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  • L'amendement
    L'amendement
    Kevin Papatie 2007 4 min
    Court métrage issu du Wapikoni mobile : le réalisateur Kevin Papatie réalise ce film très sobre sur la perte de la langue algonquine. Ce film sera choisi par la productrice Denise Robert et gonflé en 35 pour accompagner L’âge des ténèbres de Denys Arcand dans 85 salles du Québec.
  • Attiuk
    Attiuk
    René Bonnière  et  Pierre Perrault 1960 29 min

    Dans ce documentaire riche de détails sur les rituels entourant la chasse au caribou, on observe, sans toutefois les entendre, des membres de la communauté innue d’Unamenshipu (La Romaine), située sur la Côte-Nord du Québec. Sorti en 1960, ce film s’inscrit parmi les 13 courts métrages documentaires de la série poétique Au Pays de Neufve-France qui porte sur la vie des populations habitant le long du fleuve Saint-Laurent. Le commentaire, écrit par Perrault, présente les protagonistes innus dans une perspective ethnographique. Le film est réalisé conjointement par René Bonnière et Pierre Perrault, l’un des créateurs du mouvement du cinéma direct au Québec.

    « De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).

    Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »

  • Ameshkuatan - Les Sorties du castor
    Ameshkuatan - Les Sorties du castor
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    Maurice Bulbulian  et  Marc Hébert 1978 24 min
    Des Montagnais de la basse Côte-Nord se rappellent leur vie libre d'autrefois - alors qu'ils vivaient principalement de la chasse au castor - et la comparent à celle d'aujourd'hui. En montagnais, avec sous-titres français.
  • Anikiwinik (Les trappeurs)
    Anikiwinik (Les trappeurs)
    Lennon Poucachiche 2009 6 min
    De père en fils, la famille Poucachiche va à la chasse aux castors. C'est une des activités traditionnelles qui ponctuent les saisons chez ces Algonquins de Lac Simon.

    Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l'occasion de s'exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.



  • Amisk
    Amisk
    Alanis Obomsawin 2023 40 min
    En 1973, le Festival de la Baie James se déroule pendant neuf jours à Montréal. Cet événement historique unique en son genre a eu lieu en soutien aux Cris de la Baie James dont le territoire, les ressources et la culture étaient menacés par l'expansion des barrages hydroélectriques. Des artistes des Premières Nations, métis et inuits sont venus de toute l'Amérique du Nord pour montrer leur soutien dans un acte d'unité et de solidarité autochtones que peu de gens à Montréal avaient jamais vu. Les premières performances rarement vues des artistes autochtones légendaires Gordon Tootoosis, Tom Jackson, Duke Redbird, Willie Dunn et la réalisatrice Alanis Obomsawin elle-même sont entrecoupées de témoignages de membres des Cris de la Baie James. Leurs histoires révèlent des expériences de première main des impacts négatifs de l'expansion capitaliste sur les terres cries.
  • La battante
    La battante
    Erica Lepage 2007 9 min
    Agressée violemment par son ex-ami et un de ses copains, elle aurait pu s'écraser et vivre dans la peur, mais sa passion pour la boxe lui a insufflé la détermination de s'en sortir et de survivre. Elle a le potentiel pour devenir une championne et prouver à ses ennemis qu'elle est plus forte que le mal qu'ils lui ont fait, plus forte qu'eux. L'histoire d'une battante, une jeune Mohawk de Kanesatake qui a sa place au palmarès des boxeurs.

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l'occasion de s'exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Bûcherons de la Manouane
    Bûcherons de la Manouane
    Arthur Lamothe 1962 27 min
    Court métrage documentaire, classique du cinéma direct, témoignant de la vie de 165 bûcherons isolés dans les forêts enneigées du Haut-Saint-Maurice.
  • La conquête de l'Amérique I
    La conquête de l'Amérique I
    Arthur Lamothe 1992 1 h 16 min
    Ce documentaire raconte le pillage des ressources tel que vécu par les Innus de la Côte-Nord. Ils réclament la reconnaissance de leur droit inhérent à l'autonomie politique et administrative, soutenus par l'anthropologue Rémi Savard, qui expose ses thèses historiques et juridiques.
  • César et son canot d'écorce
    César et son canot d'écorce
    Bernard Gosselin 1971 57 min
    Documentaire qui nous livre les étapes de la construction d'un canot à la manière atikamekw. Un art de plus en plus oublié, même chez les Amérindiens qui l'inventèrent pourtant. César Newashish, Atikamekw de 67 ans habitant la réserve de Manouane aux confins de la Haute-Mauricie, construit un canot d'écorce à la manière d'antan, n'utilisant que l'écorce du bouleau, les planches du cèdres, les racines de sapin et la sève gommante. Film sans paroles.
  • La conquête de l'Amérique II
    La conquête de l'Amérique II
    Arthur Lamothe 1990 1 h 9 min
    Ce documentaire suit des Innus de la Côte-Nord dans la reconquête juridique de leurs rivières à saumon face aux clubs privés et pourvoiries. Nous les suivons, de portage en portage, sur la magnifique rivière Natashquan, jusqu'à un endroit sacré au pied d'une chute, où il reconstituent des moments importants de la vie d'antan à l'intérieur des terres.
  • Coup d'oeil nº 50
    Coup d'oeil nº 50
    David Bairstow 1953 11 min
    Trois courts reportages : La Fabrication du verre : la production de ce matériau dans une usine de Toronto. Survivance du castor : la population autochtone du nord de la ville d'Amos vit aujourd'hui de la chasse au castor. Cité de l'uranium : plus de quarante compagnies et des centaines de prospecteurs ont obtenu des concessions dans une ville de la Saskatchewan.
  • Chasseurs cris de Mistassini
    Chasseurs cris de Mistassini
    Boyce Richardson  et  Tony Ianzelo 1974 57 min
    Long métrage documentaire sur la vie et la culture des Cris. Ces Indiens ont reçu, pendant quelques mois, la visite de cinéastes de l'ONF qui, de concert avec eux, ont entrepris de tourner un film sur leur mode de vie dans l’immense territoire sis au nord du Québec. Le film nous en présente les principaux aspects enrichis de commentaires dits par les Cris eux-mêmes dans leur propre langue. C'est un témoignage d'une rare actualité qui demeurera tel longtemps encore.
  • Le riz sauvage
    Le riz sauvage
    Alanis Obomsawin 1979 2 min
    Le riz sauvage est une importante source d’alimentation et de revenus pour nombre d’Anichinabés qui parcourent parfois des centaines de kilomètres pour en faire la récolte aux environs de Kenora, en Ontario. Une réalisation d’Alanis Obomsawin dans le cadre de la série Canada Vignettes.
  • Christmas at Moose Factory (sous-titré en français)
    Christmas at Moose Factory (sous-titré en français)
    Alanis Obomsawin 1971 13 min
    C'est avec ce court documentaire poétique, paru en 1971, que l'éminente réalisatrice abénaquise Alanis Obomsawin a débuté son parcours derrière la caméra. Filmé dans un pensionnat du nord de l'Ontario, il se compose entièrement de dessins faits par de jeunes cris et d'histoires qu'ils racontent. L'écoute a toujours été au cœur de la démarche de la réalisatrice. « Le film documentaire, a-t-elle expliqué dans une entrevue en 2017, est le seul espace dont nos peuples disposent pour parler de leur réalité. J'ai le sentiment que les documentaires sur lesquels j'ai travaillé ont eu cette utilité d'aider les gens, nos gens à poser un regard sur nous... et par la suite à apporter des changements réellement significatifs pour l'avenir de nos enfants. »
  • Ces gens sont mon peuple
    Ces gens sont mon peuple
    Michael Kanentakeron Mitchell Willie Dunn , … 1969 13 min
    C'est le premier film réalisé par l'Indian Film Crew, dans le cadre du programme Challenge for Change de l'ONF. Il a été tourné à Akwesasne (réserve de St. Regis). Deux porte-parole expliquent les aspects historiques et autres de la religion, de la culture et du gouvernement de la maison-longue, qui sont imbriqués. Ils réfléchissent sur l'impact de l'arrivée des colons sur le mode de vie autochtone et sur ce que l'avenir peut apporter.
  • Débarque-moué au lac des Vents
    Débarque-moué au lac des Vents
    Michel Gauthier 1974 1 h 11 min
    Long métrage documentaire sur la ville de Chibougamau : un point de rencontres, celui de deux cultures, deux modes de vie, deux types d'hommes. Les explorateurs, les coureurs des bois et les vieux solitaires comme le prospecteur Adrien Tremblay y côtoient les mineurs, les ouvriers, ceux qui s'installent et érigent une ville au milieu du bois. Bien d'autres endroits sont ainsi à la frontière, là où se rencontrent la nature intouchée et la civilisation post-industrielle.
  • Le dernier glacier
    Le dernier glacier
    Roger Frappier  et  Jacques Leduc 1984 1 h 23 min
    Ce long métrage mélange la fiction et le documentaire pour raconter l'histoire des miniers de Schefferville qui ont perdu leur emploi lorsque la mine d’Iron Ore a cessé ses opérations. Raoul, un pionnier installé à Schefferville avec sa femme Carmen et leur fils Benoît, sera obligé de quitter sa demeure, laissant derrière lui les traces impérissables de la prospérité passagère. Avec Robert Gravel et Michel Rivard.

    Pour avoir plus d’informations sur ce film, visitez le Blogue de l'ONF.
  • Les enfants perdus
    Les enfants perdus
    Dalhya Newashish 2007 10 min
    À cinq-six ans, les enfants de la communauté de Wemotaci ont été enlevés à leurs familles et envoyés dans un pensionnat de Blancs. Ce déracinement a eu des conséquences désastreuses : perte d'identité, abus d’alcool et de drogues, violence familiale. Aujourd'hui adultes, ils tentent de se libérer en retrouvant leur lien d’appartenance au peuple atikamekw et d'offrir leur guérison en cadeau aux générations futures. Un film émouvant sur un drame trop lourd à porter pour des enfants.
  • En classe
    En classe
    1958 8 min
    Ce court métrage réalisé en 1958 rassemble trois reportages sur les différentes façons dont les enfants sont scolarisés dans des zones éloignées. À Fender Harbour, en Colombie-Britannique, les écoliers se rendent en classe par bateau. Ceux du village de Nicholson, dans une région isolée du nord de l'Ontario, prennent le train. Finalement, on nous présente les enfants autochtones de Moose Factory, au sud de la Baie James.
  • L'observation
    L'observation
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    Patrick Bossé 2023 16 min
    Laurie retourne dans la réserve faunique Ashuapmushuan avec son père. C’est là qu’elle a aiguisé son sens de l’observation, qu’elle met aujourd’hui au service de l’astronomie.
  • Les événements de Restigouche
    Les événements de Restigouche
    Alanis Obomsawin 1984 45 min
    Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
  • Les origines
    Les origines
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    Patrick Bossé 2023 17 min

    Mariant la culture innue à ses connaissances scientifiques, Laurie pose un regard différent sur le monde. Cette sensibilité en fait une conférencière inspirante pour quatre étudiantes du secondaire.

  • Le festin des morts
    Le festin des morts
    Fernand Dansereau 1965 1 h 19 min
    Une dramatisation inspirée des Relations des Jésuites. En 1638, dans le pays des Hurons, des missionnaires sont menacés d'une condamnation à mort et pendant la nuit, le plus jeune d'entre eux s'interrogera avec angoisse sur sa vocation et son action.
  • Le goût de la farine
    Le goût de la farine
    Pierre Perrault 1977 1 h 48 min
    Dans ce long métrage documentaire sorti en 1977, Pierre Perrault retourne à Unamenshipu (La Romaine) et à Pakuashipi (près de Saint-Augustin), des communautés innues de la Basse-Côte-Nord du Québec qu’il a filmées en 1960. Exercice de cinéma direct exempt de narration, il s’inspire de l’esprit de la Révolution tranquille — le propre processus de décolonisation du Québec — et s’attaque à la dépossession culturelle et sociale des Autochtones. Le recours de Perrault à des spécialistes non autochtones pour médiatiser l’expérience des Premières Nations a été remis en question par des universitaires autochtones contemporains. La direction de la photographie est signée Bernard Gosselin, l’un des premiers praticiens du cinéma direct.

    « De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).

    Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
  • La Grande maison
    La Grande maison
    Allan Wargon 1951 23 min
    Ce court métrage documentaire relate la vie et les coutumes religieuses des Iroquois de la tribu de la Grande maison. Au début des années 1950, les membres de cette tribu adoptent certaines coutumes occidentales, mais ne renoncent pas pour autant aux pratiques religieuses de leurs ancêtres. Le film décrit la vie rurale et les cérémonies religieuses de cette communauté autochtone, ainsi que la communion avec la nature qui caractérise sa foi.
  • Histoire de sable
    Histoire de sable
    Hyacinthe Combary 2004 48 min
    Ce documentaire du cinéaste Hyacinthe Combary fait le lien entre les cultures africaine et autochtone. Dans un monde où valeurs et traditions tendent à disparaître, un immigrant québécois tente de renouer avec la tradition de son ethnie, les Gourmantchés. Il suivra la piste autochtone du Québec. À partir de Montréal, son film nous mènera dans des réserves autochtones, au cœur de la tradition animiste de la nation attikamek. Un point de vue personnel sur ce retour aux sources. Un voyage au sens propre et figuré au cœur de la forêt, de la mémoire et des traditions.
  • L'histoire de Manawan - Première partie
    L'histoire de Manawan - Première partie
    Alanis Obomsawin 1972 20 min
    « Ce n’est pas comme autrefois. » Ces mots de César Néwashish résonnent tout au long de ce court métrage qui explore l’histoire de la communauté attikamek de Manawan. Son nom date de moins d’un siècle, mais Manawan incarne ce qu’ont vécu de nombreuses communautés autochtones du Canada. Alors qu’ils suivaient librement leurs coutumes sur un vaste territoire, ces Attikameks ont fini par être confinés dans la réserve de Manawan par les Européens, qui ont aussi restreint leurs pratiques culturelles. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
  • L'histoire de Manawan - Deuxième partie
    L'histoire de Manawan - Deuxième partie
    Alanis Obomsawin 1972 21 min
    L’aîné attikamek César Néwashish poursuit l’histoire de la communauté de Manawan entamée dans L’histoire de Manawan : Première partie. Tandis que les traditions chrétiennes et européennes s’enracinent de plus en plus dans la communauté – soutenues en cela par les pensionnats indiens et les politiques d’assimilation radicales du gouvernement – des changements de culture selon toute apparence irréversible commencent à se produire. Malgré ces difficultés, la communauté continue d’aller de l’avant. Ce court métrage fait partie de la série Manawan réalisée par Alanis Obomsawin.
  • Je m'appelle Kahentiiosta
    Je m'appelle Kahentiiosta
    Alanis Obomsawin 1996 29 min
    Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
  • Kanata : l'héritage des enfants d'Aataentsic
    Kanata : l'héritage des enfants d'Aataentsic
    René Sioui Labelle 1998 52 min
    Documentaire d'une densité poétique et personnelle sur la nation huronne-wendat. René Siouï Labelle retrace l'itinéraire de ses ancêtres. Il arpente le territoire, recueille des images. Le passé méconnu émerge de ces rencontres avec des femmes et des hommes inspirés. La plupart sont originaires de Wendake, situé à huit kilomètres au nord-ouest de la ville de Stadaconé, jadis décrite par le chef Donnacona comme le grand village, ou « Kanata », lors d'une rencontre avec Jacques Cartier. Y seront évoqués le rapport entre l'être humain et son environnement, la reconnaissance et la transmission du patrimoine, la défense des droits des Amérindiens, et une spiritualité unique fondée sur la diplomatie et le respect.
  • Kanehsatake, 270 ans de résistance
    Kanehsatake, 270 ans de résistance
    Alanis Obomsawin 1993 1 h 59 min
    En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
  • Ka Ke Ki Ku
    Ka Ke Ki Ku
    René Bonnière  et  Pierre Perrault 1960 29 min
    Cette œuvre de Pierre Perrault, réalisée en collaboration avec René Bonnière, relate la vie des communautés innues d’Unamenshipu (La Romaine) et de Pakuashipi pendant l’été. Filmé par le directeur photo de renom Michel Thomas-d’Hoste, le documentaire rend compte des activités pratiquées, notamment la construction d’un canot traditionnel, la pêche sur la rivière Coucouchou, une procession marquant la fête chrétienne de l’Assomption, ainsi que le départ des enfants vers les pensionnats indiens, un événement présenté ici sans aucun jugement. Livré par une voix masculine anonyme, le commentaire de Perrault met en relief le regard que pose sur ses sujets autochtones une personne de l’extérieur. Le film fait partie de la série Au Pays de Neufve-France, produite par Crawley Films, l’un des premiers grands producteurs canadiens de documentaires.

    « De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).

    Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
  • Kamitshikaut
    Kamitshikaut
    Shaushiss Fontaine 2009 4 min
    Shaushiss Fontaine chante joyeusement les méfaits dévastateurs de la drogue.

    Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
  • Mobilisation génération
    Mobilisation génération
    Mélanie Kistabish Eza Paventi , … 2008 10 min
    Le traité 9 signé en 1906 avec le gouvernement fédéral garantissait aux Abitibiwinni une portion de territoire. Cent ans plus tard, ils doivent encore se battre pour faire respecter leurs terres, leur histoire, leur culture et leurs droits. Fanny Wilde, première Procureur de la Couronne autochtone, démissionne de son poste pour se consacrer entièrement à la défense de sa communauté Pikogan et de son peuple. Elle se réapproprie ainsi son rêve, un legs transmis par son grand-père algonquin. Un documentaire touchant sur la détermination des Autochtones à se faire entendre.

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Le monde va nous prendre pour des sauvages
    Le monde va nous prendre pour des sauvages
    Jacques Godbout  et  Françoise Bujold 1964 9 min
    Court métrage documentaire sans paroles montrant des enfants micmacs de la baie des Chaleurs. Ils fabriquent des poupées qu’ils hésitent à montrer, disant : « Le monde va nous prendre pour des sauvages. » Tel un poème, le film transpose la réalité qu'offre aux passants le spectacle de cette tribu dispersée de la réserve Gesgapegiag (anciennement la réserve de Maria), en une réalité peuplée de visions et de symboles.
  • La marche nous guérira
    La marche nous guérira
    Alanis Obomsawin 2023 5 min
    Inspirés et motivés par la résilience, l’endurance et le courage de leurs ancêtres qui franchissaient de longues distances en hiver, six jeunes hommes cris de la Première Nation de Whapmagoostui parcourent à pied les 1600 kilomètres qui les séparent de la Colline parlementaire. La marche nous guérira nous entraîne dans un parcours remarquable alors que les jeunes arrivent à Ottawa et s’entretiennent avec les membres de nombreuses autres nations en quête d’un avenir meilleur. Commandé par la Canadian Broadcasting Corporation. Produit par l’Office national du film du Canada.
  • Nouvelles Alliances
    Nouvelles Alliances
    Joan Henson 1990 29 min
    Court métrage de fiction qui recrée la vie de deux garçons ayant vécu au début du XVIIe siècle : celle d'Andanshee, un adolescent huron du village de Cahiague, et celle de Charles de Biencourt, un jeune Français de Port-Royal. Sans jamais se rencontrer, les deux protagonistes revivent une période importante de l'Histoire du Canada alors que Français et Amérindiens (Hurons, Micmacs, Algonquins) concluent leurs premiers traités.
  • Netshishkatutau (La rencontre)
    Netshishkatutau (La rencontre)
    Marie-Ève Aster 2009 4 min
    Un aîné se remémore une rencontre entre Sept-Îles et Caniaspiscau en des temps difficiles.

    Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l'occasion de s'exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales. Cet essai a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du DVD - Sélection 2008 - Wapikoni mobile.
  • Ninan Auassat : Nous, les enfants
    Ninan Auassat : Nous, les enfants
    Kim O'Bomsawin 2024 1 h 31 min
    Reconnue pour sa cinématographie intimiste, la réalisatrice Kim O’Bomsawin nous invite à plonger dans l’univers vibrant de Ninan Auassat : Nous, les enfants. Cette œuvre de longue haleine, dont le tournage s’est déroulé sur plus de six ans, suit les parcours de trois groupes d’enfants de nations différentes (Atikamekw, Eeyou-Cri et Innu).

    En suivant ces jeunes au fil des étapes cruciales qui mènent jusqu’au seuil de l’âge adulte, nous devenons les témoins de leur vie quotidienne, de leurs aspirations et des défis auxquels ils font face.

    Tourné « à hauteur d’enfant » et proposant une vision novatrice de la jeunesse autochtone, ce puissant documentaire est marqué par l’absence totale de la parole des adultes et des « experts de la jeunesse ». Il laisse ainsi toute la place à la nouvelle génération, et à son désir ardent d’être entendue.

    Résultat : ce périple captivant devient un appel à l’action, à l’heure où la voix des jeunes résonne, réclamant le droit à la reconnaissance et à l’épanouissement.
  • Notre terre maternelle
    Notre terre maternelle
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    Janine Windolph 2023 27 min
    La cinéaste et éducatrice Janine Windolph s’aventure de la Saskatchewan au Québec en compagnie de ses deux adolescents et de sa jeune sœur. Issus de la Première Nation crie de Waswanipi, les voyageurs souhaitent retrouver leurs origines familiales. Au cœur de la beauté naturelle de ces terres ancestrales, les personnes aînées de la famille et de la communauté savent nouer de nouveaux liens, favoriser l’apprentissage concret et transformer cette simple visite en une expression de réappropriation et de résilience empreinte de sensibilité. Avec tout l’amour possible, Notre terre maternelle déploie une forme de résistance venue du cœur pour affronter les conséquences de la fracture culturelle, se tourner vers la guérison et laisser place à la suite des choses.
  • Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi
    Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi
    Pierre Perrault 1980 1 h 50 min
    Incorporant des séquences tournées au cours de trois expéditions menées sur une période de dix ans au Mouchouânipi, le vaste territoire ancestral du peuple innu, Pierre Perrault réalise un essai cinématographique sur la place centrale qu’occupe la chasse dans la culture et la cosmologie des Innus. À la différence des films qu’il signe en 1960 pour la série Au pays de Neufve France, dans laquelle les Innus ont très peu de possibilités de s’exprimer, ce documentaire sans narration est axé sur les interactions dynamiques entre les Innus et les archéologues et spécialistes des sciences sociales qu’ils accueillent. La direction de la photographie de ce film sorti en 1980 est assurée par Bernard Gosselin et le montage, par Monique Fortier, d’importantes figures du mouvement du cinéma direct au Québec.

    « De 1960 à 1985, Alexis Joveneau, un missionnaire catholique belge de la congrégation cléricale des Oblats de Marie-Immaculée qui fut le curé des Montagnais de La Romaine (Innus d’Ulamen-Shipit) de 1953 à 1992, a participé à cinq films de l’ONF : Attiuk (1960), Ka Ke Ki Ku (1960), Le goût de la farine (1977), Le pays de la terre sans arbre ou le Mouchouânipi (1980) et La grande allure II (1985).

    Depuis novembre 2017, des allégations d’agressions ont été portées contre M. Joveneau par des membres de la communauté de La Romaine pendant les audiences de l’Enquête nationale sur les femmes et les filles autochtones disparues et assassinées. Des enquêtes et articles journalistiques récents ont rapporté d’autres allégations d’agressions sexuelles, d’abus physiques, psychologiques ou financiers ayant fait des dizaines de victimes. Le 29 mars 2018, une demande d'action collective a été déposée contre les Oblats de Marie-Immaculée en Cour Supérieure (du Québec). Le 16 novembre 2021, l’action collective a été autorisée. Les Oblats visés par ces allégations sont entre autres Alexis Joveneau, Omer Provencher, Edmond Brouillard, Raynald Couture et Édouard Meilleur. »
  • Le peuple invisible
    Le peuple invisible
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    Richard Desjardins  et  Robert Monderie 2007 1 h 31 min
    Dans ce long métrage documentaire, le duo de réalisateurs derrière L'erreur boréale et Trou Story, Richard Desjardins et Robert Monderie, raconte l'histoire de la nation algonquine du Québec et dénonce ses conditions de vie actuelle.
  • Petit prince
    Petit prince
    Vince Papatie 2007 6 min
    Tout comme le Petit Prince de St-Exupéry, un jeune Algonquin découvre un autre monde, celui des Blancs, avec sa télé, son McDo, son école. Partagé entre sa communauté Kitcisakik où il vit l?été et la ville où il passe l?hiver, il ressent un profond sentiment d?abandon. Adolescent, il expérimente l?errance, l?univers de la drogue, l?envie d?en finir jusqu?au jour où une simple question de son enfant le ramène à la réalité. Raconter des histoires à un petit, n?est-ce pas l?essentiel de la vie?

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film d?animation a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Pluie de pierres à Whiskey Trench
    Pluie de pierres à Whiskey Trench
    Alanis Obomsawin 2000 1 h 45 min
    Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.

    Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
  • Les raquettes des Atcikameg
    Les raquettes des Atcikameg
    Bernard Gosselin 1973 33 min
    Ce documentaire donne au public l’occasion de voir à l’œuvre deux maîtres-artisans, les époux Jacob, de la réserve autochtone de Manawan, qui fabriquent à l’écran, étape par étape, des raquettes. Pendant qu’Athanase Jacob choisit un merisier dans la forêt et en tire une pièce qu’il courbe avec son genou jusqu’à ce qu’elle ait pris la forme ovale qu’il désire, sa femme Marianne taille, à même une peau crue d’orignal, des lanières qu’elle lace, tresse et attache au cadre avec une dextérité remarquable. C’est la condition même des Autochtones qui est dépeinte dans ce film à caractère ethnologique, mais à la portée de tout un chacun.
  • La rencontre
    La rencontre
    Lucie Lachapelle 1994 56 min
    Long métrage documentaire sur les relations de couple entre Blancs et Autochtones. Tout au long d'un voyage du nord au sud du Québec, nous entrons dans l'univers de femmes et d'hommes qui ont lié leur vie à celle d'Amérindiens ou d'Inuit. La sensibilité de leurs témoignages nous permet de partager leurs émotions, leurs découvertes et leurs questionnements, tandis que la lucidité de leur regard sur leurs relations avec les autres et le territoire atteste la possible rencontre.
  • Renaissance
    Renaissance
    Équipe du Wapikoni mobile  et  Sybelle Kistabish 2008 8 min
    À un moment charnière de sa vie, celui de la naissance de son premier bébé, Sybèle revient vivre à Pikogan, la réserve où elle a passé son enfance. Elle veut faire connaître à son fils les traditions algonquines, mais craint que ce milieu où règne la consommation d?alcool et de drogues ne soit nocif pour elle-même et pour son enfant. Pour lui offrir une vie meilleure, devra-t-elle s?éloigner à nouveau? Une réflexion lucide sur la situation des jeunes mères algonquines.

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Le rêve d'une mère
    Le rêve d'une mère
    Cherilyn Papatie 2007 6 min
    Trois semaines depuis la dernière visite à ses enfants. Trois semaines à rêver de ce moment où elle pourra les tenir dans ses bras. Accompagnée de sa kokom (grand-mère), une mère algonquine retrouve ses petits et vit un moment magique avec eux à la foire de Val d?Or. Mais les retrouvailles sont de courte durée et les adieux déchirants lorsque ceux-ci doivent retourner dans leur famille d?accueil. Plus besoin de paroles, les images parlent d?elles-mêmes?

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Sur le dos de la Grande-Baleine
    Sur le dos de la Grande-Baleine
    Diane Beaudry 1993 57 min
    Documentaire sur les débats entourant le complexe hydroélectrique de La Grande Rivière, vingt ans après la signature de la Convention de la baie James et du Nord québécois. Tandis que les uns célèbrent les succès du génie québécois, les autres crient à l'apocalypse et au génocide. Une lutte hautement médiatisée qui a pour enjeu le contrôle de la Radissonie.
  • Sans adresse
    Sans adresse
    Alanis Obomsawin 1988 55 min
    Loin de chez eux, coupés de leur famille et de leurs amis, les Autochtones sans-abri de Montréal sont au cœur de ce documentaire. Comme le racontent les protagonistes de Sans adresse, le rêve d’une vie meilleure dans la grande ville peut devenir une dure réalité. Cherchant souvent à fuir une conjoncture issue du colonialisme et des effets de l’assimilation, les membres des Premières Nations et les Inuits du film exposent ouvertement l’histoire de leur vie et la voie qu’ils ont suivie pour aboutir à Montréal. Alanis Obomsawin propose ici un portrait sincère et désolant de l’itinérance endémique tout en donnant la parole à ceux qui sont si souvent négligés ou rendus invisibles dans les rues de toutes les villes canadiennes.
  • Sur la piste du castor
    Sur la piste du castor
    Eduard Buckman 1942 22 min
    Ce voyage débute au poste de Moose Factory, à la Baie James. De là, la caméra suit un trappeur qui s'en va relever ses pièges. Par des froids polaires, il écorche lui-même visons et castors et fait sécher les peaux. À son retour, ce luxueux butin lui permet de payer à toute la famille un Noël dont elle se souviendra.
  • Six milles à l'horizon
    Six milles à l'horizon
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    Sara Roque 2009 43 min
    Ce court métrage documentaire montre le rôle essentiel qu’ont joué les mères iroquoises durant les événements politiques du 28 février 2006 à Caledonia, en Ontario. En ce jour historique, des membres de la Confédération iroquoise ont érigé des barricades sur une route pour empêcher des travaux de construction sur des terres qui, affirment-ils, leur appartiennent légitimement. Une réflexion sur la résistance, la société et l’histoire des femmes autochtones.
  • Spudwrench : l'homme de Kahnawake
    Spudwrench : l'homme de Kahnawake
    Alanis Obomsawin 1999 56 min
    Randy Horne est un monteur de poutres d'acier de la communauté mohawk de Kahnawake, près de Montréal. Durant la crise d'Oka de 1990, il était connu sous le nom de «Spudwrench». Il se retrouva derrière les barricades pour empêcher la municipalité d'Oka d'agrandir un terrain de golf qui aurait empiété sur un territoire mohawk sacré.

    Comme de nombreux autres Mohawks, Horne a parcouru le continent et travaillé sur certains des plus hauts édifices du monde, sans toutefois perdre de vue ses racines. Spudwrench, l'homme de Kahnawake est à la fois un portrait de Randy Horne et des générations de Mohawks audacieux qui l'ont précédé comme travailleurs dans la construction, et un regard unique derrière les barricades sur un homme qui défend avec passion un territoire sacré.

    C'est le troisième film de la collection d'Alanis Obomsawin sur les évènements de 1990. Les deux autres sont Je m'appelle Kahentiiosta et Kanehsatake : 270 ans de résistance, un long métrage documentaire qui a remporté de nombreux prix un peu partout dans le monde.
  • La survie de nos enfants
    La survie de nos enfants
    Alanis Obomsawin 2003 1 h 36 min
    Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.
  • Tshitashun (Chiffre)
    Tshitashun (Chiffre)
    James Picard 2009 3 min
    À Betsiamites, tout le monde dit les chiffres en français plutôt qu'en innu. Un film sympathique qui vous aidera à comprendre pourquoi! Depuis 2004, le Wapikoni mobile donne aux jeunes des Premières nations du Québec l’occasion de s’exprimer par le biais de réalisations vidéo et musicales
  • Revenir au point de départ
    Revenir au point de départ
    Kristi Lane Sinclair 2018 8 min
    Depuis sa création en 1976, le Toronto Council Fire Native Cultural Centre est un endroit où la communauté autochtone urbaine peut se sentir en sécurité, apprendre et grandir. Le centre offre des enseignements culturels et crée un espace, en particulier pour les jeunes, où se réapproprier son identité autochtone. Au cœur de son histoire et de ses enseignements : le tambour, appelé «notre mère?». Dans Revenir au point de départ, on apprend à connaître les membres du Toronto Council Fire Youth Program alors qu’ils entreprennent de nouvelles aventures. On fait la rencontre d’un groupe de joueurs de tambour qui enregistrent des pièces dans un studio professionnel et d’une troupe de jeunes danseurs qui font une démonstration dans un studio de danse.
  • Un grand départ
    Un grand départ
    Kevin Papatie 2008 5 min
    Pour offrir une meilleure vie à ses enfants, Ticky est retourné à l'école en 2001. Aujourd'hui, après avoir réussi son secondaire, il entreprend fièrement une nouvelle étape, celle du cégep. Ses amis algonquins de la communauté Kitcisakik l'encouragent, mais il souhaiterait qu'à leur tour ils fassent la même démarche et se donnent les moyens de changer leur existence. Une belle histoire de courage, de motivation, de maturité.

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l'occasion de s'exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce documentaire a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Quelques histoires
    Quelques histoires
    Clayton Windatt 2018 8 min
    Quelques histoires suit un groupe de jeunes Autochtones de la région de Nipissing (Nbisiing) qui se réunissent au North Bay Indigenous Friendship Centre et explorent l’importance et l’impact des histoires dans leur vie
  • Jeu ancestral : La crosse
    Jeu ancestral : La crosse
    JL Whitecrow 2018 7 min
    Bien avant que le Canada devienne un pays, chaque nation de l’Île de la Tortue avait son propre jeu de balle et de bâton. Le plus populaire sur ce continent a toujours été la crosse, donnée aux Premières Nations par les oiseaux et les animaux à quatre pattes, et pratiquée pendant des siècles comme jeu médicinal. Ce court métrage explore comment le jeu médicinal, transmis de génération en génération par les Haudenosaunee au Fort Erie Native Friendship Centre, aide à raviver leurs cultures et à souder leurs communautés. Chez de nombreuses Premières Nations, les jeunes ont toujours été au centre de la communauté, et ce documentaire démontre combien il est sage de cultiver l’esprit d’appartenance chez les jeunes et comment cela contribue à façonner un avenir meilleur.
  • Zaagi'idiwin
    Zaagi'idiwin
    Tracie Louttit 2018 9 min
    Ce court métrage offre un instantané de la vie à Fort Frances, en Ontario, alors que certains membres de la communauté se préparent à se rassembler dans un endroit spécial qui unira les cœurs et les esprits. En s’engageant dans une cérémonie et en célébrant leur langue, leur culture et leur terre, ils créent le zaagi’idiwin, un symbole de leur vérité, de leur histoire et de leur propre réconciliation, défini par la communauté, beau et inspirant.
  • Des lieux de rassemblement et d'apprentissage
    Des lieux de rassemblement et d'apprentissage
    Darlene Naponse 2018 10 min
    Ce court métrage explore le quotidien des élèves autochtones de l’école alternative N’Swakamok et souligne la valeur et la nécessité des espaces communautaires autochtones. On y suit les élèves pendant qu’ils apprennent et partagent leurs histoires, leurs aspirations, leurs difficultés et leurs réalisations. Dirigée en partenariat avec le N’Swakamok Native Friendship Centre, l’école alternative N’Swakamok, un établissement satellite de l’école secondaire de Sudbury, offre aux élèves des activités culturelles et un espace de soutien où ils peuvent acquérir des aptitudes à la vie quotidienne tout en poursuivant leurs objectifs scolaires et personnels.
  • La ville
    La ville
    Abraham Côté 2007 7 min
    Hanté par des visions de la ville des Blancs, un Algonquin court à perdre haleine dans la forêt pour rejoindre sa femme et son enfant et les sauver des envahisseurs. Dans la maison en bois rond, téléphone, télévision, ordinateur font déjà partie du quotidien. Est-il trop tard? Sa tentative de fuir avec sa famille est-elle vouée à l?échec? Des images magnifiques filmées dans le décor enchanteur de la communauté Kitigan Zibi.

    Depuis 2004, Wapikoni mobile donne aux jeunes Autochtones l?occasion de s?exprimer au moyen de réalisations vidéo et musicales. Ce film a été réalisé grâce à ces studios ambulants et fait partie du Dvd - Sélection 2007 - Wapikoni mobile.
  • Vous êtes en terre indienne
    Vous êtes en terre indienne
    Michael Kanentakeron Mitchell 1969 36 min
    Ce court documentaire de 1969 est l'une des œuvres les plus influentes et les plus diffusées à être issues de l'Indian Film Crew (IFC), première équipe de production entièrement autochtone de l'ONF. Il relate la manifestation, en 1969, des Kanien'kéhaka (Mohawks) d'Akwesasne, un territoire qui chevauche la frontière canado-américaine. Lorsque les autorités canadiennes décident de leur imposer des taxes sur leurs achats effectués aux États-Unis – contrairement à ce qui avait été établi par le traité Jay de 1794 –, les manifestants de Kanien'kéhaka bloquent le pont international entre l'Ontario et l'État de New York. Le réalisateur, Michael Kanentakeron Mitchell, est plus tard devenu le grand chef d'Akwesasne. En 2017, le film sera officiellement reconnu comme son œuvre. Vous êtes en terre indienne a été montré à travers le continent, aidant à mobiliser une nouvelle vague de militants autochtones. Il a notamment été projeté durant l'occupation d'Alcatraz, en 1970.
  • Waban-Aki : peuple du soleil levant
    Waban-Aki : peuple du soleil levant
    Alanis Obomsawin 2006 1 h 44 min
    Long métrage documentaire réalisé par Alanis Obomsawin, qui retourne à son village natal d’Odanak. En récoltant des témoignages d’anciens et en discutant avec des acteurs importants de la communauté, la réalisatrice dresse un portrait de son peuple, reflétant les luttes menées par les différentes nations autochtones qui habitent le territoire. Travail de mémoire et d’espoir.
  • Wapikoni - Escale à Kitcisakik
    Wapikoni - Escale à Kitcisakik
    Mathieu Vachon 2010 51 min
    Ce long métrage documentaire suit le Wapikoni mobile, un studio ambulant de création audiovisuelle et musicale qui « roule » vers les jeunes des communautés autochtones. Le périple annuel du Wapikoni mobile le conduit sur plus de 20 000 kilomètres. Pour sa 5e année d’existence, il s’arrête à Kitcisakik, en Abitibi-Témiscamingue. L'aventure Wapikoni nous permettra de découvrir, de l'intérieur, un monde ignoré. Une rencontre exceptionnelle entre une équipe de jeunes cinéastes blancs et de talentueux créateurs autochtones.