Louis Boudreault, menuisier de Chicoutimi, incarne le violoneux type du Québec. Il raconte comment il a appris son métier et comment il a été initié à la musique par son père Idas. Détenteur du répertoire de danse du Lac Saint-Jean par son grand-oncle Thomas Vaillancourt il explique qu’un bon violoneux se formait au contact des danseurs.
M, William Tremblay, violoneux originaire de la Gaspésie, nous parle de ses conditions de vie. Ni mendiant, ni itinérant, le quêteux au Québec avait autrefois une fonction sociale. Personnage respecté il apportait les nouvelles, racontait des contes, des histoires, pouvait jeter des sorts et souvent il était bon musicien. En échange, il était accueilli, hébergé et nourri.
Dans le comté de Portneuf on a adopté et adapté les airs de violon et le tambour des communautés irlandaises. André Alain, violoneux et cantonnier, Jean-Claude Petit, joueur d’accordéon et menuisier et Arthur Tremblay, chauffeur d’autobus, joueur d’harmonica, de tambour à mailloche et gigueur, nous font découvrir leur musique entraînante.
Au Québec « ruine-babines » désigne le nom populaire donné à l’harmonica. C’est aussi le nom d’un groupe de jeunes musiciens de la région de Montréal. Gilles Garand, Louise De Grosbois et leurs amis ont décidé de retrouver leurs racines musicales en retournant aux sources. Chacun témoigne de sa découverte de notre musique traditionnelle.