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Relations avec les gouvernements et les forces de l'ordre (18)

  • 5. Rebâtir des liens
    5. Rebâtir des liens
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    Jean-Martin Gagnon 2023 22 min
    Les étudiants et étudiantes en techniques policières rencontrent une communauté algonquine. Ils y découvriront la réalité des communautés minoritaires et… les conséquences de ne pas avoir respecté les règles.
  • Audience de la cour fédérale
    Audience de la cour fédérale
    Alanis Obomsawin 2012 19 min
    Au beau milieu d’une grave crise du logement qui fait les manchettes internationales en 2011, le gouvernement fédéral impose la mise en tutelle de la Première Nation d’Attawapiskat. La chef de la Première Nation dépose aussitôt une demande d’audience en cour fédérale, alléguant que la nomination d’une tierce partie pour gérer la communauté est déraisonnable, contraire à la loi et préjudiciable aux membres de la communauté. Dans ce supplément à son long métrage Le peuple de la rivière Kattawapiskak, Alanis Obomsawin documente la remarquable révision judiciaire qui suit en avril 2012.
  • L'art de tourner en rond - 2e partie
    L'art de tourner en rond - 2e partie
    Maurice Bulbulian 1987 50 min
    Ce long métrage documentaire traite de la dernière Conférence constitutionnelle sur les droits des autochtones qui s'est tenue en mars 1987. À la lumière des trois premières conférences qui se sont déroulées en 1983, 1984 et 1985 et qui forment le contenu de L'art de tourner en rond - 1re partie, nous constatons que les revendications sont les mêmes. Encore une fois, dirait-on, elles recueillent les mêmes oppositions. Au-delà du droit des autochtones à l'autonomie, ce sont les bases mêmes de la moralité politique qui sont ici remises en cause.
  • L'art de tourner en rond - 1re partie
    L'art de tourner en rond - 1re partie
    Maurice Bulbulian 1987 57 min
    Ce long métrage documentaire pose un regard fascinant sur le rôle crucial que les peuples autochtones ont joué dans le façonnement de la Constitution canadienne. En 1984, la Conférence fédérale-provinciale des premiers ministres sur les questions constitutionnelles intéressant les Autochtones, un processus tumultueux et déchirant, a opposé le premier ministre Pierre Elliot Trudeau et les premiers ministres des provinces – qui ont refusé d'enchâsser les droits inhérents des Autochtones à l'autonomie gouvernementale dans la Constitution – aux dirigeants autochtones, inuits et métis, qui eux ne voulaient pas renoncer à cette occasion historique de consacrer leurs droits.

    Dans un échange resté tristement célèbre, Bill Wilson, avocat et négociateur en chef kwakwaka'wakwakw, déclare qu'il a deux enfants qui veulent devenir avocats et tous deux premier ministre. Quand il précise qu'il s'agit de filles autochtones, le public masculin éclate de rire et Trudeau répond : « Dites-leur que je vais rester jusqu'à ce qu'elles soient prêtes. » Quelque 30 ans plus tard, la fille de Bill Wilson, Jody Wilson-Raybould, est devenue la première ministre autochtone de la Justice et procureure générale du Canada dans le gouvernement de son fils, Justin Trudeau. La conférence était la dernière réunion constitutionnelle de Pierre Elliott Trudeau avant sa démission, et le processus a été confié à son successeur, Brian Mulroney.
  • Le choc de deux mondes
    Le choc de deux mondes
    Tasha Hubbard 2005 49 min
    À Saskatoon, en janvier 2000, sous une température glaciale de -20 ºC, le jeune autochtone Darrell Night est abandonné sur le bord de la route par deux policiers. Il parvient à échapper à une mort certaine en s'abritant dans une centrale électrique située aux abords de la ville.

    Plus tard, à sa grande stupeur, Darrell apprend que le corps gelé d'un Autochtone est découvert dans les mêmes environs. Quelques jours plus tard, le scénario se répète quelques centaines de mètres plus loin.

    Le choc de deux mondes (Two worlds Colliding) nous fait un récit des événements bouleversants entourant la mort tragique de ces deux jeunes autochtones. De plus, le film expose la dissidence d'une communauté méfiante face à une force policière qui doit maintenant affronter la vérité.

    M. Night décide de partager sa mésaventure publiquement. Son action déclenche une série d'événements, dont l'ouverture d'une enquête majeure de la GRC sur plusieurs de ces morts suspectes, la condamnation des deux officiers qui ont abandonné Darrell, et la reprise d'une autre enquête sur le cas de Neil Stonechild trouvé mort dans les mêmes circonstances en 1990.

    Dans une entrevue unique, Night nous raconte son cauchemar, et les parents de Lawrence Wegner, l'une des victimes, nous font part avec une grande émotion de leur impatience face à l'incapacité des autorités à trouver des réponses.

    Un sergent sympathisant à la cause de Night et l'enquêteur spécial qui l'aide dans cette affaire partagent des sentiments de honte vis-à-vis de leur profession. Est-ce que la venue d'un nouveau chef de la GRC à Saskatoon réussira à rapprocher ces deux mondes?
  • Les événements de Restigouche
    Les événements de Restigouche
    Alanis Obomsawin 1984 45 min
    Les 11 et 20 juin 1981, la Sûreté du Québec mène des rafles dans la réserve de Restigouche, en Gaspésie. En cause : les droits ancestraux de pêche au saumon des Micmacs. Les restrictions que le gouvernement québécois tente d'imposer sur cette pêche, source d'alimentation et de revenus pour les Micmacs, ont soulevé colère et consternation. Lancé en 1984, ce compte rendu coup de poing de l'intervention policière a fait connaître Alanis Obomsawin à l'international. Le film comprend un échange mémorable entre le ministre des Pêches, Lucien Lessard, qui a ordonné les rafles, et la réalisatrice. Des décennies plus tard, Jeff Barnaby, réalisateur de Rimes pour jeunes goules, citera ce film comme source d'inspiration. « Pour moi, ce documentaire a cristallisé l'idée que les films peuvent être une forme de contestation sociale... Tout a commencé là, avec ce film. »
  • Guerriers oubliés
    Guerriers oubliés
    Loretta Todd 2006 51 min
    Narré par le comédien Gordon Tootoosis, le film jette un regard sur le sort réservé aux anciens combattant autochtones de la Deuxième Guerre mondiale après le conflit.
  • Hommage au sénateur Murray Sinclair
    Hommage au sénateur Murray Sinclair
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    Alanis Obomsawin 2021 29 min
    À titre de président de la Commission de vérité et réconciliation, le sénateur Murray Sinclair a joué un rôle essentiel en sensibilisant le monde entier aux atrocités commises sous le régime des pensionnats autochtones du Canada. Le sénateur continue de croire, avec détermination, sagesse et bienveillance, que la compréhension et l’acceptation de vérités souvent difficiles à admettre sur l’histoire passée et actuelle du Canada constituent un jalon incontournable d’une véritable réconciliation entre les peuples autochtones et non autochtones. Alanis Obomsawin partage les propos qu’a tenus le sénateur dans le discours percutant qu’il a prononcé lorsqu’il a reçu le Prix pour la paix mondiale du Mouvement fédéraliste mondial – Canada, y entremêlant les témoignages déchirants d’élèves ayant été emprisonnés dans les pensionnats. L’hommage rendu au sénateur Sinclair nous rappelle l’importance d’honorer la vie et l’héritage des dizaines de milliers d’enfants autochtones qu’on a arrachés à leur foyer et à leur culture, et nous laisse espérer un avenir meilleur.
  • Je m'appelle Kahentiiosta
    Je m'appelle Kahentiiosta
    Alanis Obomsawin 1996 29 min
    Kahentiiosta était à Kanehsatake, du début à la fin de la crise. Le film décrit ce qu'elle y a vécu, puis surtout sa comparution au tribunal parce que le Procureur général n'acceptait pas son nom mohawk et enfin sa vie et celle d'autres «warriors» au camp militaire de Farnham.
  • Kanehsatake, 270 ans de résistance
    Kanehsatake, 270 ans de résistance
    Alanis Obomsawin 1993 1 h 59 min
    En juillet 1990, un litige autour d'un terrain de golf qui serait construit sur des terres kanien'kéhaka (mohawks) à Oka ouvrait la voie à une confrontation historique qui ferait les manchettes internationales et s'imprimerait dans la conscience collective du pays. La réalisatrice Alanis Obomsawin – tantôt avec une petit équipe, tantôt seule – a passé 78 jours derrière les barricades kanien'kéhaka pour filmer l'affrontement armé entre les manifestants, la Sûreté du Québec et l'armée canadienne. Sorti en 1993, ce documentaire phare a été vu dans le monde entier, remportant plus d'une douzaine de prix internationaux et entrant dans l'histoire du Festival international du film de Toronto, où il est devenu le premier documentaire à remporter le prix du meilleur long métrage canadien. Jesse Wente, directeur du Bureau des productions audiovisuelles autochtones, en parle comme d'un « moment charnière dans l'histoire du cinéma des Premiers Peuples ».
  • nîpawistamâsowin: Nous nous lèverons
    nîpawistamâsowin: Nous nous lèverons
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    Tasha Hubbard 2019 1 h 38 min
    Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
  • nîpawistamâsowin: Nous nous lèverons (52 minutes)
    nîpawistamâsowin: Nous nous lèverons (52 minutes)
    Tasha Hubbard 2019 52 min
    Le 9 août 2016, un jeune Cri du nom de Colten Boushie est tué d’une balle dans la tête après être entré sur la propriété agricole de Gerald Stanley avec ses amis. L’acquittement de Stanley par le jury attire l’attention du monde entier, soulève des questions à propos de l’enracinement du racisme dans le système juridique du Canada et propulse la famille de Colten et sa quête de justice sur la scène nationale et internationale. Dans nîpawistamâsowin : Nous nous lèverons, la réalisatrice Tasha Hubbard tisse un récit pénétrant fusionnant une réflexion sur sa propre adoption, la navrante histoire du colonialisme dans les Prairies et une vision transformatrice d’un avenir où les enfants autochtones peuvent vivre en sécurité sur leur terre natale.
  • Ojigkwanong - Rencontre avec un sage algonquin
    Ojigkwanong - Rencontre avec un sage algonquin
    Lucie Ouimet 2000 26 min
    William Commanda, de son nom algonquin Ojigkwanong, a consacré sa vie à la réhabilitation de la culture autochtone. Leader spirituel depuis 1970, il participe à la création du gouvernement de la nation indienne de l'Amérique du Nord, fondé par le huron Jules Sioui en 1945. Ce geste politique marque l'entrée en scène d'un homme dont la constance, l'intégrité et l'indépendance d'esprit en font un révolutionnaire du quotidien, un être de justice. Depuis 1961, il travaille au rapprochement des peuples et des êtres en Amérique et à l'étranger. Pour le sage de 86 ans, la guérison doit être notre préoccupation fondamentale. À l'instar du Dalaï-Lama et de Nelson Mandela qu'il a cotoyés, il prône la guérison par le pardon. Ojigkwanong - Rencontre avec un sage algonquin trace un portrait intime d'un homme remarquable de simplicité et de sagesse. Ce film est issu de la collection Libres courts, premières oeuvres courts métrages documentaires. Sept films, sept cinéastes, un regard neuf sur le monde. Audace. Émotion. Cinéma.
  • Pas question de retourner en arrière
    Pas question de retourner en arrière
    Gregory Coyes 1996 47 min
    Ce film suit la Commission royale sur les peuples autochtones et entremêle les voix passionnées des Premières Nations, des Inuit et des Métis à l'histoire de leurs relations avec le Canada. La lenteur à régler les revendications territoriales, la réticence à reconnaître l'autonomie gouvernementale, le nombre proportionnellement élevé de détenus autochtones dans les prisons et le placement d'enfants autochtones dans des internats ne sont que quelques-unes des questions abordées.
  • Pluie de pierres à Whiskey Trench
    Pluie de pierres à Whiskey Trench
    Alanis Obomsawin 2000 1 h 45 min
    Les histoires de résistance, de courage et de persévérance sont mises à nu dans cet examen d’une bien triste page de l’histoire du Canada. Au plus fort des tensions qui règnent à Oka en 1990, les femmes, les enfants et les aînés kanien’kehá:ka (mohawks) fuient Kahnawake, craignant pour leur sécurité. Une fois qu’ils ont dépassé le cordon de l’armée canadienne qui encercle leur village, une foule de manifestants non autochtones en furie leur lance des pierres. Cet étalage de haine et de violence viscérales – rarement vu si ostensiblement au Canada – ébranle la nation et révèle les graves dangers qui pèsent sur les Kanien’kehá:ka dans leur lutte pour défendre un lieu sacré.

    Il s’agit du quatrième d’une série de films majeurs signés Alanis Obomsawin sur la résistance des Mohawks d’Oka. Cette mobilisation deviendra le pivot des relations contemporaines entre les nations autochtones et le Canada.
  • Ruse ou traité?
    Ruse ou traité?
    Alanis Obomsawin 2014 1 h 24 min
    S’appliquant à une vaste étendue dans le nord de l’Ontario, le Traité no 9 reflète les interprétations souvent contradictoires des traités conclus entre les Premières Nations et la Couronne. Pour le gouvernement canadien, ce Traité représente l’abdication de la souveraineté autochtone sur les terres visées alors que, pour les descendants des signataires cris, le but original du Traité – le partage des terres et des ressources qu’elles renferment – a été mal compris et non respecté. Aussi instructif que captivant, Ruse ou traité? trace de façon succinte et puissante le portrait d’une communauté qui tente de faire appliquer les droits lui ayant été conférés par traité et de protéger ses terres. Le film lève aussi le voile sur les complexités des traités modernes. Ruse ou traité? a marqué l’histoire en 2014 en tant que premier film d’une cinéaste autochtone à être présenté dans le volet Masters au Festival international du film de Toronto.
  • Spudwrench : l'homme de Kahnawake
    Spudwrench : l'homme de Kahnawake
    Alanis Obomsawin 1999 56 min
    Randy Horne est un monteur de poutres d'acier de la communauté mohawk de Kahnawake, près de Montréal. Durant la crise d'Oka de 1990, il était connu sous le nom de «Spudwrench». Il se retrouva derrière les barricades pour empêcher la municipalité d'Oka d'agrandir un terrain de golf qui aurait empiété sur un territoire mohawk sacré.

    Comme de nombreux autres Mohawks, Horne a parcouru le continent et travaillé sur certains des plus hauts édifices du monde, sans toutefois perdre de vue ses racines. Spudwrench, l'homme de Kahnawake est à la fois un portrait de Randy Horne et des générations de Mohawks audacieux qui l'ont précédé comme travailleurs dans la construction, et un regard unique derrière les barricades sur un homme qui défend avec passion un territoire sacré.

    C'est le troisième film de la collection d'Alanis Obomsawin sur les évènements de 1990. Les deux autres sont Je m'appelle Kahentiiosta et Kanehsatake : 270 ans de résistance, un long métrage documentaire qui a remporté de nombreux prix un peu partout dans le monde.
  • La survie de nos enfants
    La survie de nos enfants
    Alanis Obomsawin 2003 1 h 36 min
    Dans ce long métrage documentaire, la cinéaste et artiste autochtone Alanis Obomsawin démontre la détermination et la ténacité du peuple mi'gmaq de Listuguj qui désire gérer lui-même les ressources naturelles de son territoire traditionnel. La survie de nos enfants offre une perspective contemporaine sur la lutte que poursuit le peuple mi'gmaq et sur sa victoire définitive, dont le point culminant est le « Prix pour la rivière la mieux gérée » accordé à la communauté par le gouvernement même qui refusait de reconnaître ses droits traditionnels.