Le nord de l’Ontario a été développé par les bûcherons et mineurs canadiens français au tournant du XXe siècle. Michelle Trottier, militante franco-ontarienne, nous parle de leurs espoirs et de leurs luttes pour faire respecter leurs droits. Un travailleur du bois chante et dénonce son exploitation. Le violoneux Olivas Gagnon fait giguer ses voisins.
La population francophone de Port-au-Port est composée d’exilés acadiens, de pêcheurs de Saint-Pierre-et-Miquelon et de déserteurs bretons et français. Leurs descendants ont conservé un esprit de liberté qui s’entend dans leur musique. « Ça vient du tchoeur » nous dit le grand violoneux de Terre-Neuve, Émile Benoît. Un témoignage poignant !