams 1991 1 h 56 min
    Long métrage documentaire sur le processus de création artistique de Norman McLaren – un des plus grands cinéastes d’animation canadien – et de ses techniques d’animation particulières. Célébré dans le monde entier, ce grand artiste réussit à faire des films sans caméra et de la musique sans instrument. Les sources de son œuvre nous sont ici révélées par du métrage inédit.
  • Héroïne imaginaire
    Héroïne imaginaire
    Sherry White 2012 5 min
    Ce court métrage documentaire marie les photos d’archives du centre-ville de St. John’s et des images évocatrices pour relater la remarquable histoire d’une fillette ayant été élevée dans la maison voisine de celle de sa famille véritable. Inspiré de la pièce solo de Mary Walsh, Dancing with Rage, ce film révèle toute l’essence des personnages uniques créés par la grande dame de la comédie de Terre-Neuve-et-Labrador.

    Produit par l’Office national du film du Canada, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2012.
  • Interview
    Interview
    1979 13 min
    Deux femmes, deux cinéastes, deux animatrices échangent leurs opinions sur elles-même. Pour se décrire, elles utilisent les mots. Et chacune fait un portrait de l'autre à l'aide d'une technique d'animation : photos découpées pour Veronika Soul et peinture sur verre pour Caroline Leaf
  • Il ventait devant ma porte
    Il ventait devant ma porte
    Pierre Goupil  et  Rénald Bellemare 2014 1 h 14 min
    Dans ce long métrage documentaire, le cinéaste Pierre Goupil, atteint de troubles bipolaires, raconte son rapport difficile à la maladie et revient sur son cheminement d’artiste au sein d’une société qui accepte mal les marginaux. Le film célèbre la création, les liens sociaux et la liberté de l’individu face à tous les pouvoirs qui asservissent.
  • Les journaux de Lipsett
    Les journaux de Lipsett
    Theodore Ushev 2010 14 min
    Ce court métrage d’animation est une descente dans le maelström des angoisses d’Arthur Lipsett, célèbre cinéaste expérimental canadien, mort à 49 ans. Journal intime transfiguré en bombardement d’images et de sons, exploration d’une prodigieuse frénésie créatrice, tableau illustrant la chute vertigineuse d’un artiste dans la dépression et la folie, Les journaux de Lipsett est l’occasion pour Theodore Ushev de renouveler son esthétique pour coller au plus près du génie tutoyant la folie.
  • Le jardin oublié - La vie et l'oeuvre d'Alice Guy-Blaché
    Le jardin oublié - La vie et l'oeuvre d'Alice Guy-Blaché
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    Marquise Lepage 1995 52 min
    Un long métrage documentaire qui réhabilite la mémoire de la première réalisatrice de l’histoire du cinéma, morte oubliée de tous, au New Jersey, en 1968, à l'âge de 95 ans. Le film reconstitue l'univers de cette femme remarquable grâce à des entrevues réalisées par les télévisions européennes autour des années 1960, des extraits de ses films, des archives familiales, des témoignages de personnes qui l'ont connue, d'universitaires et d'historiens du cinéma.
  • Jacques Drouin en relief
    Jacques Drouin en relief
    Guillaume Fortin 2009 40 min
    Ce documentaire est le portrait de l’animateur du Paysagiste, de son enfance dans l’Est du Québec à sa carrière à l’ONF. Formé à l’École des beaux-arts de Montréal et à l’Université de Californie à Los Angeles (UCLA), Drouin est en quelque sorte devenu l’héritier d’Alexandre Alexeïeff lorsqu’il a commencé à travailler avec l’écran d’épingles d’Alexeïeff-Parker, en 1974. Relatant ses relations avec le cinéaste et inventeur, revenant avec lucidité et précision sur l’ensemble de sa propre filmographie, Jacques Drouin livre ici un témoignage précieux sur la création. Enrichi de nombreux extraits et d’images inédites tirées des archives personnelles du cinéaste, Jacques Drouin en relief est à la fois l’aventure d’une vie et une précieuse leçon de cinéma.
  • Jean Pierre Lefebvre
    Jean Pierre Lefebvre
    Simon Galiero 2013 6 min
    Ce court métrage rend hommage au cinéaste Jean Pierre Lefebvre grâce à un montage constitué d'extraits de ses films. Une brève incursion au cœur d'une œuvre ironique, critique, sceptique, intuitive, sensuelle, amoureuse et « politique » au sens le plus large. Une œuvre riche, foisonnante et méconnue, dont les images témoignent d'un regard existentiel et poétique d'une force et d'une acuité hors du commun.

    Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2013.
  • Jacques Drouin – Séquences animées
    Jacques Drouin – Séquences animées
    2009 6 min
    Au cours de sa carrière de cinéaste et de monteur, Jacques Drouin a créé plusieurs séquences d'animation à intégrer dans les documentaires. Il utilisait souvent la technique de l'écran d'épingles. Dans ce film de six minutes, il nous parle de cette participation aux films des autres.
  • Jutra
    Jutra
    Marie-Josée Saint-Pierre 2014 13 min
    Reposant sur un habile assemblage d’archives et de séquences animées, ce court métrage d'animation est un portrait ingénieux du grand cinéaste québécois Claude Jutra, réalisateur de Mon oncle Antoine ainsi qu’interprète et coréalisateur, avec Norman McLaren, d’Il était une chaise.
  • Luce Guilbeault, explorActrice
    Luce Guilbeault, explorActrice
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    Marcel Jean 2000 45 min
    Ce long métrage documentaire rend hommage à Luce Guilbeault, une comédienne québécoise qui a marqué la télévision, le théâtre et le cinéma. Les cinéastes Denys Arcand et Anne Claire Poirier se rappellent sa générosité, son audace et la force de ses convictions. Marcel Sabourin et Michelle Rossignol, de leur côté, se souviennent du travail remarquable et de l'enthousiasme de Luce autant dans la pièce Les Oranges sont vertes que dans le téléroman Des dames de coeur, de Lise Payette. Luce Guilbeault nous a quitté à l'âge de 56 ans des suites d'un cancer, laissant s'interrompre en plein vol une œuvre qui promettait encore beaucoup.
  • Léonard Forest, cinéaste et poète
    Léonard Forest, cinéaste et poète
    Rodolphe Caron 2006 52 min
    Portrait documentaire sur Léonard Forest. Il nous parle de ses films, de poésie, de ses aspirations, de ses rêves. Acadien au parcours important pour les francophones, cet artiste a façonné le Programme français de l'ONF. Donnant la parole à ses compatriotes acadiens, sa pratique l'a amené vers un cinéma de questionnement. Inspiré par l'œuvre de Léonard Forest, le cinéaste acadien Rodolphe Caron lui donne la parole.
  • Labrecque, une caméra pour la mémoire
    Labrecque, une caméra pour la mémoire
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    Michel La Veaux 2017 1 h 33 min
    Homme de lumière, Michel La Veaux (Hôtel La Louisiane) a voulu partager son amour du septième art avec l’un des pionniers du cinéma québécois, Jean-Claude Labrecque (À hauteur d’homme). Entre l’hommage respectueux, le portrait chaleureux et le sincère devoir de mémoire, Labrecque, une caméra pour la mémoire prend la forme d’une conversation placée sous le sceau de la communion.
  • Une histoire du cinéma : Sylvia Hamilton
    Une histoire du cinéma : Sylvia Hamilton
    Joanne Robertson 2014 4 min
    La réalisatrice Sylvia Hamilton livre ses réflexions sur son travail au Studio Atlantique de l’ONF et sur la naissance du programme du Studio, New Initiatives in Film (NIF), mis sur pied à l'intention des femmes autochtones et de couleur.
  • Une histoire du cinéma : Tom Daly
    Une histoire du cinéma : Tom Daly
    Joanne Robertson 2012 6 min
    Regard sur l’œuvre et l’héritage de l’illustre producteur de la Unit B Tom Daly, décédé en 2011.
  • Une histoire du cinéma : Claude Godbout
    Une histoire du cinéma : Claude Godbout
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Le jeune comédien travaille dans un théâtre expérimental où le remarque le cinéaste Gilles Groulx. Il se retrouve devant l'objectif de Jean-Claude Labrecque pour le tournage du film Le chat dans le sac (1964). Cet unique rôle au cinéma fait de lui une icône de la jeunesse canadienne-française en quête d'identité, en pleine Révolution tranquille. Le film de Groulx consacre la modernité du cinéma de fiction québécois, porté par l'élan du cinéma direct – de pair avec À tout prendre (Jutra, 1963). Claude l'acteur, lui, s'éloigne aussitôt de son personnage pour vivre sa vie : il devient réalisateur, puis fonde les productions Prisma avec des amis. On leur doit des films aussi importants que Les ordres (Brault, 1974) et Les bons débarras (Mankiewicz, 1980). Plus près de nous, Godbout a produit le documentaire Le rêve américain (Boulianne, 2014) et la série Cinéma québécois (2008).
  • Une histoire du cinéma : Jacques Godbout
    Une histoire du cinéma : Jacques Godbout
    Denys Desjardins 2014 7 min
    « Nous avions tous autour de 30 ans, c'était facile de s'agiter. » Au tournant des années 1960, les jeunes savants fous comme Godbout font exploser le laboratoire qu'est devenu l'ONF. Ils n'ont pas de formation en cinéma; ils viennent de tous les horizons. Godbout, lui, revient d'Éthiopie où il enseignait le français. Engagé par l'ONF en 1958, il est vite emporté par ce tourbillon de collaborations qui fait rêver aujourd'hui – avec les Aquin, Jutra, Brault, Dansereau, Carle, etc. Fondateur de la revue Liberté et du Mouvement laïque de langue française, premier président de l'Union des écrivaines et écrivains du Québec, Jacques Godbout a été de toutes les luttes, mais aussi de toutes les excentricités : après le documentaire, il expérimente la fiction, période à haut risque créatif qui enfante YUL 871, Kid sentiment et le légendaire IXE-13, hissé au rang de film-culte.
  • Une histoire du cinéma : Claude Fournier
    Une histoire du cinéma : Claude Fournier
    Denys Desjardins 2014 4 min
    On associe Claude Fournier aux grands moments de la comédie québécoise : Deux femmes en or (1970), un succès inouï avec deux millions de spectateurs en salle, et plus récemment, J'en suis (1997). C'est pourtant le journalisme qui le mène au cinéma, documentaire de surcroit. Il se lie d'amitié avec Michel Brault qui partage sa passion pour la caméra. Fournier participe aux premiers ébats du cinéma direct avec Brault et sa bande, en particulier La lutte (1961), un sommet du genre. Il quitte l'ONF pour travailler quelque temps à New York avec les pionniers du cinéma direct américain, Drew, Leacock et Pennebaker, à qui l'on doit le célèbre Primary (1960). Au fil du temps, bâtisseur de l'industrie privée, Fournier se consacre à la fiction tant au cinéma qu’à la télévision. Il retrouvera Michel Brault, l'ami des origines, pour coscénariser Mon amie Max (1994).
  • Une histoire du cinéma : Morten Parker
    Une histoire du cinéma : Morten Parker
    Joanne Robertson 2014 5 min
    Morten Parker se souvient des débuts du cinéma documentaire à l’ONF et notamment de la réalisation de son film sélectionné aux Oscars, L’An un d’un festival.
  • Une histoire du cinéma : Michèle Cournoyer
    Une histoire du cinéma : Michèle Cournoyer
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Il y a une vie avant l'ONF pour cette artiste formée aux beaux-arts. Dans les années 1970, elle réalise plusieurs courts métrages indépendants, dont certains films-collage expérimentaux. Elle arrive à l'ONF autour de 1990 : ses premiers films font appel à la rotoscopie – cette technique qu'elle affectionne permet de redessiner des mouvements filmés en prises de vue réelles. Un nouveau cycle s'ouvre avec Le chapeau (1999) : Cournoyer plonge dans l'encrier, opte pour le trait noir sur fond blanc, minimaliste. Elle pourchasse la métamorphose jusque dans ses derniers retranchements, avec un thème difficile à traiter, l'inceste. La puissance des métaphores visuelles qu'elle fait s'entrechoquer bouleverse le public. Ce film lui apporte une reconnaissance mondiale. Elle poursuit dans cette veine avec le troublant Accordéon (2004) et Robe de guerre (2008), terrifiant. Ces films sans paroles nous laissent sans voix.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Leduc
    Une histoire du cinéma : Jacques Leduc
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Après les temps forts du cinéma direct, avec autant de liberté, Jacques Leduc se promène entre fiction proche du réel, tout en plans-séquences On est loin du soleil (1970) et documentaire brut, tout en plans-présences Chroniques de la vie quotidienne (1977-1978). Avec cette symphonie en sept films rythmée par les jours de la semaine, il frappe l'imaginaire des cinéphiles. Sensible et audacieux, inventif, cet homme d'équipe explore ensuite la frontière fiction ̶ documentaire Albédo (1982), Le dernier glacier (1984). Puis, reçu chaleureusement par la critique, Trois pommes à côté du sommeil (1988), oriente ses prochains films, davantage ancrés dans la fiction. Leduc se révèle aussi homme à la caméra fidèle pour ses amis Tahani Rached, Jean Chabot, Paule Baillargeon, Yves Dion... Entouré des complices de la Casa obscura, atelier d'artistes qu'il cofonde en 1993, le photographe-mélomane y anime toujours des soirées cinématographiques.
  • Une histoire du cinéma : Co Hoedeman
    Une histoire du cinéma : Co Hoedeman
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Maître incontesté du cinéma d'animation de marionnettes, Co Hoedeman marque l'imaginaire des téléspectateurs un certain dimanche soir où Le château de sable (1977) vient illuminer nos écrans de télévision. L'Oscar du meilleur film d'animation, une formalité ! Le cinéaste quitte les Pays-Bas 12 ans plus tôt – à 25 ans – dans l'espoir de travailler à l'ONF. Début d'un prodigieux parcours, Hoedeman se transforme en artiste complet : il donne vie à des blocs, du papier découpé ou mâché, du sable, des créatures de son cru. Il explore les légendes inuites, se préoccupe d'écologie, invente des mondes fantaisistes. Il fabrique tout – décors, personnages, papier – et manipule la caméra. D'où vient la magie de Co ? Auprès de ses propres enfants et petits-enfants, sans doute a-t-il toujours su renouveler son regard. La maîtrise de son art est telle avec Ludovic, l'ourson en peluche, qu'enfants et adultes versent immanquablement des larmes.
  • Une histoire du cinéma : Svend-Erik Eriksen
    Une histoire du cinéma : Svend-Erik Eriksen
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Svend-Erik Eriksen se remémore les premiers projets d’animation auxquels il a travaillé au studio de l’ONF de Vancouver.

  • Une histoire du cinéma : Jacques Giraldeau
    Une histoire du cinéma : Jacques Giraldeau
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Jacques Giraldeau fonde, dès 1948, le premier cinéclub au Québec, période où il côtoie les artistes signataires du Refus global. Avec son ami Michel Brault, il travaillera à l'ONF durant la majeure partie de sa carrière. Giraldeau s'éclipse quelques années pour tester la liberté, troquant les lourdes caméras 35 mm pour une portative Bolex 16 mm. Toujours avec Brault, il tourne 39 courts métrages, Petites médisances (1953-1954), qui présagent la révolution du cinéma direct. Il revient à l'Office en 1960 dans l'effervescence précédant la naissance du Programme français. C'est un temps d'invention, et Giraldeau est souvent là aux commencements. Il sera même l'un des fondateurs de la Cinémathèque québécoise, en 1963. De La neige a neigé (1951) à L'ombre fragile des choses (2007), Jacques Giraldeau compte plus d'un demi-siècle de réalisation, une œuvre singulière et précieuse, consacrée à l'évolution de l'art au Québec.
  • Une histoire du cinéma : André Melançon
    Une histoire du cinéma : André Melançon
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Après avoir écumé les salles obscures de son Abitibi natale, suivant l'étoile de Fellini, André Melançon dérive doucement vers l'ONF à l'époque où tout peut arriver par accident. Le réalisateur Clément Perron lui propose un rôle dans Taureau (1973). Puis, on lui offre de réaliser un film pour enfants ; il n'y connait rien. Son talent inné avec les jeunes s'impose avec force – n'est-il pas d'abord psycho-éducateur ! Mémorable année 1978 : le documentaire Les vrais perdants fait grand bruit et les critiques proclament Comme les six doigts de la main Meilleur long métrage québécois. La guerre des tuques consacre la renommée de Mélançon dans le genre florissant des films pour enfants. Après plusieurs longs métrages, séries télévisuelles et mises en scène théâtrales, le cinéaste revient aux sources avec l'émouvant documentaire Printemps fragiles (2005), mettant l'enfance au centre de ses préoccupations.
  • Une histoire du cinéma : Pierre Patry
    Une histoire du cinéma : Pierre Patry
    Denys Desjardins 2014 4 min
    Pierre Patry entre à l'ONF en 1957, lorsque son ami Claude Jutra lui demande d'être son assistant pour le tournage du film Les mains nettes (1958). Il y réalisera une douzaine de films, dont Petit discours de la méthode (1963) et Il y eut un soir... Il y eut un matin (1964). Le réalisateur fait partie de ceux qui se retirent tôt de l'ONF pour tenter l'aventure du long métrage. À 30 ans, il fonde Coopératio et réussit son pari : Trouble-fête (1964), succès au box-office, est à l'origine de la renaissance de l'industrie du cinéma au Québec. Il produit par la suite plusieurs films, dont Entre la mer et l'eau douce (1967) de Michel Brault et, avec d'autres collègues, il négocie auprès du gouvernement la création d'un organisme de financement du cinéma, Téléfilm Canada. Patry lui-même n'en profitera pas. Il produit son dernier film en 1972, Les colombes de Jean-Claude Lord, avant d'abandonner le monde du cinéma pour se tourner vers la télévision éducative.

    Pierre Patry est décédé le 7 juin 2014 à l'âge de 80 ans.
  • Une histoire du cinéma : Robert Verrall
    Une histoire du cinéma : Robert Verrall
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Robert Verrall se rappelle sa venue à Ottawa pour se joindre à l'ONF et de ses premiers jours au studio d'animation, y compris son travail sur le film oscarisé Sports et transports.
  • Une histoire du cinéma : Pierre Juneau
    Une histoire du cinéma : Pierre Juneau
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Géant méconnu, il joue un rôle décisif dans l'évolution de l'ONF et la place qu'y prendront les francophones. Engagé dans la Jeunesse étudiante catholique qui anime les cinéclubs, Juneau le cinéphile arrive à l'ONF en 1949. Son ascension est rapide. Commissaire adjoint de l'ONF en 1954, conseiller sur les questions relatives au français –il n'a que 32 ans –, Juneau est acteur de premier plan dans le déménagement de l'ONF à Montréal. Transplanter le très English Film Board dans la société francophone a un impact historique sur l'évolution du cinéma québécois. L'autonomie de la production française s'impose en 1964 ; Juneau en est le premier directeur. Président du Conseil de la radio-télévision canadienne (futur CRTC) en 1968, président de Radio-Canada pendant la décennie 1980, tous ces mandats font de lui un des grands serviteurs qu'auront connus les institutions culturelles du pays.
  • Une histoire du cinéma : Pierre Hébert
    Une histoire du cinéma : Pierre Hébert
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Chez cet inépuisable cinéaste, le geste spontané côtoie l'art de la patience. Il explore depuis cinquante ans notre perception des images animées. Encouragé dès 1962 par le grand McLaren, Hébert, l’avant-gardiste, poussera à l’extrême la technique de la gravure sur pellicule. Après Souvenirs de guerre (1982), puissant film antimilitariste, il monte sur scène, devant public, pour enrichir son travail. Avec des musiciens, Hébert grave des images en direct sur la pellicule projetées en boucle sur l'écran. Le fruit de ces performances devient matière première pour ses films La lettre d'amour (1988) et inspire même le long métrage La plante humaine (1996), œuvre magistrale qui fait la synthèse du long chemin parcouru par Hébert. L'artiste expérimente toujours, invité aux quatre coins du monde, multipliant les projets, tel Lieux et monuments, dans lequel il métamorphose des images du quotidien filmées en voyage.
  • Une histoire du cinéma : Mort Ransen
    Une histoire du cinéma : Mort Ransen
    Joanne Robertson 2012 6 min
    Le cinéaste Mort Ransen évoque le contexte de documentation du changement social durant les grisantes années 1960.
  • Une histoire du cinéma : Grant Munro
    Une histoire du cinéma : Grant Munro
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Grant Munro, célèbre animateur, acteur et réalisateur, se souvient avoir été recruté par Norman McLaren pour rejoindre le légendaire studio d'animation de l'ONF.
  • Une histoire du cinéma : Michel Brault
    Une histoire du cinéma : Michel Brault
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Pouvait-il savoir qu'il faisait l'histoire, film après film? Cela, dès ses premiers tournages amateurs avec Claude Jutra, en 1947, amitié déterminante pour notre cinématographie. Brault arrive à l'ONF en 1956 et bouscule les habitudes, entre gestes de défiance et désir d'expérimenter. Les raquetteurs (1958) lance un mouvement irréversible. Le Québécois prend la tête de cette révolution du cinéma direct, avec l'Américain Leacock et le Français Rouch lequel découvre en Brault « la caméra qui marche ». Brault amorce avec Pierre Perrault et les habitants de l'Île-aux-Coudres un projet qui les dépassera : Pour la suite du monde (1963). Du cinéma vécu, dans l'action, au plus près des gens – un moment décisif. Mais Brault ne s'assied jamais, explorant toutes les pistes du réel à la fiction. Jusqu'au tout puissant Les ordres (1974) – primé à Cannes –, gravé dans la mémoire collective. Il signe les images des plus grands films d'ici – Mon oncle Antoine, Les bons débarras, Mourir à tue-tête. Que serait le cinéma québécois sans Brault?
  • Une histoire du cinéma : Paule Baillargeon
    Une histoire du cinéma : Paule Baillargeon
    Denys Desjardins 2014 6 min
    En 1969, l'artiste est de l'aventure du Grand Cirque Ordinaire : le théâtre s'éclate dans la création collective. Vient aussi le cinéma Entre tu et vous (Groulx, 1970). Intense, dans Le temps de l'avant (Poirier, 1975), son personnage aborde la délicate question de l'avortement. Baillargeon trace ainsi son chemin. Féministe par nécessité, le cinéma est pour elle une forme de rébellion. Et la comédienne fait corps avec l'auteure : en 1979, son premier long métrage, La cuisine rouge, puis Vie d'ange, coscénarisé avec Pierre Harel, ne laissent personne indifférent. Les années 1980 lui offrent de beaux rôles – pour Jutra, Pool, Rozema, Leduc – mais c'est la réalisatrice qui s'affirme avec Sonia(1986), puis Le sexe des étoiles (1993). Peu à peu, elle s'oriente vers le documentaire : Trente tableaux (2011), cette œuvre autobiographique, libre, matérialise les multiples talents de cette grande cinéaste.
  • Une histoire du cinéma : André Lamy
    Une histoire du cinéma : André Lamy
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Son frère Pierre et lui font les beaux jours de la jeune industrie privée du cinéma dans le Québec des années 1960. Fondé en 1962, Onyx Films fait dans la publicité et les émissions télévisées. Le cinéma s'impose à eux peu à peu – André Lamy produit Gilles Carle Viol d'une jeune fille douce (1968). À sa grande surprise, en 1970, on l'invite à l'ONF, lui, l'homme du privé. Commissaire adjoint, puis commissaire en 1975, Lamy prend la direction d'un joyeux navire. À cette époque, l'institution est en pleine expansion. Il insiste sur la visibilité des films, ici et dans le monde – le prestige de l'Office est au zénith. En 1980, il dirige la SDICC (futur Téléfilm Canada) et gère là aussi une période d'expansion extraordinaire. La décroissance, ce sera pour les suivants ! André Lamy est mort le 2 mai 2010.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Une histoire du cinéma : Jacques Drouin
    Denys Desjardins 2014 5 min
    L'écran d'épingles est lié au destin artistique de Jacques Drouin. Il est le seul à y avoir consacré sa carrière depuis la mort de son inventeur, Alexandre Alexeïeff. Celui-ci et Claire Parker ont réalisé de grands films avec cette mythique « machine à rêver » construite en 1931. Seuls dix prototypes seront fabriqués, dont l'un, acquis par l'ONF en 1972, tombe entre les mains de Drouin. Fasciné, il s'approprie l'instrument – ce qui réjouit Alexeïeff vieillissant. Cet écran au relief fait de 240 000 épingles transforme ombre et lumière en personnages, en paysages mouvants comme le sable. Le cinéaste façonne patiemment des œuvres remarquables, du film Le paysagiste (1976) à Empreintes (2004), où il déploie un savoir-faire inégalé qu'il transmet à son tour, aujourd'hui. Les Archives françaises du film à Paris font même appel à Drouin, en 2007, pour restaurer les écrans d'épingles Alexeïeff-Parker.
  • Une histoire du cinéma : Claude Pelletier
    Une histoire du cinéma : Claude Pelletier
    Denys Desjardins 2014 5 min
    Dans cette courte entrevue, le preneur de son Claude Pelletier traverse les grandes mutations technologiques. D'abord, le lourd matériel de prise de son, qui nécessite à lui seul un camion, un boulet aux pieds des équipes de tournage. Ensuite, le magnétophone portatif Nagra, qui fera voyager l'homme du son de par le monde. Entre les deux, une révolution technique, esthétique, bouscule l'ordre établi. Avec cette grande libération du son, Gilles Groulx et Arthur Lamothe entraînent Pelletier aux barricades pour Golden Gloves (1961) et Bûcherons de la Manouane (1962). Parmi la centaine de films auxquels collabore Pelletier, plusieurs ont marqué leur époque : De mère en fille (Poirier, 1968), Où êtes-vous donc? (Groulx, 1969). Passionné de généalogie, il profite des tournages pour fouiner dans les archives des églises du Québec, compilant près de 90 000 noms liés au patronyme Pelletier. Depuis leur retraite, Claude et son épouse, Laure Gauthier, sont devenus maîtres-généalogistes agréés.
  • Une histoire du cinéma : Robert Duncan
    Une histoire du cinéma : Robert Duncan
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Le réalisateur Robert Duncan nous entretient sur l’art d’écrire pour le documentaire.
  • Une histoire du cinéma : Anne Wheeler
    Une histoire du cinéma : Anne Wheeler
    Joanne Robertson 2012 6 min
    La réputée cinéaste Anne Wheeler parle des premiers documentaires qu’elle a réalisés à l’ONF et de la mise sur pied des Studios du Nord-Ouest et des Prairies.

    Cette entrevue fait partie du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants.
  • Une histoire du cinéma : Anne Claire Poirier
    Une histoire du cinéma : Anne Claire Poirier
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Entrevue avec la cinéaste Anne Claire Poirier. Cette femme ouvre les portes à toutes les autres. Son œuvre si personnelle fonde ici un cinéma féminin, féministe, où l'art du montage et la force de l'écriture ne sacrifient rien au militantisme. Début 1960, à l'ONF, la place des femmes n'est pas autour de la caméra. Poirier convainc pourtant et devient réalisatrice. De mère en fille (1968), premier film féministe québécois, propulse l'engagement de la cinéaste : changer le monde, c'est aussi ouvrir l'ONF au talent des femmes. Acharnée, avec la création du programme « En tant que femmes » (1972), elle produira les films de plusieurs réalisatrices. Puis, les siens : l'insoutenable et nécessaire Mourir à tue-tête nous hante toujours. Car tout n'est pas acquis pour les femmes. Anne Claire Poirier se retire avec le film le plus douloureux qui soit, Tu as crié LET ME GO, portant sur la disparition tragique de sa fille.
  • Une histoire du cinéma : Monique Mercure
    Une histoire du cinéma : Monique Mercure
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Entrevue avec Monique Mercure tirée du projet Une histoire du cinéma - 61 portraits vivants. Du Festin des morts (Dansereau, 1965) au Festin nu (Cronenberg, 1991), on peut s’étourdir à l’évocation des films où Monique Mercure tient, toujours avec intensité, de grands et petits rôles. Elle va patiemment imposer sa présence, forte, à une époque où le métier d’actrice de cinéma n’existe pas au Québec. Son fidèle ami Claude Jutra lui donne d'abord un rôle dans À tout prendre (1963). Avec Deux femmes en or (Fournier, 1970), elle connaît le succès populaire. Puis J.A Martin photographe (Beaudin, 1976) célèbre son talent et lui vaut le prix d’interprétation féminine à Cannes. Au fil des ans, elle travaille avec les grands d'ici – Jutra toujours, Labrecque, Poirier, Pool, Lepage, Aubert – traversant les générations, tout en participant à plusieurs films en anglais. Elle retrouvera Fernand Dansereau et son émouvant personnage de Madeleine, quarante ans plus tard, pour La brunante (2007).
  • Une histoire du cinéma : Léonard Forest
    Une histoire du cinéma : Léonard Forest
    Alexandre Chartrand 2014 6 min
    Ce jeune Acadien rêvant de cinéma entre à l'ONF en 1953. Dès ses premiers films, dont La femme de ménage, scénarisé avec Anne Hébert, Forest manifeste une grande sensibilité. Il écrit Les aboiteaux pour Roger Blais; ce tournage le ramène en Acadie où il reviendra sans cesse. En 1957, soutenu par ses collègues, Forest devient, à 29 ans, le plus jeune producteur francophone de l'ONF. Responsable du studio F, il est au cœur du développement accéléré de la production française durant ces années de création débridée. Des films aussi importants que Les brûlés voient le jour. Léonard Forest renoue avec la caméra et participe au mouvement d'émancipation du peuple acadien: Les Acadiens de la dispersion inaugure une trilogie qui occupe une place à part dans la conscience collective. Le militantisme de ce pionnier est aussi responsable de la fondation du studio de l'ONF en Acadie (1974). Des générations de cinéastes prendront ainsi le relais de ce précurseur. Il se retire ensuite à Moncton pour se consacrer à l'écriture.
  • Michael J. Fox
    Michael J. Fox
    John Bolton 2017 4 min
    Le réalisateur John Bolton explore la passion qu’a éprouvée Michael J. Fox pour son art tout au long de son illustre carrière. Dans une entrevue franche et sympathique, l’acteur parle de ses personnages préférés et du processus qui consiste à leur donner vie, révélant au passage ce qui le nourrit en tant qu’interprète, auteur et icône de la culture populaire.
  • Une histoire du cinéma : Alanis Obomsawin
    Une histoire du cinéma : Alanis Obomsawin
    Joanne Robertson 2012 5 min
    La réalisatrice Alanis Obomsawin explique dans quelles circonstances elle a commencé sa carrière à l'ONF et parle de l'importance primordiale qu'elle accorde au son et à l'histoire dans ses oeuvres.
  • Une histoire du cinéma : Gerald Potterton
    Une histoire du cinéma : Gerald Potterton
    Joanne Robertson 2014 5 min
    Le réalisateur et animateur Gerald Potterton se remémore son arrivée au célèbre Studio d’animation de l’ONF et certaines de ses incursions dans le domaine du film tourné en réel.
  • Une histoire du cinéma : Fernand Dansereau
    Une histoire du cinéma : Fernand Dansereau
    Denys Desjardins 2014 6 min
    L'histoire a mis Dansereau au bon endroit, au bon moment. Après quelques années à l'ONF comme scénariste et réalisateur, il devient producteur en 1960, à 32 ans. Et ça brasse pas mal dans les corridors de l'Office – c'est le début de la Révolution tranquille au Québec ! De quel don a-t-il hérité pour soutenir, au moment où il le fallait, les cinéastes dans leurs envolées ? Lamothe avec ses bûcherons du Haut-Saint-Maurice, Groulx et Gosselin à Miami, Arcand sur la piste de Champlain, Brault et Perrault qui s’installent à l'Île-aux-Coudres... Artiste complet, Dansereau s'imposera plus tard dans le monde de la télévision, mais le cinéma ne le quittera pas. Avec Quelques raisons d'espérer (2001), portrait de son cousin, l'écologiste Pierre Dansereau, et La brunante (2007), où il retrouve l'actrice Monique Mercure, 40 ans après Ça n'est pas le temps des romans. Infatigable Dansereau.
  • Une histoire du cinéma : Colin Low
    Une histoire du cinéma : Colin Low
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Colin Low se souvient de son départ de l'école d'art à Calgary pour se joindre à l'ONF et de ses débuts dans le département d'animation de l'ONF.
  • Une histoire du cinéma : Jean Roy
    Une histoire du cinéma : Jean Roy
    Denys Desjardins 2013 6 min
    Il entre à l’ONF, un film amateur en poche. Dès 1949, à 20 ans, on l’envoie 18 mois dans l’Arctique tenir la caméra pour des films sur le peuple inuit. Jean Roy est ensuite caméraman pour tous les réalisateurs des glorieuses années 1950-1960 : les Devlin, Dansereau, Garceau, Giraldeau, Koenig, Kroitor, Palardy, Portugais… Il a pour assistants Michel Brault, George Dufaux ! Avec sept autres caméramans, il tourne Jour de juin (1959) dans l’esprit du cinéma direct naissant. Roy accompagne Pierre Patry dans l’aventure privée de Coopératio et fait la direction photo de Trouble-fête (1963), premier succès québécois en salle. Responsable du service de la caméra de l’ONF (1972-1983), Jean Roy institue ce qu’on appelle aujourd’hui l’Aide au cinéma indépendant (ACIC). Grâce à lui, depuis 40 ans, des générations de cinéastes indépendants obtiennent le soutien technique de l’ONF pour compléter leurs films.
  • Une histoire du cinéma : Jean-Claude Labrecque
    Une histoire du cinéma : Jean-Claude Labrecque
    Denys Desjardins 2014 7 min
    Fervent cinéphile, à l'école de l'ONF dès 1959, Labrecque apprend le métier dans l'enthousiasme. Très doué, il devient caméraman et s'impose, hardi et volontaire. Il fera les images de plusieurs œuvres majeures du jeune cinéma québécois, dont Un chat dans le sac (Groulx, 1964) et La vie heureuse de Léopold Z. (Carle, 1965). Directeur photo d'exception, il passe ensuite à la réalisation : de 60 cycles (1965) aux Jeux de la XXIe Olympiade (1977), du « Vive le Québec libre ! » du général de Gaulle à la campagne électorale du premier ministre Bernard Landry en 2003, des trois Nuits de la poésie à André Mathieu, musicien (1993)... Son œuvre est généreuse, foisonnante, colossale. Féru d'histoire et de culture, Labrecque a fouillé bien des recoins de la société québécoise. Et l'humain reste toujours, encore aujourd'hui, au cœur de sa traversée cinématographique.
  • Une histoire du cinéma : Marcel Carrière
    Une histoire du cinéma : Marcel Carrière
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Marcel Carrière est sans doute au son ce que Michel Brault est à l'image. Entre 1958 et 1964, l'art et la technique vivent une vraie histoire d'amour. Les artisans transforment les outils du cinéma pour modifier à jamais notre regard sur la réalité. Avec son entêtement inventif, Carrière cherche à parfaire la prise de son synchrone, à délivrer son magnétophone des câbles et de la caméra. La liberté qu'a gagnée le preneur de son, c'est grâce à lui. Il est de presque tous les tournages marquants de cette folle aventure du direct à l'ONF, de l'an zéro avec le film Les raquetteurs (1958) à celui qui récolte les fruits de ces avancées techniques, le chef-d’œuvre Pour la suite du monde (1962). Carrière se lance dans la réalisation. Documentaires et fictions se succèdent, imprégnés d'un humour généreux, d'un ton bienveillant, à son image.
  • Une histoire du cinéma : Jeannine Hopfinger
    Une histoire du cinéma : Jeannine Hopfinger
    Joanne Robertson 2014 4 min
    Jeannine Hopfinger décrit en quoi consistait le travail de la distribution de l’ONF, au bureau de Montréal, pendant les années 1940 et comment on rejoignait les auditoires avant l’avènement de la télévision.
  • La magie du rêve
    La magie du rêve
    Katerina Cizek 2008 6 min
    Portrait de la cinéaste Alanis Obomsawin présenté à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle.
  • Une histoire du cinéma : Denys Arcand
    Une histoire du cinéma : Denys Arcand
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Cinéaste un peu par accident, cet historien de formation et de cœur est le plus connu des réalisateurs québécois. Plusieurs fois primé à Cannes, il obtient en 2003 l'Oscar du meilleur film en langue étrangère. Pourtant, Arcand a déjà été novice ! Pour faire un film étudiant, en 1961, l'ONF lui prête l'équipe de rêve : Brault, Groulx, Carrière et Gosselin. Ses nouveaux amis lui trouvent vite du travail à l'ONF. En tournage, le caméraman Bernard Gosselin lui apprend tout du métier. L’école d’Arcand, c'est l'Office. Il voisine même la salle de montage où Pour la suite de monde est en gestation. Le foisonnement ambiant nourrira son œuvre. Film après film, empruntant à la pensée de Machiavel, à la tragédie, au récit biblique, Arcand, l'iconoclaste, ébranle nos certitudes. Toujours plongé dans notre histoire contemporaine sans complaisance..., le sourire en coin.
  • Une histoire du cinéma : Michael Spencer
    Une histoire du cinéma : Michael Spencer
    Denys Desjardins 2014 5 min
    La Seconde Guerre mondiale, par ricochet, nous a donné un combattant de la lutte pour un cinéma authentiquement canadien. En 1939, le début des hostilités surprend le jeune Anglais en voyage au Canada. Il est coincé. John Grierson l'attire à l'ONF, d'abord comme caméraman (1941), puis producteur (1945), début d'une belle carrière consacrée au documentaire pour Spencer qui rêve de fiction. Grierson, fondateur de l'ONF, croit au cinéma comme outil d'éducation populaire. Spencer, lui, aspire à voir naître une industrie cinématographique au Canada, indépendante d'Hollywood. Il y travaille activement. En 1966, l'ONF lui donne ce mandat : proposer un plan de soutien gouvernemental au cinéma canadien. Le gouvernement accepte. De 1968 à 1978, Spencer, premier responsable de la SDICC (aujourd'hui Téléfilm Canada), soutient des œuvres aussi importantes que Les ordres (Brault, 1974) et L'apprentissage de Duddy Kravitz (Kotcheff, 1974).
  • Une histoire du cinéma : Monique Fortier
    Une histoire du cinéma : Monique Fortier
    Denys Desjardins 2014 6 min
    Ce document fait le portrait de la cinéaste Monique Fortier. Il fallait tordre le cou du destin pour qu'une femme se retrouve à l'ONF, dans cet univers masculin des années 1950. Tout se bouscule pour elle. De secrétaire à monteuse, Monique Fortier devient la première femme francophone à réaliser un film à l'ONF, À l'heure de la décolonisation (1963), au même moment qu'Anne Claire Poirier. Elle choisit par la suite de se consacrer au montage. Le regard fixé sur l'écran lumineux de la Steenbeck, cette artiste de l'ombre participe à cette nouvelle écriture qui donne forme et sens aux élans spontanés du cinéma direct. De film en film, des complicités se développent avec les Perrault, Godbout, Gosselin, Arcand, Rached... Elle est derrière l'œuvre de ces grands. Monique Fortier et Anne Claire Poirier termineront ensemble leur carrière d'exception en 1997 avec le montage du dernier film de cette dernière, Tu as crié LET ME GO.
  • Une histoire du cinéma : Edouard Davidovici
    Une histoire du cinéma : Edouard Davidovici
    Joanne Robertson 2012 4 min
    Au cours d'une longue carrière de plus de 30 ans à l'ONF, tout à la fois artisan et alchimiste, technicien et illusionniste, le maître du montage Edouard Davidovici suivra l'évolution des techniques dans ce domaine. Avant que le montage non linéaire devienne la norme, Davidovici et ses collègues avaient l'habitude du matériel brut, qu'ils coupaient et collaient sur des monteuses visionneuses Moviola à défilement vertical ou sur des tables de montage Steenbeck. Comme monteur en chef à l'ONF, il a supervisé le montage son et image de centaines de productions de tous genres. Il a notamment réalisé le montage pour les films suivants : Paul Anka (1962), Le Niger, jeune république (1961), La canne à pêche (1959) et Ti-Jean au pays du fer (1958).
  • Une histoire du cinéma : Bonnie Sherr-Klein
    Une histoire du cinéma : Bonnie Sherr-Klein
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Bonnie Sherr-Klein se remémore les débuts de Studio D, le studio des femmes, et la naissance du film séminal C'est surtout pas de l'amour qu'elle a co-réalisé.
  • Une histoire du cinéma : Michael Scott
    Une histoire du cinéma : Michael Scott
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Michael Scott parle de son départ du bureau central de l’ONF pour aller créer le Centre des Prairies de l’ONF.
  • Une histoire du cinéma : Jacques Bensimon
    Une histoire du cinéma : Jacques Bensimon
    Joanne Robertson 2012 5 min
    Jacques Bensimon, ancien président et commissaire de l'ONF (2001-2006), se rappelle ses débuts comme artisan à l'ONF, dans les années 1960, à une époque où l’institution tentait d'élargir ses horizons.
  • Monsieur John Grierson
    Monsieur John Grierson
    Roger Blais 1974 57 min
    Long métrage documentaire sur John Grierson, père du documentaire ainsi que fondateur et premier commissaire de l’Office national du film. Des gens qui l'ont connu et de proches collaborateurs dressent le portrait de ce cinéaste original, de ce travailleur consciencieux, qui a radicalement renouvelé le documentaire comme genre cinématographique.
  • Portrait Michèle Cournoyer
    Portrait Michèle Cournoyer
    Claudie Lévesque 2017 4 min
    Dans ce court portrait, Michèle Cournoyer, cinéaste d’animation, nous révèle son rapport intime avec la création. Elle est récipiendaire de nombreux prix, dont le Prix du Gouverneur général en arts visuels et en arts médiatiques 2017.
  • Les négatifs de McLaren
    Les négatifs de McLaren
    Marie-Josée Saint-Pierre 2006 10 min
    En utilisant les archives sonores du légendaire animateur canadien, Norman McLaren, ce court métrage d’animation recrée un portrait unique de l'artiste. Plongé dans l'univers intime du processus de création filmique, cet essai visuel nous entraîne dans les confidences inédites de McLaren et de sa vision bien personnelle du cinéma, image par image. Ce film a été produit avec l'aide du programme ACIC de l'ONF.
  • Norman McLaren : musicien animé
    Norman McLaren : musicien animé
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    Donald McWilliams 2014 26 min
    Norman McLaren voulait faire du cinéma « une forme d’expression aussi simple, intime et excitante que les arts traditionnels comme le dessin, la peinture et la sculpture ». Non content de créer uniquement les images de ses films, il s’est mis à composer sa propre musique en dessinant,  gravant et photographiant des motifs directement sur la bande sonore de la pellicule, ce qui a fait de lui un pionnier de la musique électronique bien avant l’invention du synthétiseur. Norman McLaren : musicien animé célèbre cette exploration en dévoilant des séquences  jamais vues auparavant de ce maître du cinéma.
  • L'ombre fragile des choses
    L'ombre fragile des choses
    Jacques Giraldeau 2007 1 h 24 min
    Invitation au voyage, ce long métrage trace un pont entre jadis et désormais à partir de souvenirs ciselés. Film personnel de Jacques Giraldeau, cette œuvre se déploie en une mosaïque de vestiges et d'images captés au fil des ans, au fil d'une vie. On y retrouve Évariste Quesnel, personnage énigmatique que l'on suit de Cuba à l'Île-aux-Grues, sans pouvoir le saisir, laissant telle une empreinte, l'endroit où il n'est plus. En sillonnant les fragments d'hier et d'aujourd'hui laissés pour la mémoire, le cinéaste inscrit l'art comme archive de la réalité. Où se vit, en quelque sorte, une fin de l'effritement du temps.
  • Onze moments animés avec Evelyn Lambart
    Onze moments animés avec Evelyn Lambart
    Donald McWilliams 2017 1 h 3 min
    « Derrière chaque grand homme se cache une femme », dit le proverbe. Evelyn Lambart, elle, s’est plutôt tenue aux côtés de Norman McLaren, et non derrière lui. Discrète collaboratrice du cinéaste pendant 21 ans, elle était aussi et avant tout une animatrice de premier ordre. Présentée de manière ludique par le réalisateur Donald McWilliams, cette enrichissante compilation sur la première femme cinéaste d’animation au Canada remet les pendules à l’heure.
  • Le Pays Rêvé
    Le Pays Rêvé
    Michel Moreau 1996 1 h 32 min
    Partir pour ne plus étouffer, quitter le pays natal où quelque chose nous étrangle. L'émigration s'accompagne toujours d'une démarche intérieure. Pour Michel Moreau, c'était aussi une quête. Celle du pays rêvé qu'il a longtemps cherché avant de choisir Montréal en 1960. À l'aide de photos, de bouts de films et de mises en situation, le cinéaste recrée dans une première partie l'atmosphère dans laquelle a baigné son enfance. Il revisite ses lieux familiers, se souvient d'un professeur aimé ou du paysage de ses premiers émois. Puis, à l'aube de sa vie adulte, il est happé par la guerre d'Algérie. Il en fait une évocation bouleversante en filmant le témoignage d'un ami. Puis, il s'enracine au Québec, où il vivra aussi de nouvelles «percées libératrices», décrites dans une seconde partie qui laisse place à la nature, à l'amitié et à l'amour. A-t-il finalement trouvé le pays rêvé? Bien sûr, puisqu'il le portait en lui.
  • Portrait d'un studio d'animation
    Portrait d'un studio d'animation
    Isabelle Turcotte 1991 49 min
    Anthologie de l'histoire du Studio d'animation du Programme français de l'ONF, ce documentaire éclaté présente près de 60 extraits tirés de l'œuvre d'une quarantaine de cinéastes, entrecoupés de témoignages d'une vingtaine de réalisateurs et réalisatrices ou autres connaisseurs. On y revoit des séquences de films aussi célèbres qu'inoubliables, des fragments de ce qui se fait de mieux dans le genre, à juste titre couronnés d'une profusion de prix prestigieux.
  • Pour l'amour du combat : Jean Beaudin
    Pour l'amour du combat : Jean Beaudin
    Tara Johns 2017 5 min
    Jean Beaudin se confie sur sa vie et sa passion pour le cinéma alors qu’il combat un adversaire invisible sur un ring de boxe. Dans un coin, Marcel Sabourin, fidèle ami et acteur important de sa filmographie, lui prodigue des conseils et nous rappelle les grands moments de sa carrière.
  • Qui est le vrai Martin Short?
    Qui est le vrai Martin Short?
    Aleysa Young 2017 5 min
    C’est une légende, un génie de l’humour et un trésor national… mais qui est le vrai Martin Short ? Ce film puise directement à la source pour tenter de comprendre qui est la personne qui se cache derrière le personnage. Il explore comment Short a trouvé l’inspiration pour certains de ses rôles favoris et dévoile la profondeur de son talent pour l’observation, l’assimilation et la création de personnages singuliers.
  • Les récits de Sarah
    Les récits de Sarah
    Ann Marie Fleming 2013 4 min
    Sur une chanson fantaisiste, ce court métrage d’animation fait le récit des histoires que raconte Sarah Polley. Faisant appel à l’animation de dessins au trait simple et humoristique, le film commente le désordre qui caractérise la vie et l’art.

    Ce film est produit par l’ONF, en collaboration avec le Centre national des Arts et la Fondation des Prix du Gouverneur général pour les arts et spectacles, à l'occasion de la remise des Prix du Gouverneur général pour les arts du spectacle 2013.
  • Robert Lepage
    Robert Lepage
    Jeremy Peter Allen 2009 6 min
    Portrait de Robert Lepage. Pour cet artiste, chaque production naît de l'envie d'explorer, de découvrir. Qu'il s'agisse d'un spectacle intime ou d'une nouvelle mise en scène de l'Anneau du Nibelung, œuvre épique de Wagner. Alliant technologie et rituel, magie et effets à la fine pointe, Lepage réinvente l'espace. Le cinéaste J. Peter Allen emprunte à ses médias de création préférés (de la scène et du grand écran) pour façonner une image subtilement mouvante du célèbre réalisateur, dramaturge, comédien et cinéaste. Ce film a été produit pour les Prix du gouverneur général pour les arts du spectacle 2009.
  • Ryan
    Ryan
    Chris Landreth 2004 13 min
    Ce film s'inspire de la vie de Ryan Larkin, un animateur canadien qui, il y a trente ans, a réalisé à l'Office national du film certaines des œuvres d'animation les plus marquantes de son époque.

    Ryan fait entendre la voix de ce dernier et celles de gens qui l'ont connu par l'entremise d'étranges personnages en 3D, tordus, brisés et désarticulés... des personnages dont les allures bizarres, humoristiques ou simplement troublantes reflètent l'univers psycho-réaliste de Chris Landreth.
  • Robert Lantos : un métarécit abrégé
    Robert Lantos : un métarécit abrégé
    Jill Sharpe 2016 4 min
    Ce court métrage documentaire rend hommage au producteur Robert Lantos. Dans cette célébration de sa carrière, souvenirs, rêves et histoires s’entrechoquent dans un collage ponctué d’imagination. Des scènes tirées de films-phares de Lantos nous sont resservies avec espièglerie pour souligner des moments clés qui ont poussé l’homme à devenir producteur.
  • Sincèrement, Guy L'Écuyer
    Sincèrement, Guy L'Écuyer
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    Michel La Veaux 2000 46 min
    Ce long métrage documentaire raconte la vie de Guy L'Écuyer. Bon vivant, excellent cuisinier, grand buveur devant l'éternel, le comédien avait aussi une face tragique. En 1965, avant même la fin du tournage de La vie heureuse de Léopold Z., un terrible accident de la route l'avait laissé presque mort. Il en sortira affecté d'une grave claudication et, pendant 20 ans, la douleur sera sa compagne quotidienne. Au théâtre et au cinéma, cependant, les rôles se succèdent à un rythme effréné. L'Écuyer travaille sans relâche et lorsqu'il sort de scène ou quitte les plateaux de tournage, l'alcool l'aide à surmonter son mal. Il fait la fête et brûle la chandelle par les deux bouts. C'est ainsi qu'il s'éteint en 1985, à l'âge de 54 ans. Marcel Sabourin, Jean-Claude Germain, André Forcier, Jean-Claude Labrecque et Pierre Collin se rappellent cet immense acteur dont nous parlent aussi avec tendresse son fils Stéphane et sa femme Madeleine.
  • Les traces du rêve
    Les traces du rêve
    Jean-Daniel Lafond 1986 1 h 35 min
    Des jardins de Versailles à l'Île-aux-Coudres, ce long métrage documentaire rend compte de l'aventure cinématographique exceptionnelle de Pierre Perrault, une aventure parallèle à l'Histoire. En même temps qu'il trace le portrait du poète-cinéaste, le film contient une analyse critique de son œuvre. Pour permettre de pousser encore plus loin la réflexion sur le cinéma et sur l'homme, chasseur d'images, à son tour traqué et révélé tout entier dans ses certitudes autant que dans ses questionnements.
  • Trente tableaux
    Trente tableaux
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    Paule Baillargeon 2011 1 h 21 min
    Paule Baillargeon a 37 ans, 11 ans, 65 ans… Dans ce long métrage documentaire composé de fragments, elle se raconte. C’est l’histoire d’une femme, d’une cinéaste, d’une mère, d’une féministe, d’une artiste. D’une comédienne aussi, qui livre la narration de ce texte puissant qui berce et secoue à la fois. Ce sont des images fortes, les siennes, filmées, dessinées, animées, qui dressent le portrait d’une vie sauvage, rebelle et douce à la fois. Autobiographie que ces Trente tableaux? Plutôt un conte authentique, imprévisible et unique comme le sont toutes les vies.
  • La vie après la vie de Colm Feore
    La vie après la vie de Colm Feore
    Hannah Cheesman 2019 5 min
    Après avoir atteint le sommet avec un Prix d’excellence pour l’ensemble de ses réalisations, il faut redescendre sur terre… jusque dans les entrailles de l’agence de placement La vie après la vie, qui aide les lauréats et lauréates à se trouver de nouveaux engagements.
  • Wintopia
    Wintopia
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    Mira Burt-Wintonick 2019 1 h 28 min
    La découverte d’une boîte de bandes magnétiques. L’obsession utopique d’une vie. Les efforts d’une fille pour achever le dernier film de son père. Wintopia retrace l’énigmatique parcours du documentariste de renom Peter Wintonick, vers lequel sa fille Mira braque sa caméra tout en essayant de déchiffrer la carte qu’il a laissée derrière lui. Imprégné d’émotion et de fantaisie, le film nous conduit sur la voie d’univers possibles au fil d’une quête de réconciliation, tant entre l’artiste et sa famille qu’entre les rêves et la réalité.